Mur-rideau cadre
Murs-rideaux - Conceptions traditionnelles

L’initiative de cette conception revient aux façadiers importants dans les années 1980.

• L’ossature est assemblée en module généralement d’une trame (éventuellement 2 trames) sur une hauteur d’étage (ou 2). Le choix d’une trame de 1 ou 2 niveaux se fait souvent en fonction des possibilités de transport et de manutention en atelier et sur chantier. Généralement, il y a un joint creux entre chaque volume de remplissage.

• Les modules sont entièrement fabriqués et assemblés en atelier (y compris vitrage, store, etc.). Généralement transportés sur champ par semi-remorque (surbaissée en cas de module 2 trames), cela oblige à prévoir des calages particuliers et des remplissages pour éviter un glissement par les vibrations lors du transport.

• La pose sur chantier s’effectue en plusieurs phases bien distinctes :

  • pose des attaches sur la structure béton, ou acier, sur l’ensemble de la façade, après avoir fait effectuer un relevé (généralement par un géomètre). Le réglage des attaches se fait avec une lunette et théodolite ;

  • livraison des modules par camion semi-remorque. Puis, avec une grue, on décharge et accroche aussitôt les modules sur le bâtiment. On peut avoir une zone tampon de stockage sur chantier, mais il est plus rentable d’avoir au moins deux remorques pour supprimer la manutention (le tracteur amène chaque matin une remorque pleine et reprend la vide de la veille) ;

  • réglage des modules à suivre, mais par une autre équipe ;

  • dans certains cas, il est nécessaire de poser un joint EPDM d’étanchéité entre les cadres (figure 7 en bas). Cette phase est souvent fastidieuse, c’est pourquoi il existe maintenant des techniques avec plusieurs joints d’étanchéité montés autour du cadre en atelier. Cela supprime complètement cette phase, mais est plus délicat à poser car il faut bien respecter le sens de tuilage des joints (si non les fuites sont assurées). Il existe aussi des techniques de tuilage horizontal du cadre avec un grand joint EPDM qui recouvre le cadre (cette technique fait l’objet de brevets) ;

  • pose des finitions (calfeutrements en nez de dalle, etc.) (figures 6 et 8).

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