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1 - EXIGENCES DE CONSTRUCTION

2 - EXIGENCES FONCTIONNELLES

3 - EXIGENCES DE COMPATIBILITÉ ÉLECTROMAGNÉTIQUE

4 - EXIGENCES DE SÉCURITÉ PHOTOBIOLOGIQUE

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : C3342 v1

Exigences de sécurité photobiologique
Exigences de conception des blocs autonomes d’éclairage de sécurité

Auteur(s) : Sébastien POINT

Relu et validé le 10 sept. 2021

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RÉSUMÉ

L'éclairage de sécurité est destiné à prendre le relais de l'éclairage normal en cas de défaillance du réseau de distribution électrique afin de limiter les mouvements de panique éventuels et, si besoin, de permettre l'évacuation des bâtiments. La fiabilité et la qualité de l'éclairage fourni sont donc des critères primordiaux à prendre en compte lors de la conception des luminaires d'éclairage de sécurité. Dans cet article, sont détaillés les exigences normatives principales que doivent respecter les blocs autonomes d'éclairage de sécurité d'un point de vue mécanique, électrique, photométrique et fonctionnel. Sont également abordés les questions de compatibilité électromagnétique et d'exposition aux rayonnements visibles.

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Auteur(s)

  • Sébastien POINT : Docteur-Ingénieur / Responsable Laboratoire de qualification et de recherche technologique - Centre R&D Éclairage de sécurité, Cooper Sécurité SAS groupe EATON, France

INTRODUCTION

La réglementation française prévoit que l’éclairage d’un bâtiment soit électrique et composé obligatoirement d’un éclairage normal et d’un éclairage de sécurité. Ce dernier est défini comme un éclairage « alimenté par une source de sécurité en cas de disparition de la source normale ». On subdivise cet éclairage de sécurité en deux fonctions distinctes :

  • l’éclairage d’évacuation, qui assure un balisage statique vers l’extérieur ;

  • l’éclairage anti-panique, destiné à limiter la panique des occupants d’un local en cas de coupure du secteur et à éviter ainsi des mouvements de foules dangereux dans l’obscurité.

Sont fixées réglementairement :

  • la durée de fonctionnement minimale (dite « assignée ») de l’éclairage de sécurité (1 heure) ;

  • les sources d’énergies autorisées pour alimenter l’éclairage de sécurité pendant cette durée assignée, en l’occurrence une batterie d’accumulateurs déportée, ou incorporée, au luminaire de sécurité.

L’emplacement de la batterie d’accumulateurs définit donc deux types de luminaires de sécurité distincts :

  • les luminaires à source centralisée (batterie déportée commune à plusieurs luminaires), destinés plutôt aux grandes installations ;

  • les blocs autonomes d’éclairage de sécurité, en abrégé BAES (batterie incorporée dans chaque luminaire), destinés plutôt aux installations de petite ou moyenne taille.

La norme NF EN 60598-2-22 est désignée par le règlement comme norme de conception des luminaires à sources centrales et des BAES. Pour ces derniers, le règlement requiert également l’application des normes de la série NF C 71-8xx.

On se propose, dans cet article, de présenter une synthèse des exigences normatives auxquelles sont soumis les BAES, qui doivent répondre à la norme NF EN 60598-2-22 et, selon la fonction, aux normes NFC 71-800 (fonction d’évacuation), NFC 71-801 (fonction anti-panique), ou NFC 71-805 (BAES pour bâtiments d’habitation également appelés BAEH), ainsi qu’à la norme NF C 71-820 pour les BAES effectuant des auto-tests.

L’objectif visé n’est pas de décrire de manière exhaustive l’ensemble des articles de toutes les normes applicables aux BAES, mais plutôt de dégager la philosophie de conception et de souligner les points sur lesquels il faut être vigilant.

Nous aborderons, en fin d’article, les problématiques de la compatibilité électromagnétique et de l’exposition humaine à la lumière bleue appliquée aux blocs à LEDs.

Dans le texte, nous appellerons indifféremment « bloc » tout BAES, à moins qu’il ne soit nécessaire de faire la distinction entre BAES d’évacuation, BAES anti-panique et BAEH.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c3342


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4. Exigences de sécurité photobiologique

  • Rappels physiologiques

    Chez l’homme, la vision diurne est assurée par environ 5 millions de cellules, appelées cônes, tapissant le fond de la rétine. En périphérie de cette dernière, 120 millions de cellules appelées « bâtonnets » permettent, quant à elles, la vision nocturne.

    Les études  montrent que des doses importantes de lumière bleue au niveau de la rétine perturbent le cycle visuel, en provoquant la formation de radicaux libres toxiques et d’oxygène singulet qui endommagent, notamment, cônes et bâtonnets et entrainent potentiellement l’apparition d’une photorétinite.

  • Aspects normatifs

    L’évaluation de ce risque – communément désigné par l’acronyme BLH pour Blue Light Hazard – est pris en compte par le standard CEI 62471 qui décrit les niveaux et les méthodes de mesure du risque photobiologique des sources de radiations optiques incohérentes à large spectre, depuis l’ultraviolet jusqu’à l’infrarouge. Sa mise en œuvre dans le cadre spécifique du risque rétinien en lumière bleue produite par des luminaires est décrite dans la CEI 62778.

    L’évaluation de ce risque apparaît justifiée dans le cas d’utilisation de luminaires à WPCLEDs, lesquelles combinent :

    • une forte composante bleue ;

    • un faible angle d’émission, comparativement aux sources incandescentes ou fluorescentes ;

    • une puissance lumineuse importante.

    En pratique, ce standard préconise que la luminance énergétique spectrique L  (λ) de la source lumineuse à évaluer soit mesurée à l’intérieur du champ visuel de l’œil en mouvement, puis pondérée par la fonction de pondération en lumière bleue B  (λ).

    La valeur de luminance « efficace » peut alors être obtenue par intégration du produit L  (λ)B  (λ) sur le spectre visible, puis comparée à des seuils définissant les groupes de risque (de RG0 à RG3). Cette luminance efficace s’éloigne...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CHATEAU (M.) -   Essais d’isolement – Mesures diélectriques, ne vous laissez pas influencer  -  Mesures 669 (1994).

  • (2) - PEDOUSSAT (C.) -   Modélisation auto-cohérente de la pulvérisation cathodique dans les décharges luminescentes basse pression  -  Thèse de doctorat : physique, Université Paul Sabatier, Toulouse (1999).

  • (3) - CACHONCINLLE (C.), ZISSIS (G.) -   La révolution technologique de l’éclairage  -  Revue de l’électricité et de l’électronique, Numéro 4 (2012).

  • (4) - POINT (S.) -   Étude et optimisation d’enseignes lumineuses sans mercure excitées en régime d’impulsions électriques  -  Thèse de doctorat : physique, Université d’Orléans (2008).

  • (5) - FLOYD (P.), ZAROGIANNIS (P.), CRANE (M.), TARKOWSKI (S.), BENCKO (V.), POSTLE (M.) -   Risks to Health and the Environnement Related to the Use of Mercury Products  -  Rapport Final pour la commission européenne (2002).

  • ...

NORMES

  • Luminaires. Parties 1 : Exigences générales et essais. - NF EN 60598-1 UTE/AFNOR - 2009

  • Luminaires. Parties 2-22 : Règles particulières Luminaires pour éclairage de secours. - NF EN 60598-2-22 UTE/AFNOR - 2000

  • Aptitude à la fonction des blocs autonomes d’éclairage de sécurité d’évacuation dans les ERP, ERT soumis à réglementation. - NF C 71-800, UTE/AFNOR - 2000

  • Aptitude à la fonction des blocs autonomes d’éclairage de sécurité d’ambiance dans les ERP, ERT soumis à réglementation. - NF C 71-801, UTE/AFNOR - 2000

  • Aptitude à la fonction des blocs autonomes d’éclairage de sécurité pour bâtiments d’habitation soumis à réglementation. - NF C 71-805, UTE/AFNOR - 2000

  • Système de test automatique pour appareil d’éclairage de sécurité. - NF C 71-820, UTE/AFNOR - 1999

  • ...

1 Réglementation

Arrêté du 25 Juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP) (version consolidée du 1er janvier 2012).

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