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1 - CONCEPTS FONDAMENTAUX DE L’ARCHITECTURE UNIX

  • 1.1 - Processus
  • 1.2 - Gestion des fichiers
  • 1.3 - Gestion des unités d’entrée‐sortie
  • 1.4 - Gestion de la mémoire
  • 1.5 - Outils de programmation

2 - SYSTÈME DE FICHIERS ET PÉRIPHÉRIQUES

3 - PROCESSUS ET COMMUNICATIONS

4 - LANGAGE DE COMMANDE

5 - ADMINISTRATION ET SÉCURITÉ D’UNIX

  • 5.1 - Identification des usagers
  • 5.2 - Génération d’un système Unix

6 - PORTABILITÉ

7 - INTERFACES HOMME‐MACHINE

8 - SYSTÈMES DÉRIVÉS

  • 8.1 - Systèmes distribués
  • 8.2 - Systèmes multiprocesseurs

9 - CONCLUSION

  • 9.1 - Évolutions
  • 9.2 - Enjeux

| Réf : H1528 v1

Interfaces homme‐machine
Système d’exploitation Unix

Auteur(s) : Philippe SOULEMA

Date de publication : 10 févr. 1997

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INTRODUCTION

Unix est un système ouvert, à la fois multi‐utilisateurs et multitâches. Il permet donc la répartition des ressources (mémoires, processeurs, espace disque, imprimantes, programmes et utilitaires) entre les utilisateurs et les tâches.

Sa composition est la suivante :

  • un noyau assurant la gestion de la mémoire, des entrées/sorties de bas niveau, l’enchaînement des tâches ;

  • des interpréteurs de commandes (shells) comprenant des instructions et des structures de contrôle ;

  • un système de messagerie électronique ;

  • des utilitaires (compilateurs, éditeurs...).

Ses principales caractéristiques sont :

  • un système de fichiers hiérarchisé ;

  • une réallocation possible des entrées/sorties des processus : l’entrée standard est le clavier attaché au terminal sur lequel l’utilisateur travaille, la sortie standard est l’écran du même terminal ;

  • un système de communication par tubes ;

  • un langage de commande ;

  • la possibilité de lancer des processus en arrière‐plan (background) ;

  • la possibilité d’inclure des appels systèmes dans des programmes en langage C.

Le succès d’Unix dans le domaine des stations de travail et des mini‐ordinateurs est incontestable. Parmi les raisons de ce succès, on peut retenir les critères suivants :

  • Unix est écrit dans un langage de haut niveau, facile à comprendre, à modifier et à porter ;

  • son interface utilisateur est simple et elle rend les services que l’utilisateur attend ;

  • il comporte des primitives qui permettent de construire des programmes complexes à partir de programmes simples ;

  • son système de fichiers est hiérarchique et arborescent ;

  • les fichiers sont des suites d’octets, ce qui facilite la programmation ;

  • les périphériques sont interfacés de manière simple et totalement homogène ;

  • c’est un système multi‐utilisateurs et chaque utilisateur peut exécuter plusieurs processus simultanément ;

  • Unix masque les particularités des machines sur lesquelles il est installé, ce qui permet d’écrire des programmes faciles à porter ;

  • il offre tous les outils logiciels standards (compilateurs, éditeurs, etc.) ainsi que des gestionnaires de base de données ;

  • il est l’environnement privilégié d’une multitude de logiciels de recherche (XWindows, WEB, systèmes distribués, etc.).

Le critère prépondérant est sans doute l’ouverture. L’interopérabilité est un mot clé de l’informatique actuelle. Et cette caractéristique d’Unix a déjà séduit bon nombre de personnes. À titre d’exemple, à l’heure actuelle, le choix se porte à 87 % vers une plate‐forme Unix quand il s’agit de loger un SGBD et d’y développer des applications.

À l’heure actuelle (1997), il n’existe plus qu’une version d’Unix, la version Système V. Originellement propriété de la société ATT (American Telephone & Telegraph), cette version est ensuite passée entre les mains d’USL (Unix System Laboratories), une filiale de ATT. C’est en 1993 que Novell la rachète, avant de la revendre à SCO en septembre 1995.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h1528


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7. Interfaces homme‐machine

Les bibliothèques graphiques sont apparues à partir du moment où il y a eu séparation de l’applicatif et du graphique dans le développement d’applications. La diversité des stations de travail et des écrans a induit une diversité des interfaces graphiques.

Dans le monde Unix, l’interface graphique a été normalisée (X11) et a été baptisée X‐Window. La bibliothèque qu’elle utilise s’appelle XLib.

La programmation de XLib est une programmation de très bas niveau. Elle possède un certain nombre d’avantages tels que la portabilité des applications, et permet une certaine optimisation de l’écriture des programmes. Cependant, cette programmation est extrêmement fastidieuse et demande un très long apprentissage.

Les constructeurs ont voulu résoudre ce problème en proposant des interfaces graphiques de plus haut niveau. SUN propose un environnement qui s’appelle OpenWin, tandis que Digital propose DecWindows. Il existe également un environnement mis en œuvre par l’OSF, plus développé, appelé MOTIF.

Les bibliothèques graphiques reposent sur deux grands principes, outre le fait qu’elles proposent un environnement « visuel » :

  • chaque application est exécutée au sein d’une fenêtre, et une application peut créer des fenêtres : on aboutit logiquement à une arborescence de fenêtres ;

  • les actions de l’extérieur (l’utilisateur) sont considérées comme des événements (déplacement et clic de souris, frappe clavier, etc.) et il est possible d’associer des actions à ces événements.

7.1 X‐Window

L’interface graphique X‐Window propose un système de multifenêtrage, permettant entre autres les opérations suivantes :

  • gestion d’un serveur X : cela permet d’ouvrir une connexion à un serveur et d’en connaître les caractéristiques physiques (taille de l’écran, valeur de noir ou blanc...) ;

  • manipulation de fenêtres : il est possible de créer, afficher, déplacer, masquer, élargir des fenêtres, gérées de façon hiérarchique ; chaque fenêtre est contenue dans une fenêtre‐mère et contient elle‐même des sous‐fenêtres ;

  • gestion des attributs des fenêtres :...

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