| Réf : H5360 v1

Conclusion
Le tatouage robuste, ou comment protéger les contenus visuels

Auteur(s) : Françoise PRÊTEUX, Adriana VLAD, Mihai MITREA

Date de publication : 10 oct. 2005

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Présentation

RÉSUMÉ

Le développement de la stéganographie, de la cryptographie et du tatouage est une réponse aux nouveaux besoins de droits de propriété, d’identification, d’authentification, de confidentialité, et plus généralement de traçabilité en termes de protection des contenus. Cet article fait une présentation du tatouage au regard des deux autres méthodologies. Tout d’abord, il aborde ses concepts fondamentaux et ses propriétés, pour ensuite effectuer une analyse critique des méthodes de tatouage robuste.

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Auteur(s)

  • Françoise PRÊTEUX : Professeur - Directeur du département ARTEMIS, Institut national des télécommunications

  • Adriana VLAD : Professeur, faculté d’Électronique et Télécommunication, université Politehnica, Bucarest

  • Mihai MITREA : Chef de projet, département ARTEMIS, Institut national des télécommunications

INTRODUCTION

De Polybius, qui rasa la chevelure de son esclave, inscrivit sur son crâne le message à transmettre et attendit la repousse des cheveux, aux travaux scientifiques de Shannon, en passant par les courriers codés que Richelieu adressait à sa police secrète, de tout temps, les hommes ont recherché le moyen de communiquer en secret. Si, à travers les siècles, ces formes de communication servaient principalement des enjeux militaires, politiques ou religieux, elles restaient perçues comme relevant d’un domaine très ésotérique.

Aujourd’hui, avec l’avènement de la société de l’information et l’ubiquité des données multimédias, la protection des contenus représente un enjeu économique de première importance. Transactions bancaires par Internet, commerce électronique, bases de données multimédias, jeux vidéos en environnement distribué... se déploient grâce à la confiance que les utilisateurs apportent aux systèmes sécurisés sur lesquels ces nouveaux services reposent. D’où le développement de la stéganographie, de la cryptographie, et du tatouage pour offrir des paradigmes scientifiquement établis sur lesquels se fonde un large éventail de technologies répondant aux nouveaux besoins de droits de propriété, d’identification, d’authentification, de confidentialité, et plus généralement de traçabilité.

Alors que la cryptographie Cryptographie appliquée et la stéganographie Stéganographie font l’objet de dossiers du traité « Sécurité des systèmes d’informations » de Techniques de l’Ingénieur, le domaine du tatouage est ici abordé. Pour en cerner les spécificités par rapport aux deux autres méthodologies, tant au niveau des applications qu’à celui du cadre théorique, un triptyque d’exemples est tout d’abord introduit. Ensuite, concepts fondamentaux, principales définitions et propriétés du tatouage sont détaillés. Ce dossier se poursuit avec une analyse critique des méthodes de tatouage robuste, représentatives des principaux modèles de protection actuellement développés pour les contenus visuels. Bilan des avancées scientifiques et exemples empruntés au tatouage de contenus vidéos et d’objets 3D concluent cet ensemble.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h5360


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4. Conclusion

La société de l’information, avec sa cohorte de facilités technologiques pour diffuser et dupliquer tout type de média numérique, lance de nouveaux défis aux détenteurs de droits de propriétés intellectuelles. Dresser un panorama des technologies actuellement disponibles dans le domaine de la protection des données visuelles, qu’il s’agisse d’images fixes, de séquences vidéos ou encore d’objets 3D de synthèse, telle est l’ambition de ce dossier.

Bien que durant les dix dernières années on ait assisté à une mobilisation de la communauté scientifique dans ce domaine, il faut reconnaître qu’il n’existe aujourd’hui aucune méthode générale et viable de protection, ni aucun standard et ce malgré la sortie de la norme ISO MPEG-21 prenant en compte précisément les aspects de gestion des droits et de protection des contenus !

Pour spécifier une solution appropriée à une application de protection, chacune des propriétés décrites au paragraphe 2 (quantité d’information cachée, transparence, robustesse, probabilité de fausse alarme, et caractère aveugle) doit être analysée et les caractéristiques de la méthode identifiées en fonction des objectifs visés.

Contrairement à la cryptographie qui tend à devenir indépendante du type de données, les procédures de tatouages sont et seront encore dans un futur proche dépendantes des données : on ne peut pas traiter de la même façon, de l’audio, de la vidéo ou des objets 3D.

Au regard des modèles économiques liés aux nouveaux outils de création et de diffusion de contenus multimédias, l’enjeu de leur protection reste un champ d’investigation ouvert.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KONHEIM (A.) -   Cryptography : A Primer  -  . John Wiley & Sons, 1981, ISBN 0-471-08132-9.

  • (2) - COX (I.), MILLER (M.), BLOOM (J.) -   Digital Watermarking  -  . Morgan Kaufmann Publishers, 2002.

  • (3) - ARNOLD (M.), SCHMUCKER (M.), WOLTHUSEN (S.) -   Techniques and Applications of Digital Watermarking and Content Protection  -  . Artech House, 2003.

  • (4) - KATENBEISSER (S.), PETITCOLAS (F.) -   Information Hiding – Techniques for Steganography and Digital Watermarking  -  . Artech House, 2000.

  • (5) - DAVOINE (F.), PATEUX (S.) (sous la direction de) -   Tatouage de documents audiovisuels numériques  -  . Lavoisier, 2004.

  • (6) - WANG (Z.), BOVIK (A.) -   A Universal Image Quality Index  -  . IEEE Signal Processing Letters, Vol. 9, No. 3, 2002, pp. 81-84.

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