Présentation
Auteur(s)
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Roland AUBER : Ancien Ingénieur en chef de la Fédération Nationale de l’Équipement Électrique (FNEE) - Secrétaire Général Honoraire de l’Association Internationale des Entreprises d’Équipement Électrique (AIE)
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Roland TALON : Ingénieur en chef de la Fédération Française des Installateurs Électriciens (FFIE, ex-FNEE)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Depuis une trentaine d’années, les travaux de normalisation électrotech-nique, menés internationalement ont, dans une large mesure, unifié les règles qui régissent l’installation et la fabrication des matériels électriques, évolution que l’Espace Économique Européen a accentuée.
La conception des installations est bâtie sur le double principe de l’adaptation aux besoins et de la protection contre les risques de toute nature, dans la mesure, toutefois, où ceux-ci sont « normalement prévisibles » et peuvent être évalués. Cette notion, d’ailleurs, s’élargit au fur et à mesure de la révélation de dysfonctionnements, d’incidents et d’accidents, qui apportent des éléments de réflexion nouveaux.
Pour certains problèmes, qui peuvent être physiquement et techniquement calculés, des logiciels viennent en aide au concepteur comme au vérificateur dans le cadre de sa mission réglementaire ou contractuelle.
Pour d’autres, c’est l’expérience et le savoir-faire qui sont appelés à pallier ce que le calcul ne permet pas (pas encore ?) de résoudre ; c’est le cas, par exemple, de la protection contre les perturbations électromagnétiques ou les surtensions.
Se pose alors le dilemme de l’adéquation entre les coûts des protections au-delà d’un niveau à définir et celui des dysfonctionnements à éviter.
Enfin ce domaine, largement réglementé, repose aussi sur un ensemble de normes, de labels et de marquages indicatifs dont l’essence n’est pas toujours clairement perceptible.
L’article « Électricité dans le bâtiment » fait l’objet de deux fascicules :
C 3 750 Applications
C 3 751 Mise en œuvre
Les sujets ne sont pas indépendants les uns des autres.
Le lecteur devra assez souvent se reporter à l’autre fascicule.
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VERSIONS
- Version archivée 2 de août 2009 par Dominique SERRE
- Version courante de févr. 2013 par Dominique SERRE
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Détermination des besoins en énergie2. Classification des bâtiments
Suivant les destinations des bâtiments (et dans ceux-ci certains locaux), les usages, les règles et les réglementations particulières présentent certains aspects spécifiques dont seuls les points essentiels seront rappelés ci-après.
2.1 Logements
On a déjà évoqué dans l’introduction du fascicule Électricité dans le bâtiment- Applications, la question des possibilités d’évolution de l’équipement en courants forts et faibles ; il faut garder à l’esprit le fait que, sauf situations évidentes telles que cuisines, salles d’eau (et encore...), baies vitrées, etc., l’emplacement des points fixes d’utilisation (prises de courant, éclairage) est souvent fixé suivant une logique qui n’est pas nécessairement celle de l’utilisateur (bien qu’il soit difficile de la formaliser) ; c’est pourquoi des dispositions constructives doivent y parer, par l’usage d’installations apparentes sous profilés.
Il est de tradition que l’éclairage d’une pièce se fasse à partir d’un point central en plafond, mais c’est une solution de facilité qui, selon la disposition de l’ameublement, peut s’avérer gênante.
La salle d’eau (ou de douche), qui présente un risque électrique notable, est divisée en volumes (figure 4), dans chacun desquels de strictes prescriptions sont à observer, dont quelques-unes sont résumées dans le tableau 9.
HAUT DE PAGE2.2 Secteur tertiaire
On...
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