Joël Spaes †
Journaliste énergie, animateur
La France négocie avec l'Allemagne pour accélérer le retour des déchets radioactifs issus du traitement des combustibles usés allemands sur le site d’Orano, à La Hague (Manche), indique le 17 juin un communiqué du ministère français de la Transition écologique.
L’agrivoltaïsme, soit la combinaison du solaire photovoltaïque et de l’agriculture, progresse à grands pas. Plusieurs acteurs du solaire, actifs dans cette filière en plein boom, viennent de se structurer en créant « France Agrivoltaïsme » regroupant les filières énergétique, agricole et agroalimentaire, le monde académique ainsi que les secteurs financier et assurantiel.
Guillaume Larroque, nouveau président de l’Association française du gaz naturel véhicule (AFGNV), et président de Total Marketing France, a présenté, le 2 juin dernier, le premier panorama du BioGNV (Bio-Gaz naturel véhicule) en présence du distributeur de gaz naturel GRDF et du Comité national routier (CNR). Ce dernier a d’ailleurs présenté à cette occasion la création de l’indice GNV, reconnaissant le développement du GNV dans le transport routier de marchandises.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 18 mai dernier un rapport de 224 pages intitulé « Net Zero by 2050 : a Roadmap for the Global Energy Sector ». Réalisé à la demande du gouvernement britannique dans l’optique de la COP 26 à Glasgow en novembre prochain, ce rapport sonne le glas des énergies fossiles… Si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, fixé lors de la COP21 à Paris en 2015, entend être tenu.
Cette fois, le plan hydrogène français est bel est bien lancé. Coup sur coup, deux gigafactories d’électrolyseurs de taille industrielle ont été annoncées. La semaine dernière, c’est l’opérateur historique du secteur, McPhy, qui a indiqué la présélection de Belfort, en Franche-Comté, pour sa gigafactory d’électrolyseurs de 1 GW par an. Un mois auparavant, le « petit dernier » Genvia s’installait dans les locaux de l’usine Cameron, à Béziers, dans l’Hérault, pour produire ses électrolyseurs.
Le nouveau rapport de l'Agence internationale de l’énergie (AIE) publié le 20 avril confirme les mises en garde de l’agence de l’OCDE, en novembre dernier. Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à l'énergie devraient augmenter de 1,5 milliard de tonnes en 2021, soit la deuxième hausse la plus importante de l'histoire. Autant dire que le rebond post-pandémie de Covid-19 devrait annihiler la forte baisse des émissions de CO2 dues à l’énergie enregistrée en 2020.
La Commission européenne (CE) a publié le 21 avril l’acte délégué pour l’application de la taxonomie sur les activités vertes. Cette taxonomie définit les domaines où les investissements sont considérés comme durables ainsi que les financements nécessaires pour atteindre une baisse de 55 % des émissions de CO2 en 2030 et la neutralité carbone en Europe en 2050, le nouvel objectif climat qu’a présenté Bruxelles le même jour. Mais depuis plus d’une année, un débat sourd parcours l’Union européenne (UE) sur cette « taxonomie verte ». Et la CE a choisi de publier un document qui n’intègre ni le gaz naturel ni le nucléaire dans la taxonomie, remettant la décision à plus tard.
A l’aune des différentes mesures à l’encontre des combustibles fossiles et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, Thierry Trouvé, le directeur général du transporteur de gaz GRTgaz, a présenté le 7 avril 2021 la vision du système gazier français à l’horizon 2050. Un avenir qui intègre une réduction de la demande de gaz et le passage au gaz vert ou bas carbone.
Un rapport d’audit de la Cour des comptes européenne, publié le 13 avril, juge l’Union européenne (UE) en sérieux retard sur son objectif, fixé dans le cadre du Pacte vert (Green deal), d’être en mesure de déployer un million de bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici à 2025. En outre, la Cour estime que l’UE manque d’une feuille de route ad hoc pour y parvenir.
La crise sanitaire a certes eu un impact en réduisant la demande en électricité, mais aussi en réduisant la production. Ainsi, alors que RTE, le gestionnaire du réseau de transport (GRT) d’électricité vient de passer un hiver tendu, la situation devrait perdurer jusqu’en 2024 selon son bilan prévisionnel à l’horizon 2030, présenté la semaine dernière par le GRT.
Une nouvelle année record pour le marché éolien. Près de 100 GW ont en effet été mis en service en 2020. La pandémie de coronavirus n’a ainsi pas freiné les nouvelles installations qui ont augmenté de 59 % par rapport à l’année précédente, indique le dernier rapport de BloombergNEF.
Deux ministres et un PDG d’un côté, et des organisations professionnelles et syndicales de l’autre… Le projet Hercule de réorganisation/séparation d’EDF divise. Et reste avec un contour mouvant…
Les zones non interconnectées (les ZNI, c’est-à-dire Mayotte, La Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane et la Corse) représentent un enjeu majeur en termes d’énergie et notamment d’électricité. Cette dernière y est produite localement, mais jusqu’alors en général par l’importation de combustibles fossiles et à un coût élevé. Or ces ZNI disposent de ressources locales (soleil, vent, eau, géothermie) qui peuvent être développées afin d’assurer l’autonomie électrique de ces territoires. L’Ademe s’est penchée sur la question et vient de rendre ses conclusions.
Mi-février, des masses d’air venant de l’Arctique ont amené soudain des températures extrêmement froides et des précipitations de neige considérables dans le centre et le sud des Etats-Unis. Le « vortex polaire » a plus particulièrement impacté le Texas, qui est passé à deux doigts d’un gigantesque black-out. Plus de 4 millions d’habitants sur la trentaine de millions de l’Etat de la Lone Star se sont retrouvés privés d’électricité des jours durant, les factures ont flambé, les institutions sont ébranlées… Comment en est-on arrivé là ?
Alors que la France était sous tension, avec une vague de froid, le réseau électrique européen a enregistré le 8 janvier 2021 un incident dit « de fréquence », conduisant à séparer en deux le réseau électrique synchronisé européen. L’association européenne des gestionnaires de réseau électrique vient d’expliquer l’origine de cette désynchronisation ressentie sur toute la plaque de cuivre européenne.
A l’issue de la remise d’un rapport demandé par son ministère, en 2019 à RTE et à l’AIE et rendu public fin janvier, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, se félicite de voir qu’il est « techniquement possible d’intégrer 100% d’électricité renouvelable dans le système électrique ». Mais, même si la ministre juge qu’il s’agit d’un « moment copernicien pour le monde de l’énergie », il y a encore bien loin de la coupe aux lèvres, comme le soulignent les deux organismes auteurs dudit rapport.
France Stratégie vient de publier une note d’analyse « Quelle sécurité d’approvisionnement électrique en Europe à l’horizon 2030 ? ». L’organisme placé auprès du Premier ministre tire la sonnette d’alarme en pointant les conséquences potentielles des arrêts de centrales pilotables, suite aux désengagements des centrales au charbon ou nucléaires de certains pays en Europe, dont la France, avec un retrait de plusieurs réacteurs prévu d’ici à 2035.
Observ’ER vient de rendre public son baromètre des renouvelables électriques 2020. Selon ce document, environ 2 800 MW de puissance électrique renouvelable auront été raccordés en 2020 (contre 2 745 MW en 2019), montrant la résilience du secteur pendant la crise sanitaire. Néanmoins, le compte n’y est pas en termes d’objectifs à atteindre pour l’éolien et le solaire photovoltaïque, les deux technologies qui progressent le plus.
L’Avere-France, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), France Hydrogène (ex-Afhypac), la Plateforme automobile (PFA) et l’Union française de l’électricité (UFE) s’engagent pour accélérer les ventes de véhicules à faibles émissions et massifier l’électromobilité.
A la faveur du plan France Relance annoncé par le gouvernement en septembre 2020, 30 milliards d’euros ont été dédiés à la transition écologique, dont 7,2 milliards destinés au « plan hydrogène ». Mais quelle est la situation de l’hydrogène en France aujourd’hui ?
Le plan France Relance accorde une grande place au développement de l'hydrogène, mais où en est la France ?
La clé du développement de l’hydrogène, c’est l’électrolyse. Ce procédé reste celui qui peut le plus facilement produire de l’hydrogène bas carbone à partir d’énergies renouvelables, ou de nucléaire.
Comme l’électricité, l’hydrogène est un vecteur énergétique, et non directement une source d’énergie provenant de la nature. Pour miser sur ce vecteur, qui n’émet ni CO2, ni ne pollue l’atmosphère, il faut donc qu’il soit lui-même produit à partir de sources d’énergie décarbonées. A ce jour, l’hydrogène utilisé majoritairement dans l’industrie est produit à partir de composés carbonés. La problématique de la mobilité repose ainsi également sur la production de l’hydrogène. Mais d’autres aspects entrent en jeu : points de charge, stockage, réseau ?
Faut-il le rappeler, l’hydrogène n’est pas une source d’énergie, mais un vecteur énergétique. Ainsi, au même titre que l’électricité, pour disposer d’hydrogène, il faut le fabriquer. Pour que l’hydrogène soit écologique, encore faut-il que les molécules soient produites à partir d’un procédé lui-même écolo… Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et c’est tout l’enjeu des grands plans lancés aux niveaux européen et français.
L’Agence internationale de l’énergie a rendu public le 10 septembre son dernier rapport complet sur les nouvelles technologies de l’énergie (NTE 2020, en initiales anglaises). Le message est basique : il faut accélérer et le marché ne fera pas tout seul. Pour cela, une implication des gouvernements est nécessaire.
A la faveur du plan France Relance annoncé par le gouvernement, doté de 30 milliards d’euros en faveur de la transition écologique, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance ont détaillé la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné en France. Un « plan hydrogène » qui représente 7,2 milliards d’euros sur les 30 milliards d’euros.
Le Premier ministre Jean Castex a présenté début septembre le fameux Plan de relance post-Covid du Gouvernement, dénommé France Relance. Quelques 30 milliards d’euros, sur les 100 milliards de ce plan seront consacrés à la transition écologique, et clairement une bonne partie vers l’énergie.
Le Global Wind Energy Council (GWEC) vient de publier un nouveau rapport montrant que le rythme des installations éoliennes offshore devrait se maintenir cette année, malgré la crise du Covid-19. En 2019, 6,1 GW de nouvelles capacités de production d’électricité éoliennes en mer ont été installées, constituant un nouveau record, indique le lobby de l’éolien mondial.
Jean-Luc Fugit, député LREM du Rhône, vient de présenter « L'agriculture face au défi de la production d'énergie », un rapport de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST*), rédigé avec le sénateur de l’Aude, Roland Courteau (Soc). Ce rapport a été voté à l’unanimité, insiste Jean-Luc Fugit.
Ce vendredi 17 juillet est paru le décret daté du 15 juillet relatif aux attributions du ministère de la Transition écologique. Il a donc fallu une semaine pour connaître le nouveau périmètre du ministère, notamment en matière d’énergie.
La Commission européenne (CE) a annoncé le 8 juillet une stratégie pour développer la production d'hydrogène propre dans l’Union européenne (UE). Objectif : favoriser la décarbonation des secteurs les plus difficiles à faire basculer vers l’électrification et parvenir à la neutralité climatique en 2050.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) devrait changer de nom, pour se transformer en Agence de la transition écologique. C’est ce qu’a indiqué son président, Arnaud Leroy, lors d’une conférence de presse le 18 juin dernier.
Coup sur coup, à une semaine d’intervalle, les fabricants de flotteurs pour éoliennes offshore français ont fait un mouvement vers l’Asie, en s’associant à des entreprises japonaises. Il faut dire que les mers y sont profondes et peu adaptées aux éoliennes posées.
Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE) vient d’annoncer le lancement d’une machine de 14 MW (et potentiellement 15 MW) pour l’offshore éolien. Le constructeur leader du secteur mondial dépasse ses principaux concurrents (les 12 MW de GE et les 10 MW de Vestas MHI). Une machine qui, à terme, devrait être aussi fabriquée en France, le fabricant éolien ayant annoncé dans la foulée le lancement de l’usine du Havre pour équiper les parcs français.
Le projet de réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER, en initiales anglaises) a franchi une étape importante fin mai, avec la mise en place de la première pièce majeure du réacteur, le cryostat, sur le site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône.
La crise liée au Covid-19 a un très fort impact sur le niveau des investissements dans le secteur énergétique, signale l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son cinquième rapport World Energy Investment présenté jeudi 28 mai. Un document qui porte sur l’année écoulée, mais aussi exceptionnellement sur la première partie de 2020, avec des chiffres jusqu’à mi-mai, indique Fatih Birol, le directeur exécutif de l’agence.
Le boom des batteries ion-lithium, dont le prix chute régulièrement depuis des années, se poursuit. Pourtant, elles sont loin d’être l’optimum concernant le stockage stationnaire, largement nécessaire pour pallier la montée en puissance des renouvelables. Le recours aux batteries ion-lithium est en effet limité dans le temps. La batterie « redox » vanadium offre une durée de vie bien plus longue.
Mercedes-Benz, la filiale de Daimler, vient d’annoncer l’arrêt du développement de la voiture à hydrogène. « Problème de coût », signale Markus Schäfer, le directeur de recherche chez Daimler. Néanmoins, le constructeur allemand n’arrête pas les véhicules à hydrogène, Daimler poursuivant les recherches sur les poids lourds, avec Volvo Trucks, notamment.
« Le plus grand choc pour le système énergétique mondial depuis sept décennies ». C’est en ces termes que l'AIE (Agence internationale de l’énergie) a présenté les projections de sa Global Energy Review pour 2020, ce jeudi 30 avril. Ce rapport prospectif signale que la baisse de la demande en énergie devrait atteindre les 6% cette année, et « devrait éclipser l'impact de la crise financière de 2008 » tout en entraînant « une baisse annuelle record des émissions de carbone de près de 8%. »
La crise du Covid-19 se poursuivant, entraînant la cessation d’une partie de l’activité, la consommation d’électricité demeure à un niveau bas. En outre, la météo favorable (avec un mois de mars chaud et venteux) booste les énergies renouvelables (éolien et solaire), alors que la demande est atone, voire faible, avec pour conséquence une chute des prix de l’électricité sur les marchés européens. Une deuxième conséquence est une fragilisation du système électrique alors même que l’électricité est devenue hautement nécessaire. Dans un « point de vue », France Stratégie, organisme rattaché au Premier ministre, passe en revue les impacts de la crise sur le système électrique.
Des incendies ravagent depuis plusieurs semaines la zone d’exclusion (zone excluant l’entrée à tout public non autorisé) de Tchernobyl, la centrale accidentée en 1986, en Ukraine. François Besnus et Igor le Bars, respectivement directeur de l’environnement à l’IRSN et adjoint au directeur expertise de sûreté à l’IRSN, nous expliquent la situation et les risques associés à ces incendies étalés sur plusieurs kilomètres.
EDF a adapté sa production en fonction du plan pandémie, lié à la crise du Covid-19. Dans ce cadre, le fonctionnement des réacteurs constitue une priorité et la ministre chargée de l’énergie, Elisabeth Borne, a félicité en début de semaine les électriciens qui font tourner ce bien vital dans les circonstances actuelles. Mais quid de l’aval du cycle, à la fois des déchets nucléaires qui continuent à être produits et des combustibles usés ?
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a tenté de répondre aux difficultés des fournisseurs d’électricité pendant la crise du Covid-19. Elle a ainsi récemment publié une délibération s’attachant aux factures liées à l’acheminement (distribution et transport), mais aussi à l’Arenh, l’accès réglementé à l’énergie nucléaire historique. Avec une décision de refuser la « force majeure » qui vient d’être contestée par deux associations de fournisseurs.
Les énergies marines, hors éolien offshore, montent en puissance. Le rapport de l’association européenne du secteur, Ocean energy Europe (OEE), montre que la capacité installée de ces « petites » énergies marines a progressé de 25% en 2019 pour le houlomoteur et de 50% pour l’hydrolien. En parallèle, un rapport d’Ocean energy systems (OES), programme lancé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), regroupe différents programmes indépendants, internationaux, gouvernementaux et de l’industrie en la matière.
Le think-tank libéral Centre for Policy Studies (CPS) vient de publier un rapport montrant certes une décarbonation de l’électricité britannique, mais qui met en garde contre la délocalisation des émissions de CO2. En outre, le CPS réclame, à l’aune de la COP26 à Glasgow, en novembre prochain, une taxe carbone aux frontières.
La pandémie de Covid-19 impacte fortement le système électrique. A peine deux jours après les premières mesures de fermeture des écoles, puis de confinement général, la demande électrique a logiquement chuté. Selon le gestionnaire du réseau de transport français, RTE, le recul est d’environ 10% à 15%. Un système électrique qui s’est mis en mode pandémie pour résister.
Le déploiement de l’éolien offshore en Europe doit tenir compte des contraintes physiques, rappellent les think-tanks Agora Energiewende et Agora Verkehrswende dans une récente étude intitulée « Tirez au mieux partie de l’offshore éolien ». Des effets physiques qui clairement imposent, pour que les parcs en mer aient une production optimale, de coordonner, au niveau transfrontalier, leurs développements, plus particulièrement en mer du Nord.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) fête ses 20 ans cette année. A cette occasion, son président, Jean-François Carenco a reçu la semaine dernière l’association des journalistes de l’énergie (AJDE) pour revenir sur le rôle de l’autorité mise en place à l’aune de la libéralisation des marchés de l’énergie (électricité puis gaz).
GRTgaz, le gestionnaire du réseau de transport de gaz, vient d’annoncer avoir procédé aux premières injections d’hydrogène dans ses gazoducs à partir du démonstrateur du procédé Power to Gas, Jupiter 1000, situé à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône.
Des chercheurs de l’Université de Bristol viennent de fabriquer des diamants qui, placés dans un champ radioactif (fondé sur le carbone 14), peuvent produire un faible courant électrique (2 V), créant ainsi une « batterie-diamant ». Les chercheurs misent sur le recyclage du carbone 14 contenu dans les réacteurs de certaines centrales nucléaires britanniques pour développer cette application.
Une récente étude, parue dans la revue scientifique Nature Materials sur le conditionnement des déchets nucléaires outre-Atlantique pour enfouissement en site profond de Yucca Mountain, apporte de l’eau au moulin des opposants au projets Cigéo de stockage profond français. Eclairage sur l’étude américaine et sur sa comparabilité avec le projet français.
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité très haute tension (THT) s’attend à une forte augmentation des besoins en flexibilité du réseau d’ici à 2030, à l’aune des ambitions en matière de transition énergétique, notamment de la montée des énergies renouvelables. Le 22 janvier dernier, RTE a ainsi lancé des expérimentations en France pour identifier et déployer les flexibilités nécessaires.
Presque un an jour pour jour. C’est le temps qu’il aura fallu pour présenter la nouvelle mouture de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et pour la mettre en consultation jusqu’au 19 février prochain. Ce catalogue de mesures s’inscrit dans le droit fil de la stratégie nationale bas carbone (SNBC) mise en consultation dans le même mouvement.
Le gouvernement français, dans un document consultatif présenté en début de semaine par les ministères de l'Economie et de la Transition écologique et solidaire, a lancé des projets de remaniement de la façon dont l'énergie nucléaire est vendue en France. Objectif : mettre un terme à l’Arenh, l’Accès réglementé à l’énergie nucléaire historique, qui contraint EDF à vendre une partie de sa production nucléaire à la concurrence.
L’association Avere-France vient de rendre son bilan sur la progression du véhicule électrique en France en 2019. Constat : la progression est patente, avec des hausses de 38% pour les véhicules électriques légers des particuliers et les hybrides. Néanmoins, c’est assez loin de l’objectif fixé dans le contrat stratégique de filière, signale l’association pour le développement du véhicule électrique.
Le gestionnaire du réseau de distribution de gaz du Nord-Est anglais, Cadent Gas, a démarré un premier projet pilote, dénommé HyDeploy, d’injection d’hydrogène produit à partir d’électrolyse dans le réseau gazier privé de l’Université de Keele. Un projet qui constitue l’une des briques d’un vaste programme visant à remplacer intégralement la distribution de gaz par de l’hydrogène, à l’aune du nécessaire remplacement des conduites britanniques du réseau gazier.
Loi énergie-climat permettant d’avancer dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) promulguée, objectif neutralité carbone, loi d’orientation sur les mobilités (LOM), changement de ministre, l’année 2019 a été énergétique. Petit tour d’horizon non exhaustif…
Le constat est là : malgré la montée en puissance des énergies renouvelables dans le mix électrique mondial, le charbon continue de représenter 38% de la production sur la planète en 2018. C’est ce que rapporte le dernier « opus » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Coal Report 2019, qui signale que si un recul devrait intervenir en 2019, cette part ne devrait pas bouger dans les cinq années à venir.
La filière bois énergie reste au milieu du gué. D’une part, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient de désigner 14 projets lauréats du troisième appel d’offres en faveur de la cogénération biomasse, représentant un volume de 74,1 MW, qui bénéficieront du soutien de l’Etat. D’autre part, cette troisième période d’appel d’offres avec soutien pourrait bien être la dernière ; la version connue de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ne prévoit plus en effet d’aider cette filière à l’avenir.
Le Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles et les nanomatériaux (Liten), institut de CEA Tech, vient de battre un nouveau record dans la course à l'industrialisation des dispositifs photovoltaïques basés sur la technologie à hétérojonction de silicium. Déjà en janvier dernier, le Liten avait annoncé avoir battu un record, avec un rendement de 23,9%.
Après le rapport accablant de Jean-Martin Folz remis fin octobre aux ministres de l’Economie et de la Transition écologique, Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF avait été sommé par les ministres Bruno Le Maire et Elisabeth Borne de leur rendre dans le mois suivant ses propositions pour remettre la filière nucléaire française sur pied. C’est désormais fait.
En 2019, EDF a boosté son activité dans le solaire et l’éolien. Mais c’est surtout dans l'Hexagone que l’électricien, leader du renouvelable en France et dans l’Union européenne grâce à l’hydraulique, a sérieusement accéléré le rythme sur ces deux énergies renouvelables.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) vient de rendre publique son étude quinquennale sur les « dépenses énergétiques des collectivités locales », et donc leur consommation et les émissions de CO2 associées. Celle-ci prend en compte les données 2017. Premier constat, la demande énergétique des collectivités locales (communes et groupements à fiscalité propre, ou GFP*) continue de progresser par rapport à 2012 et à 2005, les deux dernières études de ce type.
La Commission européenne a autorisé lundi 9 décembre, en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État, le projet dit « Airbus des batteries », ou encore « European Battery Alliance » visant à favoriser une filière de batteries ion-lithium dans l’Union européenne.
Le prix moyen des batteries a chuté de 1 100 dollars/kWh (990 €/kWh) en 2010 à 156 $/kWh en 2019, selon la dernière étude de Bloomberg New Energy Finance (BNEF) sur les prix des batteries, rendue publique la semaine dernière à l’aune d’une conférence de BNEF, à Shanghai.
WindEurope, le lobby européen de l’éolien, a présenté à l’occasion de sa manifestation annuelle consacrée à l’éolien offshore, à Copenhague fin novembre, un rapport montrant la faisabilité d’atteindre l’objectif « haut » proposé par la Commission européenne, de 450 GW en offshore dans les mers européennes à l’horizon 2050.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié récemment son rapport annuel prospectif sur l’état de l’énergie dans le monde, le World Energy Outlook (WEO). L’Agence de l’OCDE insiste à cette occasion sur la montée en puissance de l’électricité dans le mix mondial. Néanmoins, le chemin est loin d’être tranquille.
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, vient de rendre son rapport sur la sécurité d’approvisionnement en électricité à l’horizon 2025. Dénommé « bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France », l’édition 2019 fait un constat en trois temps à l’aune de l’évolution du mix électrique (fermetures de centrales, démarrages de nouvelles capacités) dans les cinq années à venir.
En dix ans, les énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) sont passées de 27% à 57,1% des énergies utilisées par les réseaux de chaleur, permettant de réduire fortement leur empreinte carbone. Néanmoins, si cet outil (qui s’applique aussi aux réseaux de froid) verdit, le compte n’y est pas pour atteindre les objectifs que s’est fixée la France, insiste l’enquête annuelle de la Fedene, du SNCU et d’Amorce pour le compte du SDeS(*) publiée le 18 novembre.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté récemment un rapport montrant un potentiel « quasi illimité » pour l’éolien offshore. Ce marché en forte croissance (+30% par an) est cependant pour l’heure toujours très concentré.
Jean Gaubert, le médiateur national de l’énergie (MNE), va laisser sa place ce 18 novembre. Rien ne filtre pour l’heure sur son/sa potentiel·le remplaçant·e. Mais à l’occasion d’une rencontre organisée avec l’AJDE (association des journalistes de l’énergie), Jean Gaubert est revenu sur quelques aspects de ses six années à la tête du MNE.
À quelques jours de la publication de son pensum annuel, le World Energy Outlook (WEO) donnant les grandes tendances dans le monde de l’énergie, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) continue de distiller des avant-goûts de rapports spécifiques. En fin de semaine dernière, l’AIE a ainsi publié un document de 300 pages sur le continent africain, lieu d’un avenir « crucial pour le monde ».
Mardi 5 novembre 2019, le Sénat a examiné et rejeté en nouvelle lecture le projet de loi d'orientation des mobilité, dite LOM. C’est déjà le Sénat qui avait conduit à l’échec de la commission mixte paritaire, à l’issue du premier « round » parlementaire. Retour sur le sujet énergie du texte, qui va donc repasser à l’Assemblée nationale avant d’être définitivement adopté.
Le rapport remis aux ministres de l’Economie, Bruno Le Maire, et de la Transition écologique, Elisabeth Borne, par Jean-Martin Folz dresse, certes, un constat accablant « d’échec » du projet de construction d’un premier EPR en France, à Flamanville. Néanmoins, une lecture attentive donne de sérieuses pistes pour une remise en marche de la filière nucléaire… Et à terme, de nouveaux réacteurs.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) continue d’égrainer ses constats sur différents sujets, à l’aune de la publication de son World Energy Outlook, le 13 novembre prochain. Ainsi, l’AIE a rendu publique lundi 4 novembre son constat sur les efforts en matière d’amélioration de l’efficacité énergétique… Et tire la sonnette d’alarme.
Après une année de stagnation en 2018, les installations d’énergies renouvelables vont repartir fortement à la hausse en 2019 (+ 12%), et cette tendance sera maintenue jusqu’en 2024. Telle est l’avis de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son dernier rapport sur le secteur renouvelable publié ce 21 octobre et intitulé Renouvelables 2019.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) juge la dynamique du développement des énergies renouvelables en France satisfaisante, mais appelle à une sérieuse accélération, notamment pour la chaleur renouvelable si le pays entend remplir les objectifs fixés dans la Programmation pluriannuelle des investissements (PPE). Une PPE qui est attendue de pied ferme par les professionnels du secteur, rappelle le SER.
Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a lancé en mars dernier un groupe de travail « chaleur et froid renouvelables ». Celui-ci a réuni les acteurs de la filière pour identifier et lever les freins au développement du secteur. Début octobre, le gouvernement a retenu 25 mesures d’actions afin d’aider au développement de ces réseaux de chaleur et de froid.
Ce 2 octobre 2019, la Commission européenne a accordé une subvention de 530 millions d’euros au projet d’interconnexion électrique entre la France et l’Irlande, dénommé « Celtic interconnector ».
Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a reçu lundi 30 septembre 2019 la demande d’EDF d’abrogation de l’autorisation d’exploiter la centrale de Fessenheim. « Cette étape importante acte de manière irréversible la fermeture de la centrale à l’été 2020 », précise un communiqué du ministère (MTES).
Réunie en assemblée générale, le 24 septembre à Paris, l’Ancre (Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie) a présenté son nouveau plan d’action en s’appuyant sur de nouveaux scénarios et en prenant en compte les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), EDF, Naval Group et TechnicAtome, ont dévoilé mardi 17 septembre, Nuward, le projet de petit réacteur modulaire français (Small Modular Reactor ou SMR), en marge d’une conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à Vienne.
François Brottes, le président du directoire du gestionnaire du réseau de transport d’électricité français RTE, a présenté mardi 17 septembre les grandes orientations en termes d’investissements à l’horizon 2035.
L’été 2019 a été marqué par deux épisodes de canicule très sévère dans certaines parties de la France, et le premier semestre 2019 a été l’un des plus secs jamais connu depuis le début des statistiques d’EDF. L’électricien, premier hydroélectricien de France, suit en effet depuis le début de son activité (1946) de très près l’évolution du climat pour gérer sa production.
Enedis, le distributeur d’électricité de 95% du réseau français, vient de réaliser cet été une première toute en discrétion. Une première alliant électronique de puissance, numérique et batterie.
Si l’industrie du solaire photovoltaïque se sent pousser des ailes, à l’aune des engagements pris en Europe, et dans le Monde, la Recherche et développement (R&D) a encore un rôle à jouer, notamment en France.
Le projet de « démonstrateur » de réacteur français à neutrons rapide Astrid ne devrait pas être mis en oeuvre à court ou moyen terme. Ce projet a été reporté à la deuxième moitié du siècle, a déclaré dans un communiqué le CEA, vendredi dernier, en réponse à un article du Monde la veille.
Dongfang Electric Corp (DEC) est entré dans la course à l’éolien offshore en présentant le 22 août dernier sa première machine de 10 MW prête à être expédiée. La Chine rejoint ainsi les occidentaux dans la course au gigantisme dans l’offshore éolien.
Chaleur des moteurs, frottements et freinage des rames ainsi que chaleur humaine, les utilisateurs du métro savent intuitivement que la température dans le métro est supérieure à celle de l’extérieur. D’où l’idée de récupérer cette chaleur pour chauffer (ou refroidir) des logements. C’est dans un vaste projet de ce type que la municipalité d’Islington au nord de Londres vient de lancer.
Le gestionnaire de système de transport électrique britannique, National Grid, a rendu public mardi 20 août le rapport intermédiaire sur le black-out du 9 août dernier qui a plongé dans le noir un million de points de consommation.
La deuxième vague de chaleur caniculaire de l’été a conduit à l’arrêt temporaire des deux réacteurs de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne (deux fois 1 300 MW). Le motif : une hausse potentielle de température de la Garonne, n’autorisant plus la centrale à prélever l’eau dans le fleuve. Cet arrêt est qualifié, par EDF, de programmé puisqu’il s’applique en raison de la réglementation en vigueur pour les centrales nucléaires prélevant, et rejetant l’eau dans les fleuves. A Golfech, la température fixée est de 28°C.
GE Renewable Energy a présenté à la presse lundi 22 juillet sa première turbine d’éolienne en mer, l’Haliade-X (12 MW), sortie de l’usine de production de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire.
« Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin, sur sa demande, aux fonctions de M. François de RUGY, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Il a nommé Mme Élisabeth BORNE ministre de la Transition écologique et solidaire ». Tel est le contenu du communiqué laconique paru mardi soir dès le retour de Serbie du Président Emmanuel Macron.
La septième édition des Journées hydrogène dans les territoires, à Marseille les 10 et 11 juillet, a été l’occasion de montrer le dynamisme des collectivités locales en la matière.
Dans un rapport publié le 4 juillet dernier, la Cour des comptes adresse une série de recommandations au gouvernement et à l'administration en charge du cycle du combustible nucléaire. La Cour réclame notamment de faire et d'expliquer les choix en matière de gestion de l’aval du cycle du combustible.
L’adoption de la « petite loi » sur l’énergie la semaine dernière a remis sur le tapis la question de l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique, ou Arenh. La loi porte en effet à 150 TWh, contre 100 TWh auparavant, cet accès à prix fixé pour les concurrents d’EDF.
« La moitié des Etats membres de l'UE risque de ne pas produire suffisamment d'électricité à partir de sources d’énergie renouvelables pour pouvoir atteindre leurs objectifs pour 2020 ». Telle est la conclusion d’un rapport que vient de publier la Cour des comptes européenne.
Au cours des dernières années, les projets de réseaux intelligents ont connu une croissance rapide en nombre, en taille et en portée dans le monde. L’an dernier, le fournisseur à la fois britannique et américain Centrica a débuté des tests en utilisant la blockchain au Royaume-Uni et aux États-Unis.
La technologie Blockchain s’est invitée dans le paysage énergétique en moins de deux ans. Technologie présentée comme « disruptive » (sic !), elle est supposée annoncer une transformation radicale du système énergétique. Revue de détails.
Les smart grids, ou réseaux intelligents, constituent un élément clé de la stratégie énergétique de l’Union européenne, depuis plusieurs années. Les projets de smart grids se sont ainsi développés rapidement et près d’un millier d’expérimentations dans le seul domaine électrique sont en cours en Europe. La France tient haut sa place dans ces projets.
« Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de l'utilisation de combustibles fossiles ont diminué de façon significative (2,5%) dans l'Union européenne en 2018 par rapport à l'année précédente », signalent les premières estimations d’Eurostat publiées la semaine dernière.
Le groupe allemand Siemens a annoncé le 7 mai une restructuration d’ampleur. Si la future introduction en bourse de la division Power and Gas, qui sera complétée par les turbines éoliennes de Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE), dont Siemens détient 59%, a été au cœur des commentaires, le groupe se tourne également résolument vers la numérisation de l’entreprise.
En 2018, le marché des pompes à chaleur a progressé d’environ 18 % par rapport à 2017. C’est ce que révèle l’étude récemment mise en ligne par Observ’ER.
Alors que le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie devrait être présenté au Conseil économique social et environnemental (CESE) le 14 mai prochain, la filière éolienne a remis, le 16 avril dernier, une contre-proposition dans le droit fil de celle portée par les Régions littorales deux semaines auparavant.
A la demande de François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, RTE, le gestionnaire du réseau de transport électrique a réalisé une analyse complémentaire à son bilan annuel paru en novembre 2018, dans le cadre de l’annonce gouvernementale des mises à l’arrêt de centrales au charbon à l’horizon 2022.
La « petite loi » sur l’énergie devrait revenir en Conseil des ministres à la fin du mois d’avril, pour un examen au Parlement en juin-juillet, si possible avant la fin de la session parlementaire. C’est ce qu’a indiqué François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire devant les journalistes de l’AJE (Association des journalistes de l’environnement) en début de mois.
Le ministre de la Transition énergétique et solidaire, François de Rugy, vient de confirmer la hausse des tarifs réglementés de ventes de l’électricité (TRV) cet été. Une hausse qui va intervenir après des aller-retours autour de ces TRV, qui reviennent régulièrement dans le débat.
Le véhicule électrique est appelé à la rescousse afin de réduire drastiquement les émissions de CO2 du transport. Mais quid de l’innocuité carbone de ce mode de transport ? C’est ce qu’a tenté de définir l’Observatoire de l’industrie électrique (OIE) dans un récent opus.
Lancé en 2014, le Grand carénage d’EDF constitue un chantier industriel d’ampleur, recouvrant un grand nombre d’opérations lourdes sur le parc nucléaire français. À l’occasion d’une journée de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), le 20 mars dernier, le point a été fait sur cette vaste opération.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le 7 mars dernier un rapport sur le coûts des installations photovoltaïques (PV) de grandes et moyennes surfaces (entre 500 kW et 30 MW). Premier bilan : les grands parcs de panneaux PV sont compétitifs et le seraient encore plus si le plafond des 30 MW pouvait être dépassé.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a annoncé le 4 mars l’ouverture d’un débat public sur le cinquième Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). L’occasion de se pencher sur le pourquoi du comment de ce PNGMDR.
Pour la cinquième année consécutive, plus de 50 GW éoliens ont été installés en 2018, selon un communiqué du Global Wind Energy Council (GWEC), l’association faitière mondiale de l’industrie. L’an dernier 51,3 GW éoliens ont été ajoutés, et la Chine mène le bal sur tous les tableaux (terrestre et en mer) avec 23,0 GW installés, dont 1,8 GW en mer.
Reuze, le géant de Dunkerque, et sa famille ne vont plus se sentir seuls à l’aune de l’appel d’offres éolien au large du port flamand. Les géants de l’énergie ont en effet investi cet appel d’offres pour quelque 600 MW en mer du Nord française.
L’installation d’éoliennes en Europe a marqué le pas en 2018 après cinq années de forte progression et une année 2017 particulièrement fructueuse pour la filière, indique le lobby européen du vent, WindEurope dans son dernier rapport annuel publié la semaine dernière.
Depuis l’annonce par le gouvernement d’un report à 2035 de la réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique à 50 %, l’exécutif savait la nécessité de légiférer pour modifier la loi de 2015 de transition énergétique pour une croissance verte. Le texte de cette « petite loi » énergie-climat est désormais aux mains du CESE.
L’année 2018 est particulièrement bonne en matière d’émissions de CO2 du secteur électrique. C’est ce qui ressort du dernier bilan de RTE, le gestionnaire du réseau de transport électrique, pour l’année écoulée, présenté le 7 février. Avec un recul des rejets carbonés de 28 %, soit « un niveau proche de celui de 2015, c’est le niveau le plus bas de CO2 enregistré depuis dix ans », insiste RTE.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire (MTES), François de Rugy, s’est montré prêt à quelques aménagements de sa copie sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), jeudi 7 février, en introduction de la deuxième journée du XXe colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
"L'industrie nucléaire française s'est maintenue à un niveau satisfaisant en 2018", a déclaré Bernard Doroszczuk, nouveau président de l'autorité de sûreté nucléaire française (ASN), lors d'une conférence de presse du début de l'année, le 29 janvier. Néanmoins, comme son prédécesseur l’avait fait l’an dernier, B. Doroszczuk a insisté sur la nécessité de réagir face à la perte de compétence dans la filière.