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1 - DÉFINITIONS

2 - UTILISATION D’ÉCHANTILLONS DE BLANC

3 - UTILISATION D’UNE DROITE D’ÉTALONNAGE

4 - CUMUL DES RÉSULTATS

| Réf : P262 v1

Utilisation d’échantillons de blanc
Limite de détection

Auteur(s) : Michèle NEUILLY

Date de publication : 10 mars 1998

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INTRODUCTION

Quand un résultat de mesure est très peu différent du blanc ou bruit de fond, la question se pose d’évaluer l’incertitude de ce résultat, c’est-à-dire de déterminer la valeur minimale L de la grandeur mesurée qui peut être détectée.

Depuis une trentaine d’années, un consensus s’est fait pour adopter un raisonnement fondé sur la statistique — ce qui implique une sensibilité assez grande de l’appareil de mesure : celui-ci doit être capable de donner des résultats différents quand une même grandeur est mesurée plusieurs fois. Le « Guide pour l’expression de l’incertitude de mesure » repris sous forme de norme expérimentale NF n’envisage d’ailleurs que ce cas.

Le protocole à adopter pour décider si la grandeur est « détectée » ou non, ainsi que le calcul de L sont déterminés en fonction de risques d’erreurs acceptés à l’avance : risque de « détecter » une grandeur de valeur en réalité nulle et risque de ne pas détecter une grandeur au moins égale à L. Sans mention de la valeur de ces risques, la valeur numérique de L n’a pas de signification.

Le présent article expose succinctement la théorie générale et son application pratique à quelques cas particuliers courants.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p262


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2. Utilisation d’échantillons de blanc

2.1 Échantillons de blanc

La valeur du blanc ou signal parasite, défini au paragraphe 1.2, peut être estimée si l’on dispose d’échantillons de grandeurs A de valeurs nulles. Ces échantillons sont appelés échantillons de blanc.

Exemple

en analyse chimique, si l’on dose les impuretés dans un métal, il faut disposer d’échantillons métalliques purs ; les échantillons de blanc seront obtenus en appliquant la procédure de préparation (mise en solution, addition de réactifs, cycle de valence éventuel, etc.) aux échantillons de métal pur.

Si la grandeur mesurée est la radioactivité d’une source gamma, un échantillon de blanc est la radioactivité ambiante en l’absence de cette source.

HAUT DE PAGE

2.2 Mode opératoire du mesurage

  • Résultat brut

    n mesurages sont faits sur un échantillon de la grandeur à mesurer et donnent n résultats de moyenne y ¯ .

  • Correction de blanc

    Des mesurages sont faits sur p B échantillons de blanc (n B mesurages par échantillon). La moyenne des n B p B résultats est désignée par b ¯ ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - NEUILLY (M.), CETAMA -   Précision des dosages de traces.  -  Lavoisier, 1996.

  • (2) - NEUILLY (M.), CETAMA -   Modélisation et estimation des erreurs de mesure.  -  Lavoisier, 1993. 2e édition (revue), 1996.

  • (3) - CEA -   Limite de détection d’un signal dans un bruit de fond. Application aux mesures de radioactivité par comptage.  -  Commissariat à l’énergie atomique. Rapport CEA-R-5201, 1983.

  • (4) - CURRIE (L.-A.) -   Limits of qualitative detection and quantitative determination. Application to radiochemistry.  -  Analytical Chemistry, 40 (3), p. 586-593, 1968.

  • (5) - GABRIELS (R.) -   A general method for calculating the detection limit in chemical analysis.  -  Analytical Chemistry, 42 (12), p. 1439-1440, 1970.

  • (6) - ROGERS (V.-C.) -   Detection limits for gamma-ray spectral analysis.  -  Analytical...

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