Présentation
INTRODUCTION
Ici est abordé le soudage d’un matériau métallique.
Principe, utilisation, avantages, méthodes, terminologie, techniques de pointage (préparation des soudures proprement dites), et quelques notions d’électricité en guise de rappel, sont le point d’entrée de ce grand article complet.
Les principaux procédés de soudage, très nombreux, sont au centre de ce travail exhaustif :
-
la flamme oxyacétylénique ;
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le soudage TIG (pour Tungsten Inert Glas) ;
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le soudage à l’arc avec électrodes enrobées ;
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les soudages MIG et MAG ;
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le soudage avec fil fourré ;
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le soudage à l’arc sous flux en poudre, nommé aussi « arc submergé » ;
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le soudage par résistance par points qui a produit d’autres techniques dérivées comme le soudage par résistance à la molette, par bossages ;
-
le soudage par résistance électrique qui possède des variantes telles que le soudage en bout simple, ou en bout par étincelage, ou encore par induction ;
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le soudage au plasma ;
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le soudage par faisceau d’électrons ;
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le soudage par faisceau laser ;
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le soudage par friction ;
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le soudage par explosion ;
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le soudage électrique à l’arc pour éléments de fixation.
L’avant-dernière partie de l’article est ouverte sur l’évolution des procédés et techniques pour soudures sur des produits pré-peints ou des aciers galvanisés, sans omettre le sujet délicat de la réparation des soudures et de la corrosion des assemblages hétérogènes.
Enfin, la conclusion porte sur la question des contraintes et déformations d’origine thermique. On y trouve la description de la méthode curieusement nommée « chaude de retrait », ainsi que tous les calculs de vérification appropriés aux spécificités des assemblages par soudures.
Agrémenté d’une multitude d’exemples et de schémas descriptifs, ce travail est une mini-bible des techniques de soudage sur matériaux métalliques.
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Contraintes et déformations d’origine thermique| Plan de la page |
I - Le soudage de produits prépeints
Classes de primaires
Les aciéristes proposent des produits laminés dont la protection contre la corrosion ambiante est assurée par un grenaillage suivi d’une peinture primaire d’attente.
Les primaires sont en général de deux classes :
- les primaires au zinc avec un liant du type époxy ;
- les primaires à l’oxyde de fer avec un liant du type polyvinyle.
Conditions d’emploi
Pour chaque type de peinture primaire, le fabricant indique à l’utilisateur les conditions exactes d’emploi, notamment, l’épaisseur moyenne du film à appliquer et l’épaisseur maximale à ne pas dépasser.Soudage après oxycoupage
Quand les préparations avant soudage sont effectuées par oxycoupage, le soudage est alors réalisé sur une surface exempte de trace de peinture primaire. En effet, l’expérience montre que pendant l’opération d’oxycoupage, le film de primaire est détruit sur quelques millimètres de part et d’autre du chanfrein. Pendant le soudage, le métal de base qui entre en dilution dans le cordon de soudure est donc pratiquement débarrassé de la peinture d’attente, et ceci quel que soit le procédé de soudage utilisé.Soudage après cisaillage
Quand les bords à souder sont réalisés par préparation mécanique (cisaillage, sciage, usinage), le film primaire reste sur le bord du chanfrein et le soudage peut entraîner une dilution de primaire dans le métal fondu.
La volatilisation de la peinture portée à très haute température a pour conséquence la création de soufflures et porosités à l’intérieur des joints soudés. Un contrôle radiographique permet alors de vérifier l’étendue de ces défauts de compacité dans les soudures.
Pour des aciers courants, étant donné le faible taux de dilution du primaire dans la zone fondue, le rôle défavorable de la peinture se limite à la création de porosités, sans influence notable sur les caractéristiques mécaniques.
Soudage par procédé automatique à haute énergie
Les...
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Évolution des procédés et techniques intéressant les structures métalliques
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