Michel SABLIER
Docteur de l’université Pierre-et-Marie-Curie – Directeur de recherche au CNRS - Centre de recherche sur la conservation, Muséum National d’Histoire Naturelle, CNRS, Paris, France
Le couplage (GC-MS/SM) associe la séparation des différents constituants d’un mélange par la chromatographie et leur analyse élémentaire par la spectrométrie de masse. Cette méthode d’une très grande sélectivité a connu ces dernières années un essor exceptionnel, notamment dans la caractérisation des traces.
La spectrométrie de masse est une méthode analytique sensible et sélective, son applicabilité aux minéraux, matrices physiologiques, échantillons non organiques… sous forme liquide, solide ou gazeuse, et cela pour de très faibles volumes, la rende très attractive dans de nombreux domaines d’application (biologie, pharmacologie, pétrochimie, industrie agroalimentaire…).Très performante dans la détection de molécules et d’éléments à l’état de traces, la spectrométrie de masse est de plus en plus souvent couplée à une technique séparative. Cet article présente les trois principaux types d’analyse : organique et bio-organique, isotopique et élémentaire.
Cet article a pour objet la description de l’appareillage de la spectrométrie de masse. Cette technique analytique permet l’identification et le dosage d’un élément chimique, mais également l’analyse de la composition, de la structure et de la masse moléculaire de l’échantillon. La spectrométrie de masse permet en plus l’étude des ions en phase gazeuse. Sont détaillés les systèmes d’introduction de l’échantillon, les méthodes d’ionisation, avant de s’attarder sur les différents analyseurs qualifiés par leur résolution, leur précision sur la mesure d’une masse et la gamme de masse détectable. Pour compléter l’approche, les systèmes de détection et le traitement des données sont abordés.
Le couplage (GC-MS/SM) associe la séparation des différents constituants d’un mélange par la chromatographie et leur analyse élémentaire par la spectrométrie de masse. Cette méthode d’une très grande sélectivité a connu ces dernières années un essor exceptionnel, notamment dans la caractérisation des traces.