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Auteur(s)
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Jean-Claude LEHUREAU : Ingénieur de Recherches au Laboratoire Central de Recherches (LCR) de Thomson-CSF
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’enregistrement magnétique est un secteur d’activités considérable ; son importance dans le secteur informatique est comparable; si ce n’est supérieure, à celle du silicium. Paradoxalement, une approche physique au problème de l’enregistrement est rarement faite en Occident, au profit d’une approche plus phénoménologique. Cela peut s’expliquer par l’importance économique des systèmes à têtes volantes (Winchester) qui sont essentiellement limités en résolution par la séparation entre tête et média. Au Japon, au contraire, le développement de systèmes au contact (magnétoscope, disque souple) a permis de mieux cerner les limites théoriques de la densité d’enregistrement.
Aujourd’hui la hauteur de vol des têtes décroît grâce à une meilleure modélisation des flux aérodynamiques, la densité transversale augmente grâce à l’introduction de techniques de poursuite dynamique des pistes. L’augmentation de densité d’enregistrement nécessite de plus en plus la connaissance des limites théoriques de sensibilité des têtes magnétiques.
L’augmentation de densité passe aussi par une amélioration des médias. La notion de champ développé par un média à sa surface est encore peu développée ; elle permettrait pourtant de mieux différencier les milieux à forte coercivité, tels que les milieux à aimantation longitudinale, des milieux à forte anisotropie tels que les milieux à aimantation perpendiculaire.
Les vecteurs sont en caractères gras, c’est-à-dire
est noté B .
Le lecteur pourra également consulter les articles :
-
Théorie du magnétisme [D 175] dans le traité Génie électrique ;
-
Ferromagnétisme [E 1 730] dans le traité Électronique et Introduction aux techniques d’enregistrement Introduction aux techniques d’enregistrement dans le présent traité.
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Rappels6. Conclusion
6.1 Évolution de l’enregistrement magnétique
L’enregistrement magnétique est aujourd’hui une technologie établie dont les courbes de croissance en densité sont bien connues. Si des sauts technologiques sont encore envisageables, il est par contre peu probable que cela entraîne des croissances en densité plus rapides que ce que l’on a observé dans le passé (figure 32).
Parmi les innovations que l’on peut espérer dans un proche avenir, on peut citer :
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la commercialisation de média type Co-Cr, soit évaporé pour les applications bandes, soit déposé par pulvérisation ionique ou par voie humide pour les applications disques ;
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l’introduction de têtes de lecteur actives pour mieux extraire le signal enregistré.
À titre d’exemple, l’université de Tohoku (au Japon) a démontré la possibilité d’atteindre des densités linéaires de 20 transitions par micromètre sur disque Co-Cr. IBM envisage des capacités de plusieurs gigaoctets par face en utilisant des têtes magnéto-résistives. L’enregistrement sur bande est aussi appelé à faire des progrès. La société Matsushita (au Japon) a montré, en laboratoire, la possibilité d’enregistrer un signal convenable à la densité de 1 bit par micromètre carré sur Co-Cr évaporé. Thomson a démontré la faisabilité de piles de 1 000 têtes utilisant le principe de lecture magnéto-optique.
On trouvera dans des précisions sur ces travaux.
HAUT DE PAGE6.2 Comparaison des enregistrements optique et magnétique
Depuis une dizaine d’années, l’enregistrement magnétique est entré en compétition avec une nouvelle technologie : le stockage optique. Il est peu probable que l’un supplantera l’autre mais plutôt que ces deux filières s’imposeront chacune par leurs particularités dans un domaine ou un autre de l’enregistrement. Il est donc intéressant de considérer...
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