Présentation
Auteur(s)
-
Michel OLETTE : Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris ESPCI - Professeur invité Université Mac Master Hamilton Canada - Ancien Directeur adjoint Institut de Recherche de la Sidérurgie Française - IRSID Maizières-lès-Metz
-
Christian GATELLIER : Ingénieur de l’École nationale supérieure de chimie de Toulouse - Ingénieur-docteur - Chef du département Physico-chimie IRSID Maizières-lès-Metz
-
Gabriel LAMARQUE : Ingénieur de l’École nationale supérieure d’électricité, d’électronique et d’hydraulique de Toulouse - Licencié ès sciences - Directeur de la ligne de produits aciérie Kvaerner Metals Clecim Paris
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
1. Caractéristiques de la métallurgie secondaire
1.1 Localisation dans la filière sidérurgique
1.2 Exigences de qualité au niveau des produits
1.3 Notion d’ « acier propre »
2. Bases théoriques et fonctions essentielles de la métallurgie secondaire
2.1 Désoxydation et élimination des inclusions
2.2 Réactions de transfert métal-laitier
2.3 Contrôle de la morphologie des inclusions
2.4 Dégazage : élimination de H2, N2, CO, éléments volatils
2.5 Phénomènes de pollution du métal par l’atmosphère, le laitier et les réfractaires
3. Séparation métal/laitier primaire
4. Procédés de la métallurgie secondaire
4.1 Coulée sous vide. Dégazage du jet
4.2 Dégazage en poche
4.3 Le four-poche
4.4 Procédés sous vide avec circulation : DH, RH et leurs variantes.
4.5 Procédés d’addition sous atmosphère neutre
4.6 Procédés d’injection
4.7 Autres procédés
5. Contrôles. Mesures. Automatisation
5.1 Mesure de la température
5.2 Détermination in situ de certains éléments : O, H, N
5.3 Analyse des constituants principaux de l’acier
5.4 Problème du pesage
6. Problèmes liés aux réfractaires
6.1 Dissolution du carbone du réfractaire dans l’acier
6.2 Dissociation sous vide
6.3 Réduction des oxydes du revêtement
6.4 Réactions réfractaire-inclusions
6.5 Réactions réfractaire-laitier
7. Conclusions. Avenir de la métallurgie secondaire
Références bibliographiques
Les exigences, de plus en plus sévères, des utilisateurs vis-à-vis des aciers, en ce qui concerne aussi bien leur composition chimique, leur propreté physique que leurs caractéristiques d’emploi, ont entrainé, depuis le début des années 60, le développement d’un grand nombre de traitements métallurgiques, de plus en plus complexes, qui ne pouvaient trouver leur place dans le réacteur traditionnel d’aciérie : convertisseur à l’oxygène ou four électrique (figure A). Les opérations ainsi menées hors du four ont donné naissance il une nouvelle métallurgie, qualifiée de « secondaire » et réalisée dans une poche d’aciérie munie de différents équipements : busette à tiroir, bouchons poreux…
Trois aspects doivent être pris en considération pour comprendre pourquoi la métallurgie secondaire est apparue et s’est développée.
■ La productivité
Il est clair qu’elle permet une meilleure utilisation des appareils sidérurgiques, en particulier des convertisseurs de grande capacité (350 t) et du four électrique, en reportant les opérations de métallurgie fine, souvent longues, en poche.
■ La qualité
C’est évidemment l’aspect le plus important. La métallurgie hors du four permet d’améliore :
l’uniformité en composition et en température des coulées successives, ce qui revêt une grande importance dans l’optique actuelle de la généralisation de la coulée continue ; l’étape de métallurgie en poche constitue, de plus en plus, l’indispensable liaison entre le convertisseur ou le four électrique et la machine de coulée ;
le contrôle de la composition et l’obtention de très faibles teneurs en éléments résiduels : C, H, N, O , P, S… ;
la propreté inclusionnaire et la morphologie des inclusions restantes ; elle rend aussi possible la production de nouvelles nuances d’acier difficiles à obtenir en une seule opération.
■ L’abaissement des coûts
C’est une conséquence des deux points précédents. Son estimation n’est pas toujours aisée, puisqu’il faut tenir compte du coût de l’opération nouvelle, mais le bilan est, en général, largement positif.
Dans l’ensemble du texte, les symboles soulignés, comme O, désignent des éléments dissous dans le métal et les constituants du laitier-sont, eux, entre parenthèses (SiO2).
Retrouvez la totalité de cet article dans le PDF téléchargeable
VERSIONS
- Version courante de déc. 2008 par Michel OLETTE, Christian GATELLIER, Gabriel LAMARQUE, Fabienne RUBY-MEYER,
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Élaboration et recyclage des métaux
(135 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
Cet article fait partie de l’offre
Élaboration et recyclage des métaux
(135 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Cet article fait partie de l’offre
Élaboration et recyclage des métaux
(135 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive