Olivier TESTE
Professeur à l'Université Toulouse 2
Cet article traite des modes d'accès aux bases de données (BD), qy'ils soient réalisés soit de manière interne, soit de manière externe. Le contexte général de l'interaction avec un BD est expliqué. L'accès interne, composé de quatre modes d'accès, s'adresse principalement aux acteurs chargés du fonctionnement de la BD. L'accès externe est fréquenté par des développeurs d'applications clientes, séparés par deux mode distincts : client lourd ou client léger. Cet article présente également les architectures client-serveur pour les acteurs internes, qui se divisent elle-même en en différentes catégories ; puis les modèles d'application pour les acteurs externes.
Cet article traite des bases de données spécifiques, nommées entrepôts de données et utilisées par les applications d’aide à la décision. L’exploitation des entrepôts de données obéit à des procédures particulières qui les différencient des bases de données. L’extraction des données d’un entrepôt réclame une sélection des données pertinentes de par la grande diversité des sources. Leur structuration impose des modèles tridimensionnels, et leur manipulation nécessite des logiciels d’analyse de données.
Cet article présente les fondements du modèle relationnel. Ce modèle est aujourd’hui le plus utilisé pour décrire les bases de données manipulées par les logiciels et ceci quelles que soient les applications mises en œuvre. Grâce à sa base mathématique universelle (la théorie des ensembles) et sa simplicité, le modèle relationnel a permis l’émergence de langages non algorithmiques (SQL, QBE) pour rechercher les données dans une base. L’article présente tout d’abord le processus de structuration des données (la normalisation). Puis dans un second temps, il étudie les opérations qui permettent, au travers de requêtes, d’extraire de la base les informations recherchées. L’article aborde ensuite les mécanismes d’interactions d’un programme écrit en langage JAVA avec les données.
Cet article présente les systèmes de gestion de bases de données réparties. Il montre comment est assurée la transparence de la localisation au travers des mécanismes de fragmentation qui explicitent la répartition des données. Il décrit ensuite le processus de décomposition des requêtes en sous-requêtes adressées aux différents sites qui composent l'architecture répartie. Les fonctions de coût sont présentées qui permettent de déterminer l’arbre algébrique le plus pertinent. Enfin, ce fascicule présente le protocole de validation 'deux phases' qui garantit une exécution correcte des requêtes réparties. Tous ces concepts sont illustrés dans un cas d’application avec un système Oracle.
Cet article présente le principe des bases de données embarquées. La généralisation de divers appareillages autonomes exige le développement d'applications adaptées rendant inadéquate l'approche traditionnelle de stations de bureau avec accès permanent à un serveur de bases de données. Les principes sous-jacents aux bases de données embarquées se résument en trois points : la portabilité pour réduire la taille du SGBD et faciliter son déploiement dans les applications qui l'encapsulent, l'accessibilité locale et l'administration simplifiée. Dans un second temps, l'article présente un exemple de SGBD embarqué nommé Derby, programmé entièrement en Java et supportant le standard JDBC 4.