| Réf : M7600 v1

Évolution du four électrique à arc depuis 1950
Aciéries - Évolution des procédés

Auteur(s) : Bernard TRENTINI

Date de publication : 10 oct. 1991

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Auteur(s)

  • Bernard TRENTINI : Ingénieur Civil des Mines de Paris - Master of Sciences Carnegie Mellon - Président de l’Association Technique de la Sidérurgie Française (ATS)

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INTRODUCTION

Si l’on cherche à résumer en quelques lignes l’évolution de la sidérurgie mondiale depuis les inventions capitales de Bessemer, Martin et Siemens, Thomas, Héroult dans la deuxième moitié du XIX e siècle, on peut distinguer trois grandes périodes.

  • Jusqu’en 1950 : amélioration continue de ces inventions dans les domaines technologiques et métallurgiques, et sans qu’elles soient remises en cause.

  • De 1950 à 1980 :

    • apparition de nombreuses nouvelles technologies basées sur l’utilisation d’oxygène pur, pour ne laisser finalement place qu’au convertisseur à l’oxygène pur avec ses variantes ;

    • en parallèle : développement important du four électrique, bénéficiant d’améliorations technologiques et de disponibilités en ferrailles dues à l’arrêt du four Martin ; puis disparition des convertisseurs Thomas et Bessemer, ainsi que des fours Martin, tout au moins dans les pays industrialisés modernes ; et finalement apparition et extension d’une métallurgie en poche très diversifiée.

  • À partir de 1980, et probablement pour un certain nombre d’années au‐delà de 1990 :

    • stabilité dans les procédés d’élaboration qui continuent à se perfectionner ;

    • développement généralisé de la métallurgie en poche pour répondre aux impératifs de productivité et aux exigences toujours croissantes sur la qualité des aciers.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m7600


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4. Évolution du four électrique à arc depuis 1950

Avant la Seconde Guerre mondiale, le four électrique, par la lenteur même de l’opération, était réservé à l’élaboration d’aciers spéciaux. Les progrès réalisés pendant la guerre, en taille et puissance des unités, permirent, dès 1950, au four électrique de rivaliser avec le four Martin pour l’élaboration d’aciers au carbone à partir de ferrailles, avec la construction d’aciéries de 500 000 à 1 000 000 t /an, comportant des unités de 150 à 200 t (rapport 1953 du Battelle Memorial Institute).

Parallèlement, le four électrique de plus petite taille se développait dans les mini‐aciéries (mini‐mills ) américaines, puis italiennes, et surtout après que l’apparition de la coulée continue ait permis d’abandonner la coulée en petits lingots, dispendieuse et cause de défauts.

À partir du début des années 60, une série d’améliorations allaient faire du four électrique un outil hautement performant   :

  • utilisation maximale de la puissance active des transformateurs (facteur de puissance » 0,7) améliorant le rendement thermique et la productivité ;

  • apparition en 1970 des fours UHP (Ultra High Power ) avec des puissances spécifiques de 500 kVA / t  ;

  • innovation par Daido Steel des parois métalliques refroidies à l’eau à la place du réfractaire, permettant d’augmenter fortement la puissance spécifique ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  World Steel Association. – Steel Statistical Yearbooks, http://www.worldsteel.org.

  • (2) - HUSSON (G.) -   Emploi de l’oxygène en sidérurgie  -  Rev. de Métal, 47, n° 1, p. 88-91 (1950).

  • (3) -   Oxygen for decarburization (Emploi de l’oxygène pour la décarburation)  -  Steel USA, 121, n° 19, p. 126-128-141 (Trad. CDS, n° 5, mai 1948).

  • (4) - KIRKPATRICK (J.W.) -   Oxygen in Open Hearth Steelmaking  -  AISI Yearbook, p. 199-234 (1961).

  • (5) - JACKSON (A.) -   The Ajax furnace and process (Le four et le procédé Ajax)  -  J. Metals (USA) 13, n° 2, p. 148-52 [Trad. dans CIT du CDS, 18, n° 7 et 8, p. 1621-34 (1961)].

  • (6) - KLEIN (E.), GEBHARD (K.) -   Rotor steelmaking and the Tandem furnace (Les procédés Rotor et Tandem)  -  J....

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