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Jean-Daniel MERLET : Ingénieur de l’École centrale de Paris - Directeur technique du Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB)
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Afin d’approfondir les quelques notions de pathologie rassemblées dans cet article, on pourra très utilement se reporter aux ouvrages publiés en son temps par le Bureau Securitas et SOCOTEC dans les Annales de l’ITBTP et la revue Bâtir [16], complétés et actualisés par L. Logeais dans les fascicules de l’Agence Qualité Construction [17] abondamment illustrés de descriptions, croquis et photos que l’auteur a tirés de l’exploitation de dossiers d’expertises, mais aussi de sa documentation personnelle sur ce sujet.
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Vieillissement, pathologies et réhabilitation du bâtiment
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3. Conclusions. Tendances et perspectives
Les évolutions perceptibles sont de natures très différentes, mais elles sont le reflet d’évolutions notables des modes de construction touchant tout à la fois la conception des ouvrages, l’organisation du chantier, le travail du maçon proprement dit ou, plus globalement, les relations entre les divers intervenants de la construction tout entière.
C’est ainsi que l’on peut noter simultanément sur quelques exemples illustrant notre propos.
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Pour les blocs creux en béton, l’abaissement progressif et sensible des épaisseurs de parois, afin de diminuer le poids unitaire ou bien d’augmenter les dimensions (hauteur par exemple) sans changer le poids du produit ; les maçonneries correspondantes présentent maintenant, de ce fait, un comportement mécanique à tendance fragile marqué, se rapprochant en cela de la famille des produits creux en terre cuite qui compte depuis longtemps des produits largement alvéolés et à parois très minces.
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Pour les produits de terre cuite, la tendance est, toute proportion gardée, la même (produit de plus grandes dimensions) ; en parallèle, l’allègement recherché se double d’un objectif de performances thermiques accrues ; après les blocs et briques G apparus dans les années 70, l’effort est porté sur l’allègement du tesson.
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Pour l’ensemble des produits, on constate une demande forte de produits apparents qui se conjugue, avec la diversification des débouchés de la maçonnerie pour l’ensemble des constructions avec une élévation du niveau des performances demandées pour les bâtiments à usage industriel, agricole ou commercial.
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L’évolution des conceptions d’ouvrages (séparation des fonctions, parois multicouches, notion de systèmes…) conduit à des produits à plus forte valeur ajoutée, intégrant à eux‐mêmes, les fonctions multiples, ou bien, au contraire, à des produits monofonctions dont la singularité réside dans la simplification de leur mise en œuvre.
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Afin de limiter l’hétérogénéité de la maçonnerie due aux joints, plusieurs pistes sont explorées :
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la pose à sec, qui pour l’instant semble plutôt un idéal difficile à satisfaire de façon pratique, mais de nature à ouvrir la voie à des solutions plus réalistes ;
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la...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - Historique des DTU. - Cahiers du CSTB. Livraison 364, nov. 1995.
-
(2) - Revêtements céramiques collés. - Liste des avis techniques des GS nos 12 et 13. Cahiers du CSTB no 365, déc. 1995.
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(3) - Cahier des prescriptions techniques d’exécution des revêtements muraux intérieurs collés au moyen de ciments-colles à base de caséine. - Cahiers du CSTB, supplément 255.2, déc. 1984 ; avenant no 1, supplément 274.5, nov. 1986 ; avenant no 2, cahier 2 366, oct. 1989.
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(4) - Cahier des prescriptions techniques d’exécution des revêtements muraux intérieurs collés au moyen d’adhésifs sans ciment. - Cahiers du CSTB, supplément 255.4, déc. 1984 et avenant no 1, supplément 274.6, nov. 1986.
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(5) - Enduits extérieurs d’imperméabilisation de mur à base de liants hydrauliques. - Cahier des prescriptions techniques d’emploi et de mise en œuvre. Cahiers du CSTB no 2477, mars 1991.
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NORMES
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Pierres calcaires. Mesure de l’absorption d’eau par capillarité. - NF B 10-502 - 5.80
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Pierres calcaires. Essai de flexion. - NF B 10-510 - 8.73
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Produits de carrières. Pierres naturelles. Prescriptions générales d’emploi des pierres naturelles. - B 10-601 - 11.95
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Gypse et plâtre. Plâtres. Généralités. Clauses et conditions générales. - NF B 12-300 - 12.87
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Gypse et plâtre. Plâtres pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de très haute dureté. Classification, désignation, spécifications. - NF B 12-301 - 12.87
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Matériaux réfractaires non façonnés (denses et isolants). Classification (B 40-003). - NF ISO 1927 - 10.86
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Bases de calcul des constructions. Charges d’exploitation des bâtiments. - NF P 06-001 - 6.86
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