Présentation
Auteur(s)
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Jean PERCHAT : Ingénieur des Arts et Manufactures - Professeur honoraire à l’École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie - Professeur au Centre des hautes études de la construction
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dans le domaine des bâtiments, le béton léger trouve des applications relativement courantes pour la confection de formes isolantes sur terre-plein (bétons caverneux), de murs banchés, de produits manufacturés (blocs de maçonnerie, poutrelles de planchers préfabriquées, panneaux de façade préfabriqués). Les bétons de granulats légers sont très fréquemment employés dans les opérations de réhabilitation de l’habitat existant. Mais, dans notre pays du moins, il existe peu de bâtiments d’une certaine importance pour la construction desquels il a été fait appel, totalement ou partiellement, au béton léger.
Dans le domaine des ouvrages d’art, la réduction du poids propre que procure le béton léger peut, le cas échéant, se révéler techniquement et économiquement intéressante, aussi bien pour la restauration d’ouvrages anciens que pour la construction d’ouvrages nouveaux.
La série « Béton armé » fait l’objet de plusieurs articles :
—[nbsp ]Béton armé
—[nbsp ]Généralités
—[nbsp ]Évolution des méthodes de calcul
—[nbsp ]Règles BAEL.
Caractères des matériaux
Actions et sollicitations
—[nbsp ]Règles BAEL. Sollicitations normales
—[nbsp ]Règles BAEL.
Sollicitations tangentes
Sollicitations d’adhérence
—[nbsp ]Règles BAEL.
Dispositions constructives
Dispositions particulières
—[nbsp ]Règles BAEL. Établissement des projets
—[nbsp ]Règles BAEL. Ossatures et éléments courants[C 2 314]
—[nbsp ]Règles BAEL. Ouvrages particuliers
—[nbsp ]Règles BAEL. Exécution et estimation des travaux
—[nbsp ]Règles BAEL. Pathologie et réparation des ouvrages
—[nbsp ]Règles BAEL. Béton de granulats légers artificielBéton armé : Règles BAEL - Bétons de granulats légers artificiels
—[nbsp ]Règles BAEL. Comportement expérimental
VERSIONS
- Version archivée 1 de févr. 1983 par Jean BLÉVOT, Jean PERCHAT
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2. Réalisations passées et présentes
L’idée d’utiliser, pour la confection du béton, des granulats légers en vue d’obtenir une réduction du poids propre des structures, et une meilleure isolation thermique ou acoustique, est assez ancienne.
Le premier granulat léger fabriqué industriellement (Kansas-City, 1917) fut la Haydite, une argile expansée à laquelle son inventeur, l’Américain S.J. Hayde, donna son nom.
La véritable production commerciale ne débuta vraiment que vers 1928. Depuis, de nombreuses usines se sont multipliées un peu partout dans le monde et l’emploi de bétons légers, ausi bien pour la fabrication de blocs de maçonnerie que pour la réalisation de structures monolithes (béton léger structural ), a connu un large développement aux États-Unis, au Japon, en URSS, en Pologne et en divers pays d’Europe occidentale, notamment en République fédérale d’Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Belgique. Les premiers immeubles de grande hauteur construits aux États-Unis l’ont été entre 1920 et 1930. Les réalisations qui ont suivi, dans les différents pays énumérés ci-avant sont très diverses : IGH (immeubles de grande hauteur), églises, hôtels, couvertures de hangars d’aviation, de patinoires, de tribunes de stades, ouvrages d’art : grands ponts, tremplins de saut à ski, docks flottants, restauroutes, etc. [186].
En comparaison, l’utilisation de bétons de granulats artificiels en France n’a connu qu’un développement relativement faible. Cela tient en grande partie à l’abondance relative des granulats naturels dans la plupart de nos régions et à leur prix modique par rapport à ceux pratiqués dans d’autres pays. Les granulats légers en revanche sont d’un coût élevé par suite, d’une part de leur mode de fabrication par cuisson dans un four, ce qui consomme beaucoup d’énergie, d’autre part de l’éloignement fréquent des centres de production par rapport aux lieux d’utilisation, ce qui entraîne des frais de transport importants.
C’est pourquoi l’emploi de bétons structuraux de granulats légers, qui avait suscité dans notre pays un vif intérêt vers 1973, n’y a pas connu un développement aussi important que chez certains de nos voisins.
Quelques réalisations remarquables ont cependant été faites en France métropolitaine tant en ce qui concerne des bâtiments que des ouvrages d’art. Elles restent toutefois en nombre assez...
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