Présentation
RÉSUMÉ
La norme européenne NF EN 206-1 impose des exigences essentielles au béton, à travers les tâches bien encadrées de chacun des intervenants de la chaîne, du prescripteur à l’utilisateur, en passant par le producteur. Elle spécifie également des exigences portant sur les constituants du béton, sur les caractéristiques rhéologiques du béton frais et celles mécaniques du béton durci, ainsi que les conditions de sa mise en œuvre. Cet article apporte une vision claire de l’applicabilité de ces aspects techniques présentés dans la norme européenne.
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Auteur(s)
-
Jean-Marie GEOFFRAY : Chargé de mission - Centre d’études techniques de l’Équipement (CETE de Lyon) - Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de Clermont-Ferrand
INTRODUCTION
La nouvelle norme européenne NF EN 206-1 définit les tâches du prescripteur, du producteur et de l’utilisateur d’un béton ; chacun, ayant son rôle parfaitement encadré, cherche à développer les outils lui permettant d’assurer la satisfaction des exigences essentielles imposées par la Communauté européenne et ses exigences propres. Ainsi le prescripteur (maître d’œuvre) sera responsable de la spécification du béton à utiliser, le producteur (bétonnier) sera responsable de la conformité et du contrôle de production du béton, alors que l’utilisateur (entreprise de mise en œuvre) sera responsable de la mise en place du matériau dans la structure. Chaque intervenant est responsable de la transmission de ses exigences au maillon suivant de la chaîne, et la compilation finale de ces exigences aboutit à la spécification. Par ailleurs, cette nouvelle norme relative au « béton » spécifie les exigences générales applicables aux constituants du béton, aux caractéristiques rhéologiques du béton frais, aux caractéristiques mécaniques et de durabilité du béton durci, en passant par la formulation du mélange et sa convenance aux conditions de mise en œuvre, d’une part, et en définissant les conditions d’évaluation de la conformité, d’autre part. Le présent texte a pour objet de clarifier toutes ces exigences en fonction des conditions pratiques du chantier.
VERSIONS
- Version archivée 1 de nov. 1991 par Philippe JACQUES
- Version courante de août 2016 par Michaël DIERKENS
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Qualité du béton
Le béton, résultat d’un processus de fabrication et de mise en œuvre, apparaît au sens de la norme (cf. Normalisation en ) comme un produit issu de processus à caractère continu. Ses caractéristiques sont considérées comme intrinsèques tant du point de vue qualitatif que quantitatif. La qualité du béton est comprise comme l’aptitude de ce matériau à satisfaire les besoins exprimés ou implicites de chaque intervenant, que ceux-ci soient d’ordres techniques, économiques, esthétiques ou écologiques. Dans un contexte contractuel, ces besoins sont spécifiés et débouchent sur la notion de qualité requise.
La qualité requise finale est la traduction de tous ces besoins (qualité d’usage) sous forme d’exigences techniques contractuelles ou complémentaires, ces dernières pouvant être exprimées en exigences de résultats (spécifications) ou en exigence de moyens (prescriptions) ; l’ensemble des spécifications et des prescriptions constitue les stipulations du marché.
2.1 Responsabilités
Auparavant, les producteurs de béton étaient souvent favorables à ce que la qualité requise ne soit définie qu’à travers un ensemble de spécifications et, de ce fait, ils conservaient la liberté de définir les moyens leur permettant d’assurer le respect des spécifications. Cette situation posait parfois des problèmes techniques ou économiques :
-
impossibilité de traduire une exigence fonctionnelle en niveau de performance avant la réception des travaux, notamment en matière d’esthétique ou de durabilité ;
-
absence de méthode d’essai ou incertitude trop forte dans l’appréciation du niveau de performance ;
-
coût inadapté des procédures de contrôle a posteriori.
De ce fait, le maître d’œuvre était conduit à définir certaines prescriptions complémentaires de moyens ; ces prescriptions lui permettaient ainsi d’accroître l’assurance d’une satisfaction à toutes ses exigences. Pour les mêmes raisons, il était nécessaire d’organiser le contrôle de la qualité comme un ensemble de dispositions regroupant des opérations de contrôle de production et de contrôle de conformité. Au plan contractuel, cette imbrication conduisait au développement des procédures d’assurance qualité...
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