Thierry SEGOND
Expert CEM Sagem Défense Sécurité – Groupe Safran (Massy, France)
Pratiquer des essais de compatibilité électromagnétique (CEM) demande une préparation sans faille. L’objectif de cet article est d’analyser chaque type d’essai (en mode conduit, en mode rayonné, temporel) et permettre d’identifier l’impact que peut avoir l’installation d’essai, le positionnement des câbles et les liaisons reliées à l’équipement de simulation.
L’étude de la compatibilité électromagnétique d’un équipement requiert une méthodologie perfectionnée et des outils de modélisation. Exemple est pris d’un circuit imprimé. Sont abordés entre autres l’impact du format, du nombre de couches, du placement des filtrages et de la gestion des bords de carte.
Dans l'environnement aéronautique, c'est le poids qui pousse les concepteurs vers l'utilisation des boîtiers en composite. C'est aussi le cas des développements dans le milieu de la défense pour les électroniques portées. Malheureusement, les contraintes normatives restent les mêmes et le blindage du boîtier disparaît. Pour d'autres environnements, c'est plus le design qui depuis de nombreuses années impose des boîtiers en composite comme pour les équipements multimédias, informatique ou GPS. Enfin les équipements ayant des contraintes d'isolement galvanique entre certaines fonctions sont, eux, passés depuis longtemps en boîtier composite, comme les systèmes de télécommunication ou en balnéothérapie. Cet article présente les règles de conception à appliquer en l'absence de métal jouant le rôle de blindage et de référence de potentiel.