Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Cet article présente les différents types d'ouvrages de soutènement (murs poids, murs en sols renforcés et en sols cloués, murs caissons et écrans), ainsi que leurs méthodes de dimensionnement actualisées selon les normes d'application de l'Eurocode 7 (glissement, renversement, poinçonnement, grand glissement, défaut de butée, massif d'ancrage). Il fait suite à l'article C242 qui traite plus précisément des forces de poussée et de butée à l'oeuvre dans ce type de construction.
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Lire l’articleABSTRACT
This article describes the different types of retaining structures (gravity walls, MSE, crib walls, embedded walls) and their design methods updated according to the Eurocode 7 standards. It follows upon article C242, which deals more precisely with strengths of passive and active earth pressures in the work in this type of construction in civil engineering and building.
Auteur(s)
-
François SCHLOSSER : Professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées - Président‐Directeur Général de Terrasol
INTRODUCTION
Le rôle des ouvrages de soutènement est de retenir les massifs de terre.
Il en existe une grande variété se caractérisant par des fonctionnements différents et conduisant à des études de stabilité interne spécifiques.
Tous ces ouvrages ont en commun la force de poussée exercée par le massif de sol retenu. Par contre, c’est principalement la manière dont est reprise cette force de poussée qui différencie les différents types d’ouvrages.
Après avoir donné une classification des divers ouvrages de soutènement, on indique pour chaque type les étapes principales de la méthode d’étude de dimensionnement.
MOTS-CLÉS
KEYWORDS
Civil engineering | road construction | building
VERSIONS
- Version archivée 1 de nov. 1977 par François SCHLOSSER
- Version courante de mai 2015 par Thomas SIMONNOT, Yann JUILLIÉ
DOI (Digital Object Identifier)
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Mécanique des sols et géotechnique
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5. Murs caissons et batardeaux cellulaires
Les murs caissons sont constitués par un assemblage d’éléments structuraux préfabriqués en béton armé ou en acier (figure 20), formant une série de cellules sans fond et remplies de terre appelées caissons. Ce type de mur est très ancien et a été utilisé pendant des siècles dans les Alpes autrichiennes avec des éléments en bois (troncs d’arbre).
Compétitivité, rapidité et facilité d’exécution sont les principaux avantages de ces murs caissons. Ils sont, par contre, limités en hauteur à cause de leur élancement et l’un des facteurs les plus importants reste leurs déplacements latéraux. À titre d’exemple, un mur caisson vertical à éléments préfabriqués en béton subit un déplacement latéral maximal, situé à mi‐hauteur du mur, égal à 2 % de la hauteur totale lorsque le mur est construit en même temps que le remblai et à 5 % de la hauteur totale lorsque le remblai est placé une fois le mur construit. Une inclinaison du mur à 1/10 (verticale/horizontale) divise ces déplacements par 2.
Parmi les ouvrages de soutènement cellulaires, les batardeaux de palplanches métalliques représentent un type très fréquemment utilisé pour construire, en site aquatique, des enceintes étanches, à l’intérieur desquelles les ouvrages projetés (écluse, usine hydroélectrique, etc.) sont réalisés en totalité ou en partie.
Ils sont également utilisés pour la réalisation, en site aquatique, de structures définitives telles que des murs de quai par exemple.
Les cellules sont construites à partir de palplanches métalliques, et remplies d’un sol frottant, généralement du sable. Leurs formes sont variées, et elles sont juxtaposées pour constituer le massif de soutènement proprement dit (figure 21).
Les palplanches métalliques sont battues et enfilées les unes dans les autres par l’intermédiaire de joints appelés serrures, qui permettent une certaine mobilité des éléments les uns par rapport aux autres. L’enveloppe extérieure des cellules est donc flexible. Les palplanches de profil plat sont en général limitées en longueur à 25 ou 30 m (figure 22).
Les cellules sont fondées de préférence dans un sol...
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