Présentation
NOTE DE L'ÉDITEUR
Cet article est la réédition actualisée de l’article C2440 intitulé "Charpentes en bois - Conception" paru en mai 1984 rédigé par Philippe CRUBILÉ
La norme NF EN ISO 2081 de mars 2009 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 2081 (A91-102) "Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques - Dépôts électrolytiques de zinc avec traitements supplémentaires sur fer ou acier" Révision 2018
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN1804 (mai 2018).
RÉSUMÉ
Les ouvrages en bois, par leur naturelle attraction architecturalement esthétique, connaissent depuis ces dernières décades une avancée soutenue en France, auprès du grand public et des maîtres d'ouvrages soucieux du développement durable dans le monde de la construction. Il est établi ici un état de l'art à jour sur la construction à base de bois ou de produits dérivés, ainsi que sur les techniques structurales de réalisation, tout en soulignant les changements apportés par les nouveaux référentiels (norme Eurocode 5) en matière de conception d'ouvrage.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleABSTRACT
Timber structures, thanks to their natural aesthetic, have known a sustainable popularity in France for the last decades, with the general public as well as with their owners, who are concerned with sustainable development on the construction sites. The present paper establishes an updated state of the art report on structural timber and wood-based products, and their technical design, focusing on changes issued from the new standards (Eurocode 5).
Auteur(s)
-
Jacques Long TRINH : Ingénieur ENPC, Dr. Ing. - Président de la Commission-Miroir Eurocode 5
-
Yves Marie LIGOT : Dirigeant du BET LIGOT - Président de l’association IBC Ingénierie Bois Construction - Note de l'éditeur
INTRODUCTION
Les ouvrages en bois, par leur esthétique naturelle, connaissent actuellement en France un essor croissant dans le domaine de la construction. Cela se traduit par une forte pression dans la demande privée de maisons individuelles, et suscite un intérêt certain de la part des donneurs d’ordre en équipements publics, bâtiments collectifs et ouvrages de génie civil. Encore faut-il – tant du côté des demandeurs, que de celui des entreprises de la filière du bois – que soient disponibles des connaissances indispensables et actualisées, afin de pouvoir formuler des objectifs pragmatiques de manière judicieuse et optimisée.
Aujourd’hui, en matière de construction employant les bois traditionnels, et autres matériaux innovants dérivés du bois, la caractérisation des produits et le contrôle des performances intrinsèques, sont de plus en plus largement couverts par la normalisation européenne, améliorant ainsi la fiabilité de la qualité.
Dans ce contexte, la conception des structures en bois et l’évaluation de leurs performances, sont dorénavant régies par l’Eurocode 5 (normes NF EN 1995), des règles de calcul fondées sur le concept des états-limites. Le changement de référentiels, par leur démarche originale, permet d’appréhender plus rationnellement, la sécurité, la prise en compte des influences des majeurs facteurs de solidité et de pérennité des structures en bois.
Tout cela suscite l’intérêt d’une remise à jour des informations sur le sujet. C’est l’objet de la rédaction de cet article.
MOTS-CLÉS
résistance bois Construction architecture bois résistance au feu
KEYWORDS
resistance | timber | Construction Industrie | architecture | wood | fire resistance
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1984 par Philippe CRUBILÉ
DOI (Digital Object Identifier)
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5. Systèmes constructifs
L’emploi du matériau bois sous les trois principales formes (bois massifs, bois lamellé-collé, et panneaux dérivés du bois) permet de combiner au choix différentes méthodes possibles d'assemblage, une large variété de conception des éléments structuraux porteurs et des structures innovantes. Quelques principales typologies sont décrites ci-après.
5.1 Charpentes traditionnelles
Les charpentes, jadis, étaient exécutées avec des assemblages traditionnels. Malgré les exemples de belles charpentes anciennes achevées et pérennes, ces solutions présentent de majeurs inconvénients limitatifs quant à leur domaine d’emploi. Ces assemblages conduisent à des systèmes relativement déformables, sensibles aux efforts dissymétriques ou latéraux (action du vent, tassement des appuis...). Ce sont généralement des connexions bois sur bois, entaillant profondément les pièces, et dont la vérification par calcul est malaisée. Il en résulte des équarrissages importants des pièces constitutives, menant à une consommation de bois nettement supérieure à ce qui serait strictement nécessaire.
La figure 13 montre les types les plus courants de fermes traditionnelles :
-
à poinçons et contrefiches (figure 13a) ;
-
à entraits obliques (figure 13b) ;
-
à entrait retroussé (figure 13c).
Ces systèmes permettent de couvrir des portées de 3,0 à 8,0 et 10,0 m, avec un espacement entre fermes de l'ordre de 3 à 5 m (4 m est l'espacement courant).
Maintenant, ces systèmes traditionnels sont surtout dévolus à des cas courants (combles d'habitations...), ou de recherche d'effets décoratifs, de restauration d'anciens bâtiments...
Pour des charpentes des portées à plus de 6 à 8 m (bâtiments agricoles ou industriels), des systèmes plus performants et plus modernes sont appliqués, dont certains sont décrits ci-après. Ils permettent de réaliser, en même temps, une économie de matière et des constructions offrant de meilleures garanties de stabilité.
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BIBLIOGRAPHIE
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
-
Salon Batimat Reed Expositions Salon international de la construction qui a lieu tous les deux ans à Paris (années impaires)
-
Congrès du Conseil International du bâtiment (CIB)
-
Forum International Bois construction
-
États généraux du bois dans la construction
NF EN 1995...
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