Bibliographie & annexes
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English
Auteur(s)
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Abdelkader GAÏD : Docteur ès sciences - Chef de département Véolia eau - Direction technique Véolia eau
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La pollution des eaux d'une réserve naturelle (superficielle ou profonde) a pour conséquence la perturbation, à plus ou moins longue échéance, de l'équilibre biologique de cette eau, ce qui la rendra susceptible de provoquer des dommages ou des désordres.
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- Version archivée 2 de févr. 2014 par Jean-Marc BERLAND
- Version courante de avr. 2024 par Jean-Marc BERLAND
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Pollution
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2. Étapes du traitement
2.1 Prétraitement
Tout traitement de dépollution doit comporter ce qu'il est convenu d'appeler un « prétraitement » qui consiste en un certain nombre d'opérations mécaniques ou physiques destinées à extraire le maximum d'éléments dont la nature et la dimension constitueraient une gêne ultérieurement. Ces opérations sont : le dégrillage, le dessablage et le déshuilage.
L'eau brute passe à travers des grilles composées de barreaux placés verticalement ou inclinés de 60 à 80˚ sur l'horizontale. L'espacement des barreaux varie de 6 à 100 mm. La vitesse moyenne de passage entre les barreaux est comprise entre 0,6 et 1 m/s.
Le nettoyage de la grille est généralement mécanique. Il est réalisé par un râteau solidaire d'un chariot qui se déplace de bas en haut le long d'une crémaillère ou entraîné par deux câbles (figure 1).
Le fonctionnement du dispositif de nettoyage peut être commandé par une temporisation ou/et à partir d'un indicateur de perte de charge différentiel. Les matériaux de dégrillage constituent un produit gênant qui est composté ou évacué par camions.
HAUT DE PAGE
Le dessablage s'effectue sur des particules de dimensions supérieures à 200 µm. La vitesse de sédimentation se calcule par la loi de Stokes (chute libre). On calcule la section du dessableur de manière que la vitesse de l'eau ne descende pas au-dessous de 0,30 à 0,20 m/s ; on évite ainsi que les matières organiques se déposent en même temps que les sables.
Les ouvrages à prévoir pour obtenir une vitesse d'écoulement de 0,30 m/s sont, par ordre d'importance :
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les dessableurs couloirs (à écoulement rectiligne), dont la vitesse d'écoulement est variable ou constante ;
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les dessableurs circulaires, à alimentation tangentielle ou à brassage mécanique...
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Étapes du traitement
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - BECHAC (J.-P.), BOUTIN (P.), MERCIER (B.), NUER (P.) - Traitement des eaux usées - . Eyrolles (1987).
-
(2) - Degrémont - Mémento technique de l'eau - . 10e éd., 2 vol., Lavoisier (2005).
-
(3) - Eau et les collectivités locales - . Compagnie Générale des Eaux et IAURIF eds. Éditions du Moniteur (1991).
-
(4) - DIVET (L.), SCHULHOF (P.) - Le traitement des eaux - . Collection Que sais-je ? no 1874, PUF, Paris (1980).
-
(5) - MARTIN (G.) - Point sur l'épuration et le traitement des effluents. Eau-Air - : – vol. 1. Problèmes biologiques généraux. Technique et Documentation (1982). – vol. 2. Bactériologie et milieux aquatiques. Aspects écologiques et sanitaires (2 t.). Techniques et Documentation (1985). – vol. 3. Phosphore. Technique et Documentation (1987). – vol. 4. Odeurs et désodorisation. Technique et Documentation (1990).
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NORMES
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Qualité de l'eau. Détermination de la demande chimique en oxygène (DCO). - NF T90-101 - 2001
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Qualité de l'eau. Dosage des matières en suspension. Méthode par centrifugation. - NF T90-105-2 - 1997
-
Qualité de l'eau. Dosage du phosphore. Dosage spectrométrique à l'aide du molybdate d'ammonium. - NF EN ISO 6878 - 2005
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Qualité de l'eau. Dosage des matières en suspension. Méthode par filtration sur filtre en fibres de verre. - NF EN 872 - 2005
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Qualité de l'eau. Dosage de l'azote Kjeldahl. Méthode après minéralisation au sélénium. - NF EN 25663 - 1994
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Qualité de l'eau – Détermination de la demande biochimique en oxygène après n jours (DBOn) – Partie 1 : méthode par dilution et ensemencement avec apport d'allylthio-urée. - NF EN 1899-1 - 1998
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Qualité de l'eau – Détermination de la demande biochimique en oxygène...
Ces nouvelles normes françaises ont été éditées à partir du décret no 94-469 du 3 juin 1994, des arrêtés du 22 décembre 1994 et des recommandations du ministère chargé de l'environnement en date du 12 mai 1995 relatives à l'assainissement des eaux usées urbaines et tenant compte de la directive de la Communauté européenne, ainsi que la circulaire DE/SDPGE/BLP du 6 novembre 2000 relative à la surveillance des ouvrages de collecte de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 2224-8 et L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales.
Arrêté du 10 décembre 1991 pris en exécution de l'article 10 (1er alinéa) du décret no 75-996 du 28 octobre 1975 portant application des dispositions de l'article 14-1 de la loi du 16 décembre 1964 modifiée, relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution.
Décret no 94-469 du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées mentionnées aux articles L372-1-1 et L372-3 du code des communes.
Arrêté ministériel du 23 novembre 1994 portant délimitation des zones sensibles pris en application du décret no 94-469 du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées mentionnées aux articles L372-1-1 et L372-3 du code des communes.
Arrêté ministériel...
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