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René BONNEFILLE : Professeur d’Hydraulique maritime à l’École Nationale Supérieure des Techniques Avancées et à l’École Nationale des Ponts et Chaussées - Docteur ès Sciences - Ingénieur de l’École Nationale Supérieure d’Électrotechnique et d’Hydraulique de Toulouse
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le milieu marin est toujours agité ; cette agitation se manifeste principalement sous forme de phénomènes de grande période de l’ordre de grandeur de la demi-journée ou de la journée : les marées, et sous forme de phénomènes de courte période : la houle et les seiches. La marée est d’origine astronomique. La houle est engendrée par le vent. Les seiches sont les oscillations qui affectent certains bassins portuaires ou golfes ; elles ont une période de l’ordre de grandeur de la minute ; elles peuvent être dues à des variations des conditions météorologiques.
Des courants accompagnent ces agitations : les courants de marée, relativement faibles loin des côtes, peuvent atteindre des vitesses de plusieurs mètres par seconde près des côtes. Ils affectent pratiquement toute la profondeur d’eau avec la même intensité. Comme ils varient lentement dans le temps, ils peuvent être considérés comme constants à l’échelle de l’heure.
Les courants de houle sont alternatifs et très forts lors des tempêtes (plusieurs mètres par seconde). Ils affectent surtout la tranche d’eau située près de la surface (de 5 à 10 m d’épaisseur) ; leur importance décroît avec la profondeur.
Enfin, il existe des courants de faible vitesse (5 à 30 cm par seconde) dus à l’entraînement des eaux superficielles par le vent, ou aux différences de densité de l’eau liées aux variations de salinité ou de température.
Le lecteur pourra se reporter aux articles [C 182] et [C 180] dans le traité « Construction ».
VERSIONS
- Version archivée 1 de févr. 1977 par René BONNEFILLE
- Version archivée 2 de nov. 1988 par René BONNEFILLE
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Houle
2.1 Théories de la houle
La surface de la mer présente généralement une suite indéfinie d’ondulations parallèles presque identiques qui se propagent de façon sensiblement uniforme vers le rivage.
On appelle « houle » cet ensemble d’ondulations ou de vagues (figure 10).
Plus précisément, on appelle creux ou hauteur H la dénivellation maximale entre une crête et un creux successif, longueur d’onde L la distance qui sépare deux crêtes successives, cambrure le rapport H / L. La période T de la houle est le temps qui sépare le passage de deux crêtes successives en un point fixe. La vitesse moyenne de propagation des crêtes, c’est-à-dire L / T, est appelée célérité c.
La hauteur de la houle en période de tempête est de l’ordre de quelques mètres ; elle ne dépasse pas une quinzaine de mètres sur le globe terrestre. La longueur d’onde de la houle varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres. La période varie de 3 à 20 s selon les dimensions de la mer. La cambrure de la houle est toujours de l’ordre de quelques pour-cent, elle ne peut théoriquement pas dépasser 14 %, mais elle est toujours plus faible car la houle déferle avant qu’elle n’atteigne cette valeur.
De nombreuses et diverses théories mathématiques ont été établies pour expliquer et calculer la houle régulière . Mais la surface de la mer est beaucoup plus compliquée que celle décrite par la théorie. La houle réelle résulte d’un ensemble d’oscillations diverses qui chacune s’apparente individuellement à la houle théorique. La houle est une oscillation qui n’intéresse que la partie superficielle du fluide. Elle se propage sans...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - BONNEFILLE (R.) - Cours d’hydraulique maritime - (3e éd.) Masson (1992).
-
(2) - ROLLET de L’ISLE - Observation, étude et prédiction des marées - Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (1905).
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(3) - MICHE (R.) - Mouvements ondulatoires de la mer en profondeur croissante ou décroissante - Ann. Ponts et Chaussées (F) (juin-août 1944).
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(4) - MUNK (W.H.) - The solitary wave theory and its application to surf problems - Ann. New York Academy Sci (USA) 51, act 3, p. 376-424 (mai 1949).
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(5) - LAMB (H.) - On sommerfeld’s diffraction problem and on reflection by a parabolic mirror - Proc. London Math. Soc. (2) L IV, p. 190-203 (1906).
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(6) - VALEMBOIS (J.) - Les appareils réalisés à Chatou, pour la mesure de la houle naturelle - Fifth...
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