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Dimensionnement et justifications des murs de soutènement
Les murs de soutènement

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Sommaire

Présentation

INTRODUCTION

Un mur de soutènement est destiné sur un volume réduit à la retenue de terrains situés à l’amont d’un ouvrage. Que ce soit pour un soutènement de remblai, lorsque les terres sont mises en place derrière la paroi, ou pour un soutènement de déblai, lorsque les terres ont été excavées, les besoins sont nombreux : préserver des éboulements ou des glissements de terrain, en bordure de route ou de berge, structurer des fondations ou des soubassements d’édifices…

Pour réaliser le bon dimensionnement d’un mur de soutènement, la considération principale est la bonne estimation de la poussée des terres contenues par la paroi du mur.

Le mur poids, plus guère utilisé de nos jours, est resté longtemps la seule structure existante pour soutenir un terrain. Puis, l’invention du béton armé est venue apporter d’autres solutions. En 1963, Henri Vidal invente le remblai renforcé en proposant d’intégrer dans le sol des armatures métalliques. La première partie de l’article présente les caractéristiques de ces trois techniques de soutènement.

Nécessaire à la conception d’un mur de soutènement, la reconnaissance géologique et géotechnique s’impose et fait l’objet d’une seconde partie qui présente un tour d’horizon des techniques et des critères à retenir à ce stade d’un projet.

Le calcul des dimensionnements d’un mur de soutènement est effectué sur la base de méthodes traditionnelles, de recommandations pour les conceptions plus récentes, et parfois de normes applicables aux justifications de stabilité, notamment l’EN 1997-1. La troisième partie aborde tout d’abord la stabilité globale pour ensuite s’intéresser à la stabilité interne par le biais de la rupture des éléments de structure.

Cependant, et malgré un recul important, les murs de soutènement souffrent de pathologies encore bien mal connues. La dernière partie étudie les causes des sinistres qui frappent ces ouvrages.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tba320


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Plan de la page

I - Justification vis-à-vis de la stabilité globale

La justification vis-à-vis de la stabilité globale est particulièrement importante pour les murs de soutènement construits sur versants. Cette justification relève des calculs de stabilité de pentes. On utilise classiquement la méthode de Bishop simplifiée en supposant que les surfaces de rupture potentielle sont circulaires ( cf Fig. 1 ). La procédure de justification consiste à étudier un grand nombre de surfaces de rupture potentielle et à vérifier qu’aucune n’indique un coefficient de sécurité globale, dans l’approche actuelle, généralement inférieur à 1,5.

Dans le cadre de versants de géométrie importante, en montagne en particulier, on limitera les justifications à une zone bornée à l’amont et à l’aval par une distance à partir du plan de soutènement égale à trois fois la hauteur du mur ( cf Fig. 1 ). Le principe qui prévaut consiste à augmenter la stabilité dans l’environnement proche de l’ouvrage sans être obligé de conforter toute la montagne.

On veillera à faire les vérifications à toutes les étapes de construction de l’ouvrage et, en particulier, à chacune des phases de terrassement.

Certains ouvrages, comme certains murs en remblai renforcé, relèvent de la norme NF P 94-220 (Juin 1998) Renforcement des sols – Ouvrages en sol rapportés renforcés par armatures ou nappes peu extensibles et souples.

Figure n°1 - Exemples de schémas de rupture pour vérification de la stabilité globale

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