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Article

1 - DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE SOUTERRAINS

2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES ET PROFIL EN LONG

3 - STABILITÉ DES OUVRAGES SOUTERRAINS

4 - ÉQUIPEMENTS D’EXPLOITATION

5 - CREUSEMENT DES SOUTERRAINS

6 - SOUTÈNEMENT

7 - REVÊTEMENT DÉFINITIF

  • 7.1 - Coffrage
  • 7.2 - Bétonnage
  • 7.3 - Étanchéité des revêtements

8 - CONCLUSION

| Réf : C5565 v1

Conclusion
Travaux souterrains

Auteur(s) : Pierre GESTA

Date de publication : 10 nov. 1994

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  • Pierre GESTA : Ingénieur de l’École Centrale de Paris - Ancien Directeur à la SOGEA - Président du Comité technique de l’Association Française des Travaux en Souterrains (AFTES)

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INTRODUCTION

Il est d’usage d’affirmer que les ouvrages souterrains, sans même parler des cavernes naturelles qui abritèrent les hommes préhistoriques et qui servirent de cadre à leurs premières manifestations artistiques, figurent certainement parmi les plus anciennes constructions de l’homme.

Qu’il s’agisse de moyens d’attaque ou de défense comme dans les tunnels de communication secrets des châteaux forts du Moyen Âge, de moyens d’extraction des richesses de la terre dans les galeries des mines ou de moyens de transport comme les aqueducs souterrains des villes romaines, les tunnels étaient déjà connus et utilisés dans la plus lointaine antiquité.

Le tunnel le plus ancien actuellement connu semble bien être celui qui a été construit en Mésopotamie sous l’Euphrate il y a 4 000 ans à l’époque de la reine Sémiramis. D’une longueur de 1 km, il reliait le palais royal de Babylone au temple de Jupiter.

Les civilisations modernes ont élargi l’emploi des tunnels au domaine des communications pour franchir un obstacle qu’il s’agisse d’une chaîne de montagnes, d’un cours d’eau, ou même du cœur d’une ville. Aujourd’hui, des cavités souterraines sont construites pour assurer le stockage de matières encombrantes ou dangereuses (pétrole, gaz), pour décongestionner la surface des villes (parkings souterrains) ou pour loger des unités de production d’énergie (centrales enterrées).

L’importance croissante des considérations d’environnement et la saturation du sol devraient logiquement conduire à un accroissement du nombre des ouvrages souterrains, soit dans le domaine des installations industrielles, soit pour le stockage des déchets, soit pour la protection des populations et des installations vitales en cas de conflit.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c5565


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8. Conclusion

Grâce aux progrès réalisés tant dans le domaine de l’approche théorique des phénomènes en mécanique des sols et des roches que dans celui de la technologie de l’abattage mécanique ou à l’explosif grâce au perfectionnement des engins dont on dispose et grâce aussi aux nouvelles techniques de soutènement plus directement adaptées aux conditions rencontrées, les travaux souterrains sont certainement l’une des branches des travaux publics qui ont évolué de façon la plus spectaculaire au cours des vingt dernières années.

Dans ces trois domaines :

  • théorie du soutènement et du revêtement ;

  • creusement mécanisé, prédécoupage ;

  • soutènement « à la carte » au fur et à mesure du creusement ;

des progrès considérables ont été accomplis qui rejaillissent d’ailleurs les uns sur les autres et ne s’expliquent pas les uns sans les autres.

Ils ont permis, à la fois, d’améliorer la sécurité pendant les travaux, de réduire les délais d’exécution et aussi les coûts.

Ainsi le soutènement, grâce aux mesures systématiques de convergence, peut être mieux adapté aux conditions réelles ; la combinaison des différents types de soutènement (béton projeté, cintres légers, boulons) permet de mieux faire participer le terrain à la résistance de l’ensemble et doit donc conduire à des économies sensibles. Cette plus vaste palette de soutènements et leur efficacité permettent aussi de restreindre les cas d’utilisation de la méthode de creusement en sections divisées, toujours très onéreuse.

Enfin, les progrès des tunneliers à attaque ponctuelle ou globale (cf. article spécialisé dans ce traité) ont permis, dans bien des cas, de pulvériser les records de vitesse de creusement, en contrepartie de certains échecs dus aux difficultés d’adaptation de ce type de matériel à des conditions géologiques imprévues ou trop variables.

Certains tunneliers pleine face peuvent ainsi réaliser, lorsque les conditions sont relativement homogènes, des avancements de l’ordre de 2 000 m par mois, dans des diamètres de l’ordre de 6 m. Il serait toutefois dangereux d’extrapoler de tels résultats en l’absence d’une reconnaissance géologique et géotechnique très...

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