Présentation
Auteur(s)
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Jacques ASTIER : Ingénieur Conseil - Ancien Directeur à l’Institut de Recherche de la Sidérurgie française (IRSID)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Après la disparition des convertisseurs Bessemer et Thomas, puis, maintenant, des fours Martin, la situation des procédés d’aciérie s’est bien simplifiée et l’on ne trouve pratiquement plus que :
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des aciéries à l’oxygène effectuant la conversion de la fonte liquide en acier ;
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et des aciéries électriques basées sur la fusion des ferrailles mais élargissant leur charge aux minerais de fer réduits et, maintenant, à la fonte.
Cette simplification s’accomplit, cependant que toute une série de recherches vise à mettre au point de nouveaux procédés d’aciérie tels que EOF (Energy Optimizing Furnace). Avant de décrire ce procédé, il est nécessaire de comprendre les motivations d’un tel effort pour développer une « troisième voie » en aciérie et de voir à quoi il a abouti.
Pour de plus amples renseignements, le lecteur pourra se reporter en [13].
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3. Commentaires généraux et conclusions
Le premier point important à souligner est que le procédé EOF fonctionne très efficacement à l’usine de Pains et démontre que l’on peut travailler avec des proportions variées de fonte et de ferrailles : c’est un grand attrait de ce procédé et cela explique qu’après un certain nombre de déboires, de nouvelles installations soient en construction en Asie. Cela concerne, comme le montre bien le tableau 1, surtout des mini-usines avec réacteurs EOF d’environ 30 à 40 t et des capacités de 250 000 à 600 000 t/an.
La remise en service de l’usine d’AFS à Trieste montre, et cela sera notre seconde conclusion, que l’on peut maintenant envisager, sans grands risques, de plus grandes unités EOF, d’au moins 650 000 t/an avec un réacteur de 70 t.
Il semble que la plupart de ces installations soient prévues pour des charges aux environs de 60 à 70 % de fonte et 40 à 30 % de ferrailles. De ce fait, la troisième conclusion est que les opérations à 100 % de ferrailles n’ont été faites qu’au cours d’essais de courte durée et, si elles apparaissent possibles, leur intérêt économique n’a pas encore été démontré.
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