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En Europe, les utilisateurs des systèmes d’information géographique (SIG) sont confrontés à trois systèmes de référence terrestre. Ainsi, les coordonnées obtenues par GPS peuvent différer. Mais une utilisation optimale du GPS peut être déterminée en fonction de la précision souhaitée.
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7. Conclusion
Nous avons décrit trois systèmes de référence particuliers : l’ITRS, l’ETRS89 et le WGS84, ainsi que le système de référence national français, le RGF93.
La réalisation de ces systèmes de référence est basée sur le calcul de coordonnées et de vitesses d’un certain nombre de stations de référence distribuées de par le monde. Ces stations sont observées par différentes techniques telles que VLBI, LLR, GPS, SLR et DORIS.
Dans le cas du GPS, ces stations font partie de réseaux GPS permanents. Au niveau international, ce réseau permanent et ses produits associés sont gérés par l’IGS. Au niveau européen, c’est l’EPN qui joue ce rôle et au niveau national, le RGP.
D’un point de vue pratique, nous avons montré qu’avec un positionnement absolu, destiné aux applications de faible précision (15 à 25 m), la distinction entre l’ITRS, I’ETRS89 et le WGS84 n’est pas significative. Avec un positionnement relatif, nous avons montré que, à condition d’utiliser un système de référence cohérent avec celui des orbites des satellites, une précision millimétrique peut être obtenue pour toutes les lignes de base en France. Nous avons également donné une procédure pour le calcul de points de densification en ETRS89. Nous avons finalement montré que, dû au caractère non public des coordonnées des stations de référence en WGS84, la précision des coordonnées dans ce système est limitée à 10 cm.
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