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Article

1 - CONDITIONS D’EXPLOITATION ET PROJET INDUSTRIEL

2 - MODES D’INTERVENTION DES EXPLOITANTS DANS LA CONDUITE D’UN PROJET

3 - MOMENTS CLÉS DE LA CONTRIBUTION DES EXPLOITANTS

4 - CONCLUSION

| Réf : A8500 v1

Modes d’intervention des exploitants dans la conduite d’un projet
Le rôle des exploitants dans l’investissement industriel

Auteur(s) : Olivier DU ROY, Jérôme TUBIANA

Date de publication : 10 août 1987

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Auteur(s)

  • Olivier DU ROY : Cofondateur de IECI Développement - Directeur du cabinet IECI Belgium (Groupe IECI)

  • Jérôme TUBIANA : Responsable du développement socio-économique au groupe BSN

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INTRODUCTION

Le présent article se propose de reprendre et de préciser les fonctions multiples et les responsabilités qui incombent aux exploitants et à leurs représentants à chacune des phases d’un investissement. Il en soulignera non seulement les aspects techniques, mais encore ceux de l’organisation de la production en étroit rapport avec les conditions de travail du personnel.

Il insiste à juste titre sur la nécessité de constituer, dès la naissance d’un projet d’investissement, une équipe maître d’ouvrage (tableau 1) distincte de celle des bureaux d’études de réalisation dont la mission, quelque étendue qu’elle puisse être, est celle d’un maître d’œuvre. Cette distinction permet de répartir clairement les rôles et les responsabilités. Lorsqu’elle n’est pas ou insuffisamment établie, l’investisseur risque de sérieux déboires sur une partie ou la totalité des plans fondamentaux : qualité, prix, délai.

Les responsables d’entreprises, soucieux avant tout d’engager le minimum de dépenses et d’aboutir à une réalisation rapide, ne se doutent pas toujours du retard et du coût des mises au point ou modifications qui apparaîtront nécessaires au démarrage, alors qu’elles auraient pu être effectuées à bien moindre coût si les spécialistes compétents avaient pu intervenir durant les études.

  • Cela peut être le cas lorsque les dirigeants surestiment les capacités de l’ingénierie chargée de la réalisation, qu’il s’agisse de services propres à l’entreprise ou de sociétés extérieures. Ils sont alors tentés de penser que les cadres d’exploitation ont d’autres tâches plus importantes à accomplir et que leur intervention ne ferait qu’alourdir ou entraver la bonne marche des études. Elle néglige de ce fait les apports, simplifications, modifications susceptibles d’alléger l’investissement ou d’en améliorer les performances, dont l’ingénierie n’a pas eu connaissance après les réalisations précédentes.

  • C’est également le cas lorsque des techniques nouvelles doivent être mises en œuvre et que les exploitants actuels et futurs en sont tenus trop longtemps à l’écart. Or, ce sont eux qui, après avoir pris une connaissance suffisante des procédés et équipements nouveaux, peuvent souvent mieux que l’ingénierie en faciliter l’intégration dans un contexte qui leur est familier. Il leur reviendra d’assurer le choix et la formation du personnel de la future exploitation ainsi qu’une grande part des interventions décrites dans l’article. C’est dire combien leur présence active tout au long des études et de la réalisation doit être jugée indispensable.

  • À l’inverse, les extensions d’une usine réalisée uniquement avec le personnel d’exploitation, mobilisé à cet effet en se transformant en cellule d’ingénierie, risquent de dépasser les compétences de cette cellule. Les problèmes d’organisation, de techniques de constructions, de choix et de contrôle des constructeurs et entrepreneurs, etc., relèvent du métier d’architecte industriel et nécessitent la participation d’une équipe compétente pour la mise en œuvre efficace des projets de l’exploitant, avec la répartition des rôles préconisée par l’auteur.

    Le lecteur pourra trouver un développement à cet article dans l’ouvrage Réussir l’investissement productif, préfacé par Monsieur Antoine Riboud .

    Le rôle des exploitants expérimentés est évoqué dans différents articles de ce traité :

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a8500


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2. Modes d’intervention des exploitants dans la conduite d’un projet

Pour mieux garantir la réussite d’un projet industriel, la méthode que nous préconisons renforce donc le rôle joué par les exploitants. Elle met l’accent sur deux modes d’intervention : l’équipe-projet du maître d’ouvrage et la participation des utilisateurs.

2.1 Équipe-projet du maître d’ouvrage

La responsabilité de conduire le projet du côté maître d’ouvrage (l’article Organisation générale du projet [A 8 100] de ce traité), donc de traiter avec les bureaux d’études et les fournisseurs, sera confiée à une équipe comportant :

  • un chef de projet qui sera de préférence le futur gestionnaire de l’équipement ;

  • quelques personnes représentant les principales fonctions concernées par l’investissement : production, entretien, qualité, personnel, gestion, etc.

Lorsque la maîtrise d’œuvre est totalement ou partiellement réalisée par des services techniques de l’entreprise, cela ne change rien. Bien au contraire, les risques de confusion sont augmentés, une clarification des rôles et des contributions de chacun paraît encore plus nécessaire.

Cette équipe-projet n’est pas un groupe d’étude. Elle a mandat de mener le projet jusqu’au démarrage. Son objectif final est d’atteindre les résultats productifs escomptés et de faire respecter les prix et les délais.

Ce fonctionnement en équipe-projet demande un chef de projet qui soit à la fois :

  • un animateur capable de conduire un débat contradictoire et d’en faire la synthèse ;

  • un technicien généraliste capable de décider et de s’imposer avec autorité aux fournisseurs d’étude ou d’équipements ;

  • un organisateur capable de gérer la multiplicité des actions, les délais et les coûts.

L’équipe-projet devra soumettre ses propositions, à des moments clés identifiés à l’avance, à un décideur avant d’aller plus loin.

Il est recommandé de formaliser les règles de fonctionnement de l’équipe-projet vis-à-vis...

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