Jasmina VIDIC
Ingénieure de recherche, docteure en physique-chimie de l’université de Belgrade - Microbiologie de l’alimentation au service de la santé, INRAE, Jouy-en-Josas, France
ARTICLE INTERACTIF
La nanotechnologie peut répondre à certains besoins de l’industrie alimentaire, c'est le cas notamment dans le développement d’emballages actifs permettant de garantir la sécurité et la qualité des aliments. Cependant, les études sur l’impact cytotoxique des nanoparticules utilisées sont encore limitées.
ARTICLE INTERACTIF
Les méthodes d’analyses moléculaires basées sur la détection des acides nucléiques s’imposent dans le cadre de l’analyse microbiologique des aliments. Elles permettent de détecter les agents pathogènes de manière spécifique, rapide et robuste et ainsi de répondre aux enjeux sanitaires et économiques.
ARTICLE INTERACTIF
De nouvelles méthodes de détection précoce des pathogènes d’origine virale ou bactérienne pourraient sauver des millions de vies. Des biocapteurs à forte affinité avec des agents pathogènes sont capables de les détecter sélectivement et spécifiquement en quelques minutes.
La résistance bactérienne aux antibiotiques représente un problème de santé public majeur. Les nanoparticules d'argent, d'oxydes métalliques et les nanocarbones pourraient constituer une alternative aux antibiotiques. L'effet antimicrobien des nanoparticules est inversement proportionnel à leur taille. En effet, à l'échelle nanométrique les nanoparticules possèdent une efficacité améliorées par rapport aux mêmes matériaux de plus forte taille. L'application médicale des nanoparticules est possible pour certaines qui sont cytotoxiques contre les microbes mais pas contre les cellules de mammifères.
Les nanobiosenseurs, véritables nez électroniques de dernière génération, permettent une mesure précise grâce à des récepteurs olfactifs performants. Cette évolution pourrait mener vers une intégration de ces outils dans des domaines très divers, notamment dans les instruments du milieu médical. Cet article propose une analyse des nanobiosenseurs, au travers de nombreuses parties. Sont ainsi traités les récepteurs olfactifs comme éléments sensibles de biocapteurs, l’expression de ces récepteurs, l’immobilisation des éléments sensibles des biocapteurs, l’évaluation de l’activité des récepteurs en nanosomes immobilisés, les biocapteurs impédancemétriques ou encore leurs différentes applications.