Briques, blocs et accessoires en terre cuite apparente

L’industrie de la brique est désormais très automatisée et hautement technologique mais il demeure toujours possible de fabriquer des briques « à l’ancienne », « rustiques » et/ou dites « moulées main ». Et même si, surtout ces dernières années, les techniques d’extraction de l’argile, de mélange, de moulage, de séchage et de cuisson ont beaucoup évolué, les briques fabriquées aujourd’hui ont la même composition que celles datant de plusieurs millénaires.

À l’exception de quelques variétés de briques pleines qui sont encore pressées, toutes les autres sont des briques « filées », « étirées » obtenues par extrusion et dont la couleur provient principalement des minéraux qu’elles contiennent. L’oxyde ferrique donne des briques rouges ; avec ajout de chaux, elles deviennent jaunes, et l’utilisation de bioxyde de manganèse permet d’obtenir une coloration bistre. Il existe également des briques vernies et des briques émaillées qui viennent enrichir la palette des produits disponibles.

Toutes ces briques ont la forme d’un parallélépipède rectangle, facilement préhensible d’une main et dont la masse varie entre 1,8 et 2,4 kg.

Ces briques acceptent plusieurs appellations : briques apparentes, briques de façade, briques de parement. Elles se regroupent en trois sous-familles :

• les briques destinées à rester apparentes (briques de façade) ;

• les briques destinées à être enduites ;

• les briques pour conduits de fumée.

Il faut noter que cet article ouvre une série documentaire complète sur le sujet des briques apparentes.

Le lecteur peut donc lire, pour plus d’informations, les articles suivants :

• sur les maçonneries en terre cuite apparente [TBA1655]  ;

• à propos des ouvrages particuliers en briques [TBA1660]  ;

• ce qu’il faut retenir sur les performances des briques [TBA1665]  ;

• tout savoir sur la mise en œuvre des briques [TBA1670] .