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1 - ESSAIS INITIAUX

2 - CONTRÔLE DE FABRICATION

3 - CONTRÔLE À LA MISE EN ŒUVRE

4 - VÉRIFICATION DU BÉTON DURCI

| Réf : C2276 v1

Contrôle à la mise en œuvre
Qualité du béton - Essais, contrôles et vérifications

Auteur(s) : Jean-Marie GEOFFRAY

Date de publication : 10 mai 2006

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RÉSUMÉ

Cet article traite du contrôle qualité des bétons. Il présente les étapes des essais initiaux et du contrôle de production. La vérification des potentialités de la centrale à béton est présentée. Les principaux contrôles permettant d’assurer la régularité des propriétés des bétons produits sont exposés. Le principe du calage du rendement volumique d’une formulation de béton est présenté. Les modalités d’interprétation des résultats d’essais sur béton frais et durci sont également expliquées.

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Auteur(s)

  • Jean-Marie GEOFFRAY : Chargé de mission - Centre d’études techniques de l’Équipement (CETE de Lyon) - Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de Clermont-Ferrand

INTRODUCTION

Si la phase étude de formulation de béton en laboratoire se doit de déboucher sur un matériau satisfaisant l’ensemble des spécifications du cahier des charges, il n’en demeure pas moins que cette vérification doive intégrer les contraintes concrètes de l’usine de fabrication (efficacité de malaxage, temps de fabrication de chaque charge...) et celles induites par les délais de livraison, les temps d’attente incontournables sur chantier et les conditions ambiantes au coulage.

Les compositions « robustes », définies en laboratoire, sont alors testées in situ dans le cadre d’essais initiaux qui s’avèrent en fait être des essais de faisabilité qui vont en outre permettre :

  • d’ajuster avec précision la composition avec les moyens réels de fabrication et de transport ;

  • de prendre en compte les effets d’échelle ;

  • de corriger éventuellement le rendement volumique.

Une fois ces opérations réalisées, les caractéristiques physiques (consistance, teneur en air, masse volumique réelle, maturité...) et mécaniques (résistances à la rupture aux échéances sensibles) peuvent être précisées. Il peut également s’avérer judicieux d’estimer l’influence des variations de dosages (à l’intérieur des tolérances définies précédemment) sur le développement des caractéristiques mécaniques, du fait que ces variations peuvent être de nature à perturber la mise en place du matériau et donc ses caractéristiques finales.

En phase de production courante, le plan de contrôle apporte les garanties nécessaires au bon comportement du béton durci, en s’appuyant sur toute une série d’opérations de contrôle couvrant toute la chaîne de fabrication et de mise en œuvre :

  • contrôle de fabrication en usine de béton prêt à l’emploi ou en usine de préfabrication ;

  • contrôle du processus de fabrication et de transport ;

  • contrôles à la mise en œuvre avant, pendant et après bétonnage ;

  • contrôle du béton durci ;

  • contrôle d’aspect des parements.

Nota :

Ce dossier fait suite au fascicule Qualité du béton- Exigences normativesv2] auquel le lecteur pourra se reporter lorsque cela sera nécessaire et pour consulter le tableau des notations et symboles utilisés.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c2276


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3. Contrôle à la mise en œuvre

3.1 Contrôle sur site avant mise en œuvre du béton

Le contrôle des matériels de mise en œuvre est effectué dans le cadre du contrôle interne à l’entrepreneur en conformité avec les prescriptions de son plan Qualité. Les constats effectués sont soumis au maître d’œuvre pour lui permettre la levée des points critiques ou d’arrêt correspondant aux différentes phases du chantier (voir dossier Qualité du béton- Exigences normatives, tableau 18).

Ces contrôles portent essentiellement sur :

  • les étaiements ;

  • les coffrages ;

  • les armatures pour béton armé ;

  • les systèmes éventuels de précontrainte ;

  • les matériels de coulage et de vibration [2] [4] ;

  • sans oublier les conditions de sécurisation et d’accès au chantier de bétonnage.

Le contrôle des matériels de mise en œuvre et de la pose des armatures du béton armé (et si c’est le cas des systèmes de précontrainte) s’inscrit dans une relation entrepreneur-maître d’œuvre et l’autorisation de bétonnage, qui constitue un point d’arrêt, ne peut être donnée que par le maître d’œuvre.

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3.2 Contrôle de réception du béton frais sur chantier

En général, toute modification de composition non prévue à l’étude de formulation est interdite sur chantier. Si une telle modification est prévue par l’étude de formulation, les quantités ajoutées (eau et/ou adjuvants) doivent être mesurées avec précision, faire l’objet d’enregistrement, et une nouvelle homogénéisation doit être prescrite par le cahier des charges.

Après homogénéisation, les opérations de réception du béton peuvent être engagées et relèvent du contrôle interne de l’utilisateur, c’est-à-dire de l’entrepreneur dans la majorité des cas.

Pour l’ensemble des bétons...

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1 Références bibliographiques

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2 Annexe

Dans les Techniques de l’Ingénieur

BERNIER (G.) - Béton hydraulique. Formulation des bétons - C 2 210. Base documentaire Construction (2004).

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Autres références

Résultats et recommandations du projet national Calibé. La maîtrise de la qualité des bétons. - Presses de l’École nationale des ponts et chaussées, Paris (2004).

Éléments architecturaux en béton fabriqués en usine. Cahier des charges. - Publication FIB – CERIB, sept. 1996.

Projet national Calibé – Guide technique du pompage des bétons. - Publication LCPC, Paris, mai 2002.

Directive Produits de construction 89/106/CEE, - 21 déc. 1988.

Recommandations provisoires AFGC sur les BAP, - Paris, juillet 2000.

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