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Auteur(s)
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Alain CARRÈRE : Directeur Technique, Bureau d’Ingénieurs Conseils COYNE et BELLIER
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Dans cet article, nous traiterons des différents types, des rôles du barrage et des problèmes qui subsistent après leur mise en œuvre.
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5. Organes hydrauliques fonctionnels et annexes
5.1 Évacuateurs de crues
Il s’agit du ou des organes hydrauliques qui permettent de relâcher à l’aval tout ou partie d’une crue survenant de l’amont, de telle sorte que la sécurité du barrage ne soit pas mise en question pendant cet épisode.
Dans les aménagements qui ont un but de protection de l’aval contre les crues, une partie du volume de celles-ci est stockée temporairement dans la tranche supérieure du réservoir ; dans ce cas, le débit maximal sortant est réduit à une fraction du débit entrant et, en contrepartie, la durée de déversement est plus longue que la crue elle-même. On pourrait penser à généraliser ce principe et faire des économies sur l’évacuateur en accroissant la partie du réservoir consacrée à l’amortissement. En réalité, le risque lié à des fortes crues se suivant à court intervalle de temps augmenterait ainsi considérablement ; c’est pourquoi on s’impose en général que l’évacuateur puisse passer au moins 30 à 50 % du débit de pointe de la crue.
Dans tous les cas, le dimensionnement se réfère à la crue de projet définie par l’hydrologie ; on adopte soit la crue de période de récurrence 10 000 ans, soit la « crue maximale probable » définie sur des bases déterministes ; les ouvrages en béton, moins sensibles aux effets d’une submersion, se voient parfois affecter une crue de projet de période plus courte : 1 000 à 5 000 ans, selon leur taille et les risques potentiels à l’aval.
Dans sa version la plus simple, l’évacuateur de crues est un simple déversoir ou trop-plein, qui laisse passer tout le volume de la crue qui n’a pas pu être stocké temporairement dans le réservoir. Le flot, après avoir franchi le déversoir, est conduit à l’aval, soit par un coursier incliné qui s’achève dans un bassin à ressaut de dissipation de l’énergie (on évite ainsi d’endommager le cours aval de la rivière et de mettre en danger les rives), soit par un système dit à saut de ski, qui a pour effet de lancer l’eau le plus loin possible du pied aval du barrage, là où l’impact n’est pas dommageable. Les barrages en béton peuvent facilement supporter leurs évacuateurs ; les remblais en revanche s’y prêtent mal ; on place alors ceux-ci sur les rives, ou bien encore on les réalise en...
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