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Article

1 - DÉFINITIONS ET PRINCIPES

2 - TRAITEMENT EN MILIEU SOLIDE : CÉMENTATION SOLIDE OU CÉMENTATION EN CAISSE

3 - TRAITEMENT EN MILIEU LIQUIDE : CÉMENTATION ET CYANURATION (CARBONITRURATION) EN BAIN DE SELS

4 - TRAITEMENT EN MILIEU GAZEUX : CÉMENTATION ET CARBONITRURATION GAZEUSES

5 - TRAITEMENTS THERMIQUES APRÈS CÉMENTATION OU CARBONITRURATION

6 - MISE EN ŒUVRE DES TRAITEMENTS DE CÉMENTATION ET DE CARBONITRURATION

7 - MATÉRIELS UTILISÉS

  • 7.1 - Description d’une ligne de traitement en bains de sels
  • 7.2 - Description d’une ligne de traitement en phase gazeuse

8 - ASPECTS MÉTALLOGRAPHIQUES DES COUCHES OBTENUES

9 - ACIERS DE CÉMENTATION ET DE CARBONITRURATION

10 - PROPRIÉTÉS DES PIÈCES CÉMENTÉES OU CARBONITRURÉES

11 - NORMALISATION ET SPÉCIFICATIONS

12 - DÉFAUTS ET DÉFORMATIONS

| Réf : M1226 v1

Défauts et déformations
Cémentation. Carbonitruration

Auteur(s) : Dominique GHIGLIONE, Claude LEROUX, Christian TOURNIER

Date de publication : 10 juil. 1994

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Auteur(s)

  • Dominique GHIGLIONE : Ingénieur de l’École Centrale de Lyon (ECL) - Ingénieur au Département Matériaux et Traitements thermiques du Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM)

  • Claude LEROUX : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) - Directeur Général de Partiot SA

  • Christian TOURNIER : Ingénieur Diplômé par l’État (DPE) - Directeur Technique de la Société Vide et Traitement. Lagny

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INTRODUCTION

Cémentation et carbonitruration sont deux traitements thermochimiques voisins. Dans les deux cas, l’élément de diffusion principal est le carbone, l’azote n’intervient dans le cas de la carbonitruration que pour favoriser le durcissement par le carbone (amélioration du transfert et de la diffusion du carbone, élévation de la trempabilité de la couche cémentée grâce à l’enrichissement en azote).

Le durcissement est obtenu par trempe et les cycles de traitement thermique après diffusion sont conduits selon les mêmes principes.

Les aciers employés appartiennent aux mêmes familles.

Les applications sont comparables et le choix de l’un ou l’autre des procédés repose sur des considérations économiques globales (mise en œuvre du procédé, acier) et assez peu sur des considérations de performances mécaniques obtenues sur les pièces.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m1226


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12. Défauts et déformations

12.1 Défauts

Même si les déformations peuvent être, à juste titre, considérées comme des défauts de cémentation et carbonitruration, la distinction est faite ici entre elles et les défauts ou anomalies que peuvent présenter les pièces traitées : points doux, présence de carbures ou carbonitrures, etc.

Comme une opération de traitement thermochimique fait intervenir en réalité beaucoup de séquences – stockage, manutention, lavage, traitement thermochimique, éventuelle reprise d’usinage, éventuelle reprise en traitement, grenaillage, revenu, parachèvement, etc. – chacune d’elle peut être la source d’une anomalie qui se répercutera sur le produit final et sur sa qualité.

Par souci de concision et de clarté, le tableau ci-contre regroupe un certain nombre d’anomalies significatives, leurs principales causes et leurs principales conséquences [56].

La correction des anomalies de traitement suppose [56] :

  • des contrôles d’atelier :

    • aspect visuel à l’état tel et après grenaillage, qui permet de soupçonner certains cas de points doux,

    • mesures de dureté superficielle par prélèvement, la charge sous laquelle se font ces mesures de dureté dépendant de l’épaisseur de la couche visée (tableau ci-contre),

    • mesures de dureté en sous-couche après meulage,

    • contrôles par moyens non destructifs (courants de Foucault, ondes de surface, etc.) qui permettent de faire du contrôle à 100 % et discriminent les pièces mauvaises,

    • mesures de déformations,

    • aspect visuel des pièces après usinage pour éliminer les criques de rectification ;

  • des contrôles de laboratoire :

    • examens métallographiques de la qualité des couches,

    • filiations de microdureté sur coupes,

    • analyses chimiques pour déterminer les teneurs en carbone et/ou azote superficielles, éventuellement le gradient en profondeur (méthode du clinquant, dosage de copeaux, etc.).

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12.2 Défauts caractéristiques

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