Eliane SUTTER
Professeur des universités - Chercheur à l'université Pierre et Marie Curie (Paris 6), laboratoire interfaces et systèmes électrochimiques, UMR 8235
Cet article décrit les principaux paramètres impliqués dans la corrosion atmosphérique des métaux et alliages : les facteurs climatiques et leur variabilité - taux d’humidité, température, cycles humidité / séchage -, mais aussi la présence de particules solides ou de polluants. Les méthodes de suivi de la corrosion atmosphérique, méthodes de terrain ou méthodes de laboratoire sont présentées succinctement avec un regard critique sur les méthodes dites « accélérées ». Enfin des exemples d’estimation des vitesses de corrosion indiqués par les normes ISO sont donnés en fonction de la classe de corrosivité d’une atmosphère et de la durée d’exposition, pour les métaux et alliages les plus courants.
Phénomène complexe, la corrosion atmosphérique définie comme l’interaction entre un matériau et les facteurs climatiques, ne peut se modéliser facilement. Il faut pourtant lutter contre ce fléau qui ronge nos ponts métalliques et modifie la conductivité des composants électroniques !