Présentation
Auteur(s)
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Solange DESCOURS : Directeur adjoint du Commissariat à l’énergie atomique de Fontenay-aux-Roses
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Raymond DOLLO : Chargé de mission en radioprotection à Électricité de France
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Jacques KALIMBADJIAN : Chef de service de prévention et radioprotection à la COGEMA de La Hague
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Gilbert TROESCH : Assistant du directeur du Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le développement des activités de l’industrie et de la recherche nucléaires et des applications médicales implique de limiter les risques radiologiques associés. L’ensemble des dispositions et moyens à mettre en place relève de la radioprotection. Les risques radiologiques sont apparus dès la découverte de la radioactivité naturelle et l’utilisation des premiers appareils de radiographie. Avec les premiers dommages causés à l’homme, le besoin de réglementer l’utilisation des rayonnements s’est fait sentir. Ainsi est née la radioprotection.
La Commission internationale de protection contre les rayonnements (CIPR) depuis sa création en 1928 s’appuie sur de nombreuses études des mécanismes d’induction et des modes d’apparition des effets biologiques pour proposer et affiner des « normes de radioprotection ». À partir de ces normes, un dispositif réglementaire est établi d’abord européen, puis français.
Actuellement, la réglementation française par ses décrets de 1986 et 1988 découle des Directives du Conseil des communautés européennes de 1980 et 1984, elles-mêmes inspirées des normes de la CIPR 26 de 1977. Parallèlement, les normes de la CIPR 60 de 1990 sont prises en compte dans la nouvelle directive européenne de 1996. La réglementation française devra donc s’adapter rapidement.
Les techniques de radioprotection développées dans cet article s’appuient sur la réglementation en vigueur, les possibilités actuelles en instrumentation nucléaire et les méthodes liées au retour d’expérience acquis par les exploitants nucléaires français. La qualité atteinte par la radioprotection trouve sa justification dans le niveau d’exposition des travailleurs acceptable comparé aux limites réglementaires et dans le nombre limité des incidents nucléaires en France.
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4. Situation accidentelle
Un accident nucléaire engendre une exposition externe et interne des travailleurs de l’installation et éventuellement du public environnant. Ces expositions sont dues soit à l’installation elle-même qui constitue une source d’exposition externe, soit aux rejets essentiellement gazeux qui sont émis, de manière concertée et différée ou de manière brutale, à l’extérieur de l’installation.
Il est habituel de distinguer :
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les accidents de portée restreinte, qui ne concernent que quelques personnes, atteintes le plus souvent au cours d’activités professionnelles ;
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les accidents de grande portée qui, par leur nature et les circonstances dans lesquelles ils se sont produits, peuvent causer de nombreuses victimes et justifier la prise de mesures de sécurité au niveau de la population (par exemple, Tchernobyl en 1986).
Le rôle de l’exploitant nucléaire face au risque accidentel est de mettre en place les moyens de prévention contre les accidents, organiser et prévoir la gestion de l’accident qui lui incombe au niveau de son propre site et dans le cadre d’une organisation nationale.
4.1 Prévention contre les accidents
Elle est fondée sur la sûreté des installations avec :
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l’utilisation de matériels fiables ;
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des dispositifs de signalisation adaptés ;
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la formation en radioprotection du personnel ;
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le respect des consignes de sécurité ;
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les contrôles périodiques qui doivent garantir le bon fonctionnement des appareils (en particulier, suite à leur modification).
4.2 Documents de référence
L’organisation des actions et des secours doit être prévue et décrite dans des documents de référence.
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À l’intérieur du site : le plan d’urgence interne (PUI) a pour objet de permettre à l’exploitant d’évaluer la nature et l’évolution prévisible de l’accident, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection du personnel, le secours aux blessés, le traitement des agents contaminés, de limiter les conséquences de l’accident, de replacer l’installation...
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