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RÉSUMÉ
Les pare-feu servent d'une part à protéger les réseaux informatiques des intrusions, mais également à améliorer la productivité de l'entreprise en filtrant le trafic internet de l'entreprise. Cet article présente les différentes techniques de pare-feu, en fonction du filtrage utilisé. Le filtrage peut être réalisé au niveau IP (Internet Protocol), TCP (Transport Control Protocol) ou applicatif, sur un équipement de réseau ou un ordinateur personnel. De plus, le choix de l'architecture de pare-feu peut influer sur le niveau de sécurité obtenu.
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Maryline LAURENT-MAKNAVICIUS : Maître de conférences, Institut national des télécommunications (INT), Évry
INTRODUCTION
Dès lors qu'un réseau privé est connecté à un réseau public, son intégrité peut être affectée par des intrusions. Pour contrer ces intrusions, l’idée est de placer des équipements appelés pare-feu (ou « firewall ») à la frontière de ce réseau, leur but étant de filtrer tout le trafic échangé avec le réseau extérieur et de ne laisser passer que le trafic autorisé.
Si l'objectif premier des pare-feu est de se protéger des intrusions sur les réseaux privés, il existe d'autres objectifs bien souvent mis en avant dans les brochures commerciales. Il s'agit principalement d'améliorer la productivité des entreprises en contrôlant l'accès qui est fait à Internet par les employés. En effet, l'accès étant filtré, les employés ne peuvent bien souvent plus consulter Internet à des fins personnelles. Les ressources du réseau de l'entreprise sont donc mieux exploitées et les employés se concentrent davantage sur leur travail.
Les techniques de filtrage se sont beaucoup enrichies depuis le milieu des années 1990. Plusieurs familles de pare-feu existent, suivant que le filtrage, plus ou moins fin, est réalisé au niveau IP (Internet Protocol), TCP (Transport Control Protocol) ou applicatif, sur un équipement de réseau ou un ordinateur personnel. Des techniques de filtrage ont récemment été développées pour améliorer les performances de filtrage, comme les mécanismes d'inspection de paquet dynamique (« stateful inspection ») et les systèmes de prévention d'intrusion (IPS : Intrusion Prevention System). Enfin, plusieurs architectures de pare-feu aboutissent à des niveaux de sécurité plus ou moins élevés.
VERSIONS
- Version courante de oct. 2017 par Maryline LAURENT
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Accueil > Ressources documentaires > Archives > [Archives] Sécurité des systèmes d'information > Pare-feu > Architectures d’utilisation
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9. Architectures d’utilisation
Nous montrons ici à quel point l’organisation des différents organes de filtrage est importante dans un réseau et qu’elle peut déterminer le niveau de sécurité à attendre de l’architecture et du filtrage. Par la suite, les seuls éléments de base utilisés sont les routeurs filtrants et les passerelles de niveau applicatif. Cette sélection permet de bien distinguer les filtrages de niveaux réseau/transport et transport/applicatif et de se rendre compte de la problématique d’une configuration cohérente de l’ensemble des équipements de filtrage sur une même architecture.
Les passerelles applicatives et filtres de paquets peuvent être utilisés sur différentes architectures de réseau. Trois architectures sont étudiées ici :
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un routeur filtrant et un bastion doté de deux interfaces réseau ;
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un routeur filtrant et un bastion doté d’une interface réseau ;
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deux routeurs filtrants et un bastion doté d’une interface réseau. Cette architecture définit une zone tampon entre les réseaux privé et public bien connue sous le nom de DMZ ou zone démilitarisée.
Le terme bastion désigne ici un équipement sur lequel tournent des passerelles applicatives. Plus précisément, un bastion est le premier équipement auquel ont accès les utilisateurs depuis l’extérieur. Il sert en quelque sorte de bouclier face à des actes malintentionnés. Plusieurs règles sont donc à observer lors de son installation. Le bastion ne doit pas héberger de données sensibles pour éviter qu’une attaque réussie ne se solde par la perte de confidentialité de ces données, voire leur destruction. Il ne doit héberger qu’un nombre minimum d’applications. L’idéal serait de limiter ces applications aux passerelles applicatives. Il faut en effet être conscient que plus les applications sont nombreuses sur le bastion, plus le risque est grand qu’un trou de sécurité (OS, protocole...) existe et soit utilisé par une personne malveillante. En fait, si une instrusion réussit sur le bastion, cette intrusion doit se limiter au bastion et ne pas avoir d’autres désagréments pour l’administrateur du site que de redémarrer le bastion.
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Routeur filtrant et bastion doté de deux interfaces réseau : cette architecture met en jeu un routeur filtrant et un bastion qui dispose de deux accès au réseau. Comme le montre la...
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BIBLIOGRAPHIE
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(6) - LEECH (M.), GANIS (M.), LEE (Y.), KURIS (R.), KOBLAS (D.), JONES (L.) - SOCKS Protocol...
ANNEXES
SnortSam - http://www.snortsam.net
Snort - http://www.snort.org
netfilter/iptables - http://www.netfilter.org
squid - http://www.squid-cache.org
HAUT DE PAGE
Club de la sécurité des systèmes d’information français (CLUSIF) http://www.clusif.asso.fr
Internet Engineering Task Force (IETF) http://www.ietf.org
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