Article de référence | Réf : C7140 v1

Paroi et imperméabilité
Pathologie de l'humidité. Parois revêtues en bâtiment - Spécificités

Auteur(s) : Paul DAHAN

Date de publication : 10 nov. 2008

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  • Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l'ESTP

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INTRODUCTION

Construire dans les règles de l'art, conserver ou réhabiliter le patrimoine, éviter les désordres, diagnostiquer les causes de la pathologie, tous ces concepts doivent se traduire dans l'acte de construire.

La pathologie potentielle récurrente sur les parois des bâtiments est souvent la suivante :

  • fissures avec ou sans infiltration d'eau ;

  • salissures ;

  • décollement de l'enduit extérieur ;

  • éclatement du béton consécutif à l'oxydation des fers d'armatures ;

  • moisissures sur la face intérieure des parois.

Selon la pathologie dominante (existante ou à venir), le maître d'œuvre et/ou le maître d'ouvrage ont à leur disposition un certain nombre de produits ou de systèmes pour intervenir et revêtir la paroi.

En réhabilitation, le diagnostic a pour objectif de déterminer la (ou les) cause(s) de cette pathologie.

En travaux neufs, les règles de l'art, souvent traduites en « réglementation » (normes, DTU, règles professionnelles, etc.) ont pour objectif « d'atteindre des résultats » tout en évitant « la pathologie ».

Le législateur a défini dans la norme NF EN 1062-1 peinture et vernis, oct 2004, quatre fonctions possibles pour le revêtement, à savoir :

  • le maintien de l'aspect : le revêtement permet de maintenir l'aspect d'origine du parement. Ce sont en général des produits incolores ou légèrement pigmentés, filmogènes ou non, destinés à améliorer temporairement le comportement à l'eau et/ou le comportement aux salissures ;

  • la décoration : le revêtement permet d'agrémenter ou d'embellir le support en jouant sur l'aspect : couleur, brillance, granulométrie. Les solutions utilisées sont des produits pigmentés, filmogènes, qui jouent aussi le rôle de protection superficielle du support ;

  • l'imperméabilité : le revêtement permet au mur d'obtenir l'imperméabilité à l'eau de pluie. Il s'agit de systèmes multicouches souples, et pour certains, la couche intermédiaire comporte une armature : un voile, tissé ou non, ou des fibres en dispersion ;

    Remarque

    le mot « imperméabilité » couvre deux actions : « imperméabilisation » et « étanchéité ».

  • l'isolation thermique : le revêtement accroît de façon significative l'isolation thermique de la paroi. Il s'agit, soit de systèmes d'isolation thermique par l'intérieur (ITI), soit de systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE).

La question que le constructeur (maître d'œuvre et/ou maître d'ouvrage) doit se poser est : compte tenu de la pathologie à traiter, quelles sont les performances et les limites du revêtement retenu ou appliqué ?

Ce dossier a pour objectif d'étudier le bon comportement ou la dégradation de la paroi simple une fois revêtue (par l'un des systèmes décrit dans la norme NF EN 1062-1 peinture et vernis, oct 2004) quand celle-ci subit les agressions des agents naturels que sont la chaleur et l'eau, sous toutes leurs formes, agissant séparément ou ensemble.

La théorie de « la migration de la vapeur d'eau dans la masse » permet une approche qualitative et quantitative de ces phénomènes naturels (cf. [C 7 130] et [C 7 132]).

L'intérêt de quantifier cette migration est de pouvoir :

  • comprendre et résoudre les problèmes d'humidité existants ou à venir ;

  • intervenir le plus en amont possible, lors de la conception du projet, et être ainsi à même de prévenir, plutôt que de guérir, la (ou les) pathologie(s) potentielle(s).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c7140


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3. Paroi et imperméabilité

Comme dans le paragraphe 2, pour établir la note de calcul nécessaire au tracé des trois courbes qui constituent le diagramme de Glaser, il faut au préalable, soit, connaître les caractéristiques physiques du revêtement, soit, dans le cas contraire, les calculer à partir des PV d'essais établis par un laboratoire officiel (PV d'essais que le fabricant doit fournir à toutes demandes formulées par le constructeur).

D'après le tableau 1 de [Form. C 7 137], on constate que le coefficient de perméabilité à la vapeur d'eau π s des systèmes d'imperméabilité (appelé, avant la parution de la norme NF P 84 401, «imperméabilisation» ou « étanchéité » quand un voile d'armature y est marouflé) peut varier de : 0,2898 · 10–4 à 1,2888 · 10–4 g/m · h · mmHg.

Le DTU 42.1 (norme NF EN 1062-1, peinture et vernis, oct 2004) précise les prescriptions minimales du revêtement en partie courante : épaisseur sèche théorique totale « minimale » du feuil (0,2 à 0,6 mm) en fonction de la classe, (I1 à I4) du système appliqué.

En théorie, la résistance de diffusion à la vapeur d'eau R D syst. du sytème peut être ainsi « bornée » :

.

Les PV d'essais indiquent, d'une part, la préparation des éprouvettes effectuée dans le laboratoire officiel par un technicien du fabricant précisant les consommations...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DAHAN (P.) -   Pathologie de l'humidité. Paroi simple. Phénomène de condensation.  -  [C 7 130], base documentaire Pathologie – Démolition (2008).

  • (2) - DAHAN (P.) -   Pathologie de l'humidité. Paroi simple. Cas concret : un voile en béton.  -  [C 7 132], base documentaire Pathologie – Démolition (2008).

  • (3) - DAHAN (P.) -   Pathologie de l'humidité. Paroi simple. Exemples courants.  -  [C 7 134], base documentaire Pathologie – Démolition (2008).

  • (4) - DAHAN (P.) -   Pathologie de l'humidité. Paroi simple.  -  [Doc. C 7 134], base documentaire Pathologie – Démolition (2008).

  • (5) - DAHAN (P.) -   Pathologie de l'humidité. Paroi simple.  -  [C 7 137], base documentaire Pathologie – Démolition (2008).

1 À lire également dans nos bases

LUCAS (T.) - Dégradation, durabilité des peintures. - [COR 510], base documentaire Corrosion. Vieillissement (2007).

WYART (D.) - Polystyrène expansé ou PSE. - [AM 3 341], base documentaire Plastiques et composites (2008).

HAUT DE PAGE

2 Normes et standards

NF DTU 42.1 (2007), Travaux de bâtiment – Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques – Partie 1-2 : critères généraux de choix des matériaux – Partie 2 : cahier des clauses spéciales – Référence commerciale des parties P1-1, P1-2 et P2 du NF DTU 42.1 de novembre 2007 (indice de classement : P84-404).

NF EN 1062-1 (2004), Peintures et vernis – Produits de peinture et systèmes de revêments pour maçonnerie et béton extérieurs – Partie 1 : classification (indice de classement : T34-721-1).

NF EN 1062-11 (2002), Peintures et vernis – Produits de peinture et systèmes de revêtement pour maçonnerie et béton extérieurs – Partie 11 : méthodes de conditionnement avant essais (indice de classement : T34-721-11).

NF EN 1062-3 (2008), Peintures et vernis – Produits de peinture et systèmes de revêtements pour maçonnerie...

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