Présentation
Auteur(s)
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Jean BONZON : Ex‐Responsable du Service Électroacoustique à la Société Polygram - Membre de l’« Audio Engineering Society » - Consultant au Comité 60A « Enregistrement » de l’Union technique de l’Électricité (UTE)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Une fois prise la décision d’enregistrer une œuvre donnée, la première opération consiste à enregistrer le son sur une bande magnétique (article Enregistrement magnétique. Étude théorique Enregistrement magnétique- Étude théorique dans le présent traité). La procédure, autrefois employée, qui était de graver directement le disque original en cire ou en laque, ne peut plus être utilisée en raison des opérations de mélange et de découpage que doit subir la bande magnétique originale pour aboutir à la bande mère définitive, acceptée par les services artistiques. Cette bande est stéréophonique ; si l’enregistrement est de forme analogique, il peut être ou non codé selon le principe du système de réduction de bruit choisi ; si l’enregistrement est de forme numérique, il peut être codé en fonction des différents formats en usage mais non encore standardisés. Le signal, lu sur cette bande et amplifié en puissance, est appliqué au graveur qui découpe et module le sillon dans la laque ou le cuivre du disque original. Commencent alors les opérations galvanoplastiques. Dans le cas de la gravure sur laque, cette dernière, non conductrice, est d’abord argentée chimiquement. Par galvanoplastie un dépôt de nickel est fait sur l’original. Le disque ainsi obtenu s’appelle le père. Un dépôt de nickel sur le père produit la mère et un dépôt de nickel sur la mère produit la matrice qui sera utilisée dans la presse. Dans le cas de la gravure sur cuivre, l’original prend directement le rang de mère et la production de la matrice est identique au cas précédent.
La matière des disques est constituée principalement par de l’acétochlorure de vinyle qui se présente sous la forme de poudre ou de granulés. Les presses sont à compression ou à injection, leur automatisation est plus ou moins poussée, mais elle peut être totale, le disque sortant alors de la presse dans son enveloppe de papier.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mars 1987 par Jean BONZON
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3. Lecture des disques
Les constituants essentiels sont : le plateau tournant, son mécanisme d’entraînement, le bras supportant la tête de lecture et la tête de lecture (cet ensemble étant appelé communément platine de lecture).
3.1 Tête de lecture
Les principes de transducteurs possibles sont très nombreux : piézoélectriques, à jauge de contrainte, à résistance variable, à capacité variable, à semiconducteurs, à modulation de lumière, électromagnétiques, à aimant mobile, électrodynamiques, etc. Selon le principe utilisé, la tension délivrée par le transducteur est proportionnelle à l’amplitude ou à la vélocité.
Tous les principes sont bons, ce sont donc les raisons économiques qui ont opéré une sélection. Pour les réalisations économiques, les céramiques piézoélectriques, sensibles à l’amplitude, sont les plus utilisées. Pour les réalisations de qualité, ce sont les systèmes magnétiques sensibles à la vélocité qui sont employés. La courbe de lecture du transducteur, plus éventuellement un étage amplificateur d’entrée, doit donc être la courbe complémentaire de celle de la figure 1. Toutefois, pour les fréquences basses, on a normalisé une constante de temps τ4 de 7 950 µs pour éviter une amplification excessive des signaux de fréquences inférieures à 50 Hz, dus aux vibrations mécaniques rencontrées dans de nombreuses platines de lecture et dénommés ronronnements.
HAUT DE PAGE3.2 Platine de lecture
Deux éléments essentiels constituent la platine : le système d’entraînement du plateau et le bras de lecture.
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Le moteur électrique peut être alimenté par une batterie ou par...
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