Benjamin RICHARD
Chef du Laboratoire de Modélisation et d’Analyse de la Performance des Structures - Service d’Expertise des Équipements et des Structures – Pôle Sûreté Nucléaire - IRSN (Fontenay-aux-Roses, France)
Evaluer le comportement d'un ouvrage dans des conditions limites, par exemple en cas de séisme, suppose que les matériaux soient dans des zones de fonctionnement non linéaire. Mais choisir les lois de comportement non linéaire à utiliser suppose d'avoir réalisé l'identification des matériaux...
Le domaine du génie civil a beaucoup évolué depuis les dernières années. Les exploits technologiques réalisés par les ingénieurs montrent, année après année, de nouvelles solutions pour ériger des structures fonctionnelles et esthétiques. Le dimensionnement des ouvrages, qu’ils soient à risque normal ou spécial, est généralement réalisé en s’appuyant sur une hypothèse de linéarité du comportement des matériaux constitutifs. Cette hypothèse entraîne un conservatisme important dont la quantification reste méconnue.
Cet article a pour objectif de donner un aperçu des apports et problématiques classiquement rencontrés lors de l’utilisation de lois de comportement non-linéaires en génie civil.