Dosage des composants
Les bétons courants

Le dosage en eau est un facteur très important de la composition du béton

On pressent bien l’influence que le dosage en eau a sur la porosité du béton par les vides créés, lorsque l’eau s’élimine pour différentes raisons (évaporation, combinaison chimique, absorption par les granulats).

Par exemple, avec un C/E, couramment utilisé, de 2, on estime que la moitié de l’eau de gâchage sert à l’hydratation du ciment ; l’autre moitié est une eau de mouillage interstitielle qui contribue à la plasticité du béton requise pour sa mise en œuvre. Ce schéma est modifié par l’emploi croissant d’adjuvants contribuant à améliorer la plasticité sans nécessiter une présence d’eau en excès, nuisible aux caractéristiques finales du béton durci.

Détermination du dosage

Toutes ces raisons soulignent la difficulté de la détermination du dosage en eau, qu’on a tendance à approcher, par exemple, en le déduisant de l’expression C/E précédemment adoptée et en l’affinant grâce à des essais pratiqués dans les conditions du chantier, qui ont le mérite d’intégrer des paramètres difficiles à quantifier.

Graviers

Ils doivent être de bonne qualité minéralogique, suffisamment durs et propres. La forme de leur courbe granulaire, plus ou moins concave, a une influence relativement moins importante que celle du sable.

Sable

C’est l’élément qui a le plus d’influence sur le béton, selon ses qualités :

• sa propreté. Elle sera vérifiée par l’essai d’équivalent de sable ;
• son module de finesse ;
• sa courbe granulométrique qui sera comparée avec le fuseau optimal et éventuellement corrigée par l’ajout d’un sable fin, d’un plastifiant ou d’un entraîneur d’air si, par exemple, le sable en question est trop grossier.

Dimension maximale...