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Auteur(s)
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Luc FOULQUIER : Chercheur en écologie à l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN) - Assistant scientifique du Chef de Département de Protection de l’Environnement
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’étude du cycle des radioéléments implique en premier lieu d’être capable de les mesurer dans tous les constituants des écosystèmes, ce qui demande des adaptations permanentes des méthodes. On comprend bien que la métrologie est différente pour les études de terrain à très bas niveau ou les études expérimentales de laboratoire.
Par ailleurs, la connaissance des mécanismes de transfert des polluants radioactifs et des cinétiques d’échanges entre un terme source, les vecteurs et les constituants de la biosphère constitue le cœur du travail des radio-écologistes. Les valeurs sont obtenues par des travaux expérimentaux au laboratoire et sur le terrain, tous ces aspects étant nourris par un important travail de modélisation.
Le présent texte se propose de décrire de manière succincte les techniques permettant de mesurer les radioéléments et d’étudier les mécanismes de dispersion physique ; il abordera ensuite de manière plus approfondie les processus de transfert dans différents milieux.
Cet aperçu s’appuie sur les données acquises depuis la fin des années 1950 et sur le travail effectué depuis en France par de nombreuses équipes du Commissariat à l’Énergie Atomique. Il doit beaucoup à l’apport individuel et au travail collectif des chercheurs du Département de Protection de l’Environnement de l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
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BN 3 908 Radioécologie. Origine des radioéléments ;
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BN 3 909 Radioécologie. Transferts des radioéléments (le présent article) ;
-
BN 3 910 Radioécologie. Études de sites ;
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Doc. BN 3 911 Radioécologie.
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- Version courante de nov. 2019 par Philippe RENAUD
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Outils pour l’évaluation des transferts2. Processus de transfert des radioéléments
La connaissance des mécanismes de transfert des polluants radioactifs et des cinétiques d’échanges entre un terme source, les vecteurs et les constituants de la biosphère constitue le cœur du travail des radioécologistes. Ces processus se manifestent par des phénomènes de concentration et d’élimination ; les transferts s’expriment sous forme d’équations qui représentent le passage d’un radioélément d’un compartiment à un autre (voir [BN 3 908], paragraphe 1.2). Les valeurs sont obtenues par des travaux expérimentaux au laboratoire et sur le terrain, tous ces aspects étant nourris par un important travail de modélisation.
En effet, il ne s’agit pas seulement de constater, mais de comprendre afin de pouvoir prévoir. Il faut donc mettre au point des modèles de recherche explicatifs pour décrire au mieux les processus qui interviennent et construire des codes opérationnels pour apporter des réponses pratiques permettant d’estimer des impacts radioécologiques et dosimétriques en situation normale ou accidentelle. Cet ensemble ne peut que reposer sur d’importantes bases de données relatives à la valeur des facteurs de transfert et aux niveaux de radioactivité observée dans les écosystèmes.
On considérera successivement le milieu aquatique marin, continental et terrestre. Dans tous les domaines, les rapports, les publi-cations et les livres sont extrêmement nombreux et nous ne pourrons donner qu’un aperçu général à titre d’illustration (voir « Pour en savoir plus » ).
2.1 Transfert dans les écosystèmes aquatiques
Les centrales nucléaires imposent de disposer d’une source froide. C’est la raison pour laquelle elles sont situées en bordure des océans, des mers, des rivières et des fleuves. Le milieu aquatique est une voie importante de dispersion des radioéléments et peut contribuer à la contamination des populations par la voie directe (eau de boisson, nourriture, loisirs) ou indirecte (irrigation et utilisation de boues ou d’algues...
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