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Auteur(s)
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Françoise PARDOS : Pardos Marketing
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Lire l’articleINTRODUCTION
Vers 1900, l’Allemand A. Einhorn expérimenta la préparation des polycarbonates, mais il obtint seulement un polymère qui ne pouvait pas être mis en œuvre. Entre 1953 et 1957, Bayer et General Electric, simultanément et indépendamment, mirent ce thermoplastique au point et l’introduisirent en 1957 sur le marché.
Les procédés de fabrication, les propriétés des polycarbonates, la mise en œuvre et les méthodes de contrôle sont décrits dans l’article PolycarbonatesPC du présent traité.
Le polycarbonate reste un plastique très évolutif, avec l’apparition fréquente de nouveaux grades. De plus, il se trouve à l’origine d’alliages PC/ABS et PC/PBT.
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Le polyester carbonate est un produit dérivé, à caractéristiques supérieures à celles du PC, intermédiaires vers celles des polysulfones ou des polyarylates. Le produit est, comme le PC, obtenu à partir du bisphénol A et de bisphénol TMC, triméthylcyclohexanonebisphénol. Les deux produits peuvent être condensés dans tous les rapports de mélange, la résistance thermique augmentant avec la proportion de bisphénol TMC. L’acide carbonique du polycarbonate est en partie remplacé par de l’acide téréphtalique. S’il l’était en totalité, le résultat serait du polyester aromatique, tel que du polyarylate.
Bayer a été le premier à offrir du polyester carbonate sur le marché, fin 1983. Mitsubishi Chemical a une usine au Japon avec un brevet d’ Allied.
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Les résines PPC (polypthalate carbonate), lancées en 1984 par General Electric, ont eu un développement analogue, possédant une meilleure résistance à des températures plus élevées, en conservant toutes les autres caractéristiques des polycarbonates.
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- Version courante de oct. 2012 par Françoise PARDOS
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Perspectives de développement2. Consommation et marchés
La demande mondiale de polycarbonates a été très active au cours des dernières années, à cause de la très forte demande de CD-ROM, et de celle des applications transparentes pour véhicules, qui ont respectivement connu des taux de croissance annuels de 40 % et de 20 %. Les autres applications nouvelles, telles que les phares avant de voitures, autorisés à partir de 1995, ont aussi fortement contribué à la très forte croissance.
Les applications des polycarbonates dans les disques optiques se sont accrues de 110 000 tonnes dans le monde en 1995, à 385 000 tonnes en 2000, selon Bayer. Cette application devrait encore s’accroître pour doubler en 2005 atteignant 770 000 tonnes. Bien que la demande des CD et CD-ROM audio n’augmente plus beaucoup, le marché des CD réinscriptibles prend le relais.
La répartition des 385 000 t de PC utilisés dans les supports optiques en 2000, selon Bayer, est la suivante :
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CD audio et CD-ROM : 75 %, soit 16 milliards d’unités ;
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CD enregistrables, réinscriptibles : 21 %, soit 4 milliards d’unités ;
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DVD : 4 %, soit 0,9 milliard d’unités.
En 2005, le marché des CD enregistrables et réinscriptibles sera de 37 % du marché total des 770 000 t de polycarbonate utilisé dans les supports optiques, tandis que les CD audio et CD-ROM ne seront plus que 40 % du total, et les DVD auront monté à 23 %.
Outre l’association de Bayer et Teijin pour le développement du polycarbonate dans les disques de stockage des données d’ordinateurs. Phillips et Axxicon, aux Pays-Bas, ont joint leurs forces en début 1998 pour le développement et la production de disques optiques, CD, CD-ROM, DVD.
Toutefois, le marché des CD en polycarbonate peut connaître une concurrence accrue du PMMA métallisé, selon le procédé de métallisation développé par Röhm. Un autre matériau concurrent, à terme, pourrait être les nouveaux COC, cyclooléfines très transparentes, à base de norbonène et d’éthylène, activés par des catalyseurs métallocènes.
Toutefois, d’ici une décennie ou deux, ou avant, c’est le concept même du CD qui sera remplacé par d’autres techniques.
Parmi les nouvelles applications, l’une des plus prometteuses est celle pour les phares avant de voitures, une application...
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