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Article

1 - BÉTONS PROJETÉS

2 - BÉTONNAGE PAR TEMPS FROID

3 - BÉTONNAGE PAR TEMPS CHAUD

4 - BÉTONNAGE EN GRANDE MASSE

5 - MISE EN PLACE DES BÉTONS SOUS L’EAU

6 - ESSORAGE DU BÉTON PAR LE VIDE (VACUUM CONCRETE)

  • 6.1 - Principes de l'essorage
  • 6.2 - Choix des matériels
  • 6.3 - Amélioration des caractéristiques du béton

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : C2230 v4

Mise en place des bétons sous l’eau
Béton hydraulique – Mise en œuvre – Bétonnages spéciaux

Auteur(s) : Wilfried PILLARD

Date de publication : 10 juin 2016

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RÉSUMÉ

L’amélioration de la connaissance de la chimie du béton (développement de nouveaux bétons à adjuvantation particulière) et du développement des technologies de mise en œuvre permettent d’envisager des règles de coulage adaptées aux chantiers actuels dans des environnements particuliers.

On s’intéresse dans cet article à la technique de béton projeté en mettant en avant le cas de la projection par voie sèche et par voie mouillée. Il est abordé aussi le cas du bétonnage en grande masse, du bétonnage sous l’eau et de l’essorage du béton par le vide. Enfin, les conditions climatiques sont traitées au travers des conditions définissant les règles à adopter pour ce qui est du bétonnage par temps froid et temps chaud.   

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Auteur(s)

INTRODUCTION

Ce quatrième article traite des bétonnages réalisés dans des conditions spéciales et répondant à des cahiers des charges particuliers :

  • les bétons mis en place par projection sur chantiers neufs (galeries de tunnels ou renforcement de parois rocheuses), ou sur chantiers de réparation (bâtiments, ouvrages d’art ou galeries techniques) ;

  • les bétons courants mis en œuvre dans des conditions climatiques sévères (chaud ou froid) ;

  • les bétons coulés en grande masse (parties d’ouvrage ou barrage) ;

  • les bétons mis en place dans l’eau ;

  • et la technique particulière de béton amélioré par essorage sous vide.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v4-c2230


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5. Mise en place des bétons sous l’eau

Il est fréquemment constaté des décohésions de matériau lors du coulage sous l'eau avec un béton traditionnel. Il se produit une séparation du mortier et des gravillons, et un lessivage de la laitance. Cependant, le recours au bétonnage sous l'eau est incontournable pour tous les travaux maritimes et hydrauliques (construction ou renforcement de fondations immergées, d'assises pour superstructures, de digues, de canaux…).

L'addition de colloïde actif permet parfois de restreindre ces problèmes de décohésion.

5.1 Béton immergé traditionnel

Pour limiter le délavage d'un béton coulé sous l'eau, certaines règles doivent être appliquées pour le choix des constituants et la composition du béton.

L'ouvrabilité du matériau doit être privilégiée pour conduire à la compacité maximale en place par simple serrage gravitaire.

  • Il est nécessaire de disposer au minimum de 425 kg d'éléments fins inférieurs à 80 µm/m3 de béton en place pour assurer sa bonne tenue à l'état frais. Ce taux d'éléments fins est atteint avec le ciment, des additions minérales, ou les fines apportées par le sable (sables concassés non lavés). Les additions bénéficiant du droit d'usage de la marque NF peuvent être partiellement prises en compte avec le ciment sous l'appellation de liant équivalent.

  • Au niveau des granulats, il est conseillé d'utiliser des dosages en sable et gravillons dans des proportions telles que la fraction < 4 mm, ou sable, rapportée à la fraction > 4 mm, ou gravillon, soit de l'ordre de 0,9.

  • Plusieurs adjuvants peuvent être utilisés suivant les méthodes de mise en œuvre :

    • les plastifiants réducteurs d'eau, pour obtenir des bétons très plastiques, tout en travaillant avec des rapports eau efficace sur liant équivalent inférieurs aux valeurs spécifiées par l'annexe NAF de la norme NF EN 206/CN ;

    • les superplastifiants pour obtenir des bétons fluides ou des bétons auto-plaçants avec ajout éventuel d'agents de viscosité ;

    • les retardateurs de prise permettant le maintien de la plasticité du béton et de son bon écoulement lors de la formation du bulbe sous l'eau, jusqu'à remplissage complet...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Le grand livre des bétons – sous la direction de Laetitia d’Aloia-Schwartzentruber et Jean-Michel Torrenti, Éditions Le Moniteur (décembre 2014).

  • (2) - GEROMEY (S.) -   Évaluation des paramètres d’obtention de la qualité des bétons projetés utilisés dans des soutènements provisoires, des revêtements définitifs et des renforcements d’ouvrages.  -  Thèse de l’INSA de Lyon (juillet 2003).

  • (3) -   La technologie et la mise en œuvre du béton projeté renforcé de fibres – AFTES.  -  Revue Tunnel et Ouvrages souterrains n° 126 (nov. et déc. 1994).

  • (4) - SANTIAGO (M.O.) -   *  -  . – Ciments, bétons, plâtres, chaux, n° 795 – 2/92, p. 121-124.

  • (5) - RESSE (C.), VENUAT (M.) -   « Projection des mortiers, bétons et plâtres ».  -  Techniques et applications au Bâtiment et aux TRAVAUX PUBLICS, 382 pages (1981).

  • ...

NORMES

  • Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie – béton projeté. - NF P 95-102 -

  • Béton projet – Partie 1 : définitions, spécifications et conformité. - NF EN 14487-1 -

  • Béton projeté – Partie 2 : exécution. - NF EN 14487-2 -

  • Essais pour béton projeté – Partie 1 : échantillonnage de béton frais et de béton durci. - NF EN 14488-1 -

  • Essais pour béton projeté – Partie 2 : résistance à la compression au jeune âge du béton projeté. - NF EN 14488-2 -

  • Essais pour béton projeté – Partie 3 : résistances à la flexion (au premier pic, ultime et résiduelle) d’éprouvettes parallélépipédiques en béton renforcé par des fibres. - NF EN 14488-3 -

  • Essais pour béton...

1 Annuaire

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1.1 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)

  • STREES – Syndicat national des entrepreneurs spécialistes des travaux de réparation et de renforcement des structures

    http://www/strees.org

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