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Article

1 - COULEUR DE SOURCE. COULEUR DE SURFACE

  • 1.1 - Aux origines : les travaux de Newton et la naissance de la CIE
  • 1.2 - Côté lumière, côté matière

2 - CALCUL DU TRISTIMULUS (X, Y, Z )

3 - APPARENCE VISUELLE ET SIMULATION

4 - CORPS TRANSPARENTS ET DISPERSION DE LA LUMIÈRE

5 - DIFFUSION DE LA LUMIÈRE

6 - CONCLUSION

7 - ANNEXES

| Réf : AF3252 v1

Conclusion
Couleur et apparence visuelle - Le transparent et l’opaque

Auteur(s) : Patrick CALLET

Date de publication : 10 janv. 2004

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RÉSUMÉ

La couleur est envisagée dans cet article sous l'aspect physique et physico-chimique du terme, afin d'aborder l'interaction lumière-matière et de préciser la notion d'apparence visuelle. Cette interaction participe à la stimulation du système visuel et fait ainsi appel à de nombreux champs de l'optique. La notion fondamentale de fonction dielectrique complexe est largement explicitée ici tant elle est omniprésente dans les phénomènes fondamentaux d'interaction lumière-matière et les mesurages macroscopiques. Cette fonction sert de clé pour appréhender les différentes notions que sont le tristimulus, la réfraction complexe, la dispersion ou la diffusion de la lumière.

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ABSTRACT

Color and visual appearance. Transparent, translucent, opaque

This article takes color as a physical and chemical attribute, in order to address the interaction between light and matter and define precisely what is meant by visual appearance. This interaction occurs in the stimulation of our system of vision, and involves many aspects of optics. The fundamental concept of complex dielectric function is explained in some detail as it is omnipresent in light-matter interaction and macroscopic measurements. This function is a key to understanding the concepts of tristimulus, complex refraction, and dispersion and diffusion of light.

Auteur(s)

  • Patrick CALLET : Enseignant‐chercheur - Laboratoire de mathématiques appliquées aux systèmes - École centrale des arts et manufactures (Paris) - Secrétaire général du Centre français de la couleur

INTRODUCTION

Si le mot couleur renvoie d’emblée à des notions très polysémiques, il n’est abordé dans ces pages que sous un seul aspect de ce qui fait l’interaction lumière‐matière, celui de la physique. La colorimétrie classique a abondamment défini les grandeurs et les normes permettant à tout praticien, qu’il soit concepteur, coloriste, formulateur, ingénieur ou chercheur des secteurs académiques ou de l’industrie, de pouvoir échanger des données concernant l’apparence visuelle (comme la chromaticité et le brillant, par exemple) des matériaux ou des systèmes d’éclairage. La structure internationale la plus importante, fondée sur une initiative française est la Commission internationale de l’éclairage (CIE) [1]. D’autres organismes de normalisation, telle l’Afnor, définissent des règles d’usage et précisent le vocabulaire de la colorimétrie appliquée. Notre propos ici concerne les phénomènes fondamentaux qui sont à l’origine de ce que peut mesurer un instrument : des rayonnements. Ainsi, nous supposons fixé un observateur colorimétrique de référence défini par la CIE et concentrons notre attention sur les modèles physiques, physico‐chimiques, « exacts » ou phénoménologiques, employés pour décrire cette interaction lumière‐matière. Elle participe à la stimulation du système visuel en tant que cause externe première et fait appel à des connaissances issues des sciences fondamentales, principalement de nombreux champs de l’optique. Nous mettons en évidence l’importance capitale de la notion de fonction diélectrique complexe ou celle d’indice de réfraction complexe [2] en ce qu’elle intervient dans tous les phénomènes en présence lorsqu’il s’agit de couleur et, plus généralement, d’apparence visuelle [18]. Cette notion de fonction diélectrique complexe assure alors le lien entre les phénomènes fondamentaux de l’interaction lumière‐ matière, causes profondes relevant de l’optique et de l’échelle dimensionnelle de la longueur d’onde, et les mesurages macroscopiques qu’effectuent nos instruments ou, tout simplement, ce que nos yeux reçoivent. Armés de cette notion fondamentale, nous exposons le cheminement qui conduit du simple au complexe, de la transparence à l’opacité, de la dispersion de la lumière à la diffusion simple puis multiple de la lumière.

Nota :

Pour toute description de la technique colorimétrique, le lecteur pourra se reporter à la référence [17], article du traité Mesures et Contrôle des Techniques de l’Ingénieur.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af3252


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6. Conclusion

Tous les paramètres du niveau microscopique ont été ainsi reliés à ceux du niveau macroscopique, qu’il s’agisse de milieux dilués, concentrés ou pigmentés. La notion fondamentale permettant ce cheminement à travers plusieurs niveaux de description demeure la fonction diélectrique complexe. Nous avons rappelé quelques aspects théoriques des phénomènes de diffusion du rayonnement par un milieu dilué constitué de particules isolées, sphériques et homogènes mais ayant un indice de réfraction complexe ; les limites de la théorie de Rayleigh ont été soulignées. La diffusion simple puis multiple a été abordée sous un angle permettant la connexion entre les propriétés individuelles des particules et celles du milieu diffusant dans son ensemble (relations entre constantes locales, microscopiques ou mésoscopiques, et constantes globales, macroscopiques, du milieu). L’application des modèles présentés ou des nombreuses variantes disponibles pourrait donner d’intéressants résultats pour le rendu infographique d’œuvres d’art ou la création d’outils interactifs d’aide à la restauration virtuelle. Aujourd’hui, le facteur d’émissivité a été réintroduit dans le modèle de Kubelka‐Munk afin de tenir compte des matériaux fluorescents ; c’est ce qu’a fait d’une certaine manière Patrick Emmel [48]. Les développements ont été nombreux depuis 1948 pour les domaines d’application qui concernent les peintures et les matières plastiques formées de pigments opaques. Dans les années 1960, l’ouvrage malheureusement non réédité de Champetier et Rabaté sur la physique des peintures [49]...

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1 Références bibliographiques

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HAUT DE PAGE

2 Annexe

Dans les Techniques de l’Ingénieur

DUVAL (B.) - Commission internationale de l’éclairage - . Traité Mesures et contrôle, R 86 (2000).

HENRY (M.) - Activité optique - . Traité Mesures et contrôle, R 6 470 (1991).

DESVIGNES (F.) - Radiométrie. Photométrie - . Traité Mesures et contrôle, R 6 410 (1992).

COJAN (Y.) - Propagation du rayonnement dans l’atmosphère - . Traité Électronique, E 4 030 (1995).

LA TOISON (M.) - Éclairage électrique. Lampes à incandescence - . Traité Génie électrique, D 5 805 (1987).

LA TOISON (M.) - Éclairage électrique. Lampes à décharge - . Traité Génie électrique, D 5 810 (1992).

GIACOBINO (E.) - Optique des milieux matériels - . Traité Sciences fondamentales, A 1 080 (1993).

FOURNET (G.) - Électromagnétisme - . Traité Génie électrique, D 1 020 (1993).

AVERBUCH (P.) - Structure électronique des solides - . Traité Sciences fondamentales, A 1 335 (1996).

CHATAIN (M.) - HERVÉ (P.) - Propriétés thermo-optiques - . Traité Plastiques et composites, A 3 145 (1989).

LUCAS (M.) - LANGUÉNOU (E.) - Synthèse d’image - . Traité Informatique, H 3 748 (2000).

ROBLIN (G.) - Microscopies optiques...

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