Présentation
Auteur(s)
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Jean-Jacques DONZÉ : Docteur-Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse (ENSCMu) - Chef de l’Unité Chimie Textile au Centre de Recherches Textiles de Mulhouse
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Le premier colorant de synthèse, la mauvéine (utilisée pour la soie et le coton), a été obtenu par Perkin en 1856. Suivant cet exemple, les colorants synthétiques furent tout d’abord baptisés de noms de plantes (amarante, fuchsine, garance, etc.), puis des noms de minerai (vert malachite, auramine, etc.). Les colorants furent ensuite désignés selon leur constitution chimique (Bleu de méthylène, Violet de méthyle, Vert naphtalène, etc.). Actuellement, les fabricants de matières colorantes déposent des marques protégées pour les différentes classes de colorants en fonction de leur procédé d’application. Ainsi, chaque colorant est désigné par sa couleur, sa marque commerciale et un code le caractérisant. Ce code est composé de chiffres et de lettres pouvant avoir différentes significations (par exemple : B = bleuâtre, R = rougeâtre, Y ou G ou J = jaunâtre).
VERSIONS
- Version courante de mars 2021 par Florence DIEVAL, Jean-François FAFET
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3. Solidités des teintures et impressions
Lorsque le consommateur acquiert un objet confectionné, il tient à savoir si son coloris sera solide à l’usage. Par conséquent, il est important de disposer de méthodes permettant le contrôle de la qualité des teintures réalisées. Il est vite apparu nécessaire de parler, entre les différents pays, les différents clients et les différents fournisseurs, un langage commun pour exprimer les solidités de teintures. En 1951, les Suisses, les Allemands et les Français ont créé des Commissions nationales pour la détermination des solidités des teintures et ces commissions, par des rencontres sur le plan international, ont essayé d’élaborer des méthodes de contrôle communes. À ces travaux se sont joints ensuite les autres pays européens, ce qui a permis de définir des recommandations sur les méthodes à mettre en œuvre pour la détermination des solidités des teintures.
Dans chaque pays européen, des spécialistes se réunissent en groupes de travail pour réviser et améliorer les méthodes de contrôle ; ces spécialistes se retrouvent périodiquement sur le plan européen pour adopter de nouvelles recommandations. Un travail analogue est effectué aux États-Unis par l’AATCC (American Association of Textile Chemists and Colorists ) qui édite aussi des recommandations pour le contrôle des solidités des teintures. Périodiquement, des spécialistes se réunissent sur le plan mondial dans le cadre de l’ISO (International Organization for Standardization ) pour s’entendre sur des méthodes de contrôle communes.
Lorsqu’une entente est établie, l’AFNOR (Association française de normalisation) édite une norme correspondante.
L’ensemble des normes relatives aux problèmes de teinture est regroupé dans un recueil constituant le Code de solidité des teintures et impressions [2].
Cinq principes sont pris en compte pour l’élaboration des méthodes d’essai.
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Premier principe
Les solidités des colorants se réfèrent obligatoirement à celles des teintures ou des impressions qu’ils permettent d’obtenir. L’expérience a en effet montré qu’elles dépendent de la constitution chimique des colorants mais également du substrat, c’est‐à‐dire de la fibre sur laquelle les colorants ont été appliqués, ainsi d’ailleurs que du procédé d’application utilisé.
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Solidités des teintures et impressions
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ADSOL (Association pour la détermination de la solidité des teintures et impressions sur textiles)
ITF (Institut textile de France)
Une base de données de 160 000 documents, établie en collaboration étroite avec divers pays industrialisés, est accessible en France, par exemple par minitel, (l’Institut textile de France donne tous les renseignements utiles).
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