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Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European Engineer, ex-professeur à l'ESTP
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Lire l’articleINTRODUCTION
L'étude hygrothermique d'un mur simple (voile en béton de 16 cm, voir dossier [C 7 132]) nous a permis d'appréhender son comportement face aux agressions des agents naturels que sont la chaleur et l'eau, agissant séparément ou ensemble sous toutes leurs formes.
Dans ce dossier, nous allons trouver « les notes de calcul » de quelques parois simples, couramment utilisées en construction de bâtiments à usage d'habitations et/ou à usage industriel, ainsi que leurs « diagrammes de Glaser » correspondants, en période hivernale.
À la suite, quelques commentaires expliciteront la pathologie potentielle dominante des murs constitués principalement par des parpaings creux, du béton cellulaire, de la brique pleine ou creuse, de la pierre calcaire demi-ferme, de la pierre calcaire dure ou encore des joints de hourdage.
Les conditions climatiques retenues dans ce dossier sont les suivantes :
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en hiver :
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à l'extérieur : T e ≥ – 10 oC et HR e ≥ 90 % ou 95 %,
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à l'intérieur : T i ≥ + 19 oC et HR i ≥ 60 % ;
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en été :
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à l'extérieur : T e ≥ + 40 oC,
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à l'intérieur : T i ≥ + 24 oC ;
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en température moyenne de référence :
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à l'extérieur : T e ≥ + 15 oC,
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à l'intérieur : T i ≥ + 22 oC.
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Elles permettent le calcul des chocs thermiques dans des conditions hygrothermiques extrêmes applicables à l'ensemble du territoire national.
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8. Conclusion
Cette approche pratique, dans le domaine du bâtiment, du phénomène complexe que reste la migration de la vapeur d'eau à travers « une paroi simple » n'est pas exhaustive pour l'ensemble des parois.
L'étude doit être conduite au cas par cas.
Néanmoins, une fois le diagnostic pathologique établi, une ou des solutions de réfection peuvent être envisagées, en admettant, évidemment, que la mise en œuvre sera effectuée dans les règles de l'art. Une étude hygrothermique devra démontrer et confirmer (avant toute mise en chantier) que la solution envisagée a ou n'a pas toutes les chances d'atteindre l'objectif fixé.
En changeant quelques paramètres, ce process peut être reconduit pour d'autres parois, aussi bien verticales qu'horizontales, opaques ou vitrées, et avec des conditions climatiques différentes.
Comme tout calcul, les chiffres qui en résultent ont une rigueur mathématique qui reflète l'instant donné alors que, dans la nature, les phénomènes restent éminemment variables dans le temps et dans l'espace.
Il faut donc rester prudent dans l'interprétation des résultats d'un seul calcul, qu'il soit favorable ou non.
lorsque le diagramme considéré démontre qu'il y a condensation (superficielle et/ou interne), ce n'est pas pour autant qu'il faut conclure sur la venue de pathologies : celles-ci restent « potentielles ».
Par contre, si le bilan annuel, pour cette paroi, conduit à une quantité d'eau condensable supérieure à celle évaporable, les pathologies potentielles deviendront à plus ou moins court terme « des pathologies réelles ».
Il faut donc, pour pouvoir « statuer » sur le comportement futur de l'ouvrage, (dans des conditions climatiques aussi proches que possible de la réalité), établir des diagrammes en nombres significatifs qui permettent d'appréhender le comportement de cet ouvrage confronté aux hypothèses hygrothermiques extrêmes pour un lieu et/ou un usage donné.
Dans cet article, nous avons appréhendé les réactions de quelques parois courantes « simples » soumises aux variations climatiques extérieures extrêmes (minimales et maximales) compte tenu de conditions hygrothermiques intérieures définies et en fonction des caractéristiques physiques des matériaux qui les constituent.
Cette approche scientifique, fondée sur des diagrammes de Glaser, nous a permis de comprendre...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - DTU Th-K 77 - Règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction. - CSTB, no 1478 de nov. 1977 et no 1512 de juin 1978.
-
(2) - Direction générale de l'Urbanisme de l'Habitat et de la Construction - Réglementation thermique 2005 (RT 2005). - Disponible sur Internet : http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/rt2005_version09102006.pdf (consultation mars 2008).
-
(3) - CRETINON (B.) - Paramètres hygrométriques. - [R 3 047] Techniques de l'Ingénieur, base documentaire Mesures physiques (2004).
NORMES
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Travaux de bâtiment – Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques – Partie 1-2 : critères généraux de choix des matériaux – Partie 2 : cahier des clauses spéciales – Référence commerciale des parties P1-1, P1-2 et P2 du NF DTU 42.1 de novembre 2007 (indice de classement : P84-404). - NF DTU 42.1 - 2007
-
Matériaux et produits pour le bâtiment – Propriétés hygrothermiques – Valeurs utiles tabulées (indice de classement : P50-757). - NF EN ISO 10456 - juin 2008
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Performance hygrothermique des composants et parois de bâtiments – Température superficielle intérieure permettant d'éviter l'humidité superficielle critique et la condensation dans la masse – Méthodes de calcul (indice de classement : P50-766), norme élaborée sous mandat donné au CEN par la commission dans le cadre de la directive européenne 89/106. - NF EN ISO 13788 - 2013
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Briques creuses de terre cuite (indice de classement : P13-301). - NF P13-301 - 1974
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Éléments de maçonnerie en terre cuite – Briques pleines ou perforées et blocs perforés en terre cuite à enduire – Prescriptions et méthodes...
ANNEXES
Directive européenne 89/106 du 1er décembre 1988 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres concernant les produits de construction.
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RT 2005 http://www.rt2005.com/sw11238.asp
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