Pascaline PRÉ
Maître assistante, HDR - GEPEA UMR CNRS 6144 – École des mines de Nantes
Les risques et les moyens de prévention à mettre en oeuvre lors de l'utilisation des filtres de charbon actif pour le traitement de l'air chargé en polluants et en particulier en COV font l'objet de cet article. Des exemples d'incidents sont recensés. Les mécanismes d'exothermicité et leur visualisation sont présentés. Afin de mieux comprendre les phénomènes et de les contrôler, l'influence des conditions opératoires sur le dégagement de chaleur, est décrite et analysée. Dans un but d'une meilleure compréhension et d'une prévision des températures locales lors de l'adsorption de COV sur charbon actif, des modèles déterministes sont proposés.
Les biotechnologies utilisées pour la dépollution des émissions gazeuses, et qui convertissent les composés organiques polluants en dioxyde de carbone et eau, se sont considérablement développées ces dernières années. La connaissance des phénomènes physiques, chimiques et biologiques mis en jeu permettent la modélisation de ces bioréacteurs, et ainsi la prédiction de leurs performances d’épuration. Cet article décrit le cadre théorique des différents modèles de représentation, en avançant pour chacun des exemples d’applications.
On recherche pour les procédés de traitement de l'air des procédés robustes, performants et économiques. Très utilisés en traitement des eaux usées, les bioprocédés sont relativement récents en traitement de l'air et semblent répondre à ces besoins de simplicité et d'efficacité. Cet article présente le principe et la mise en oeuvre des procédés biologiques les plus couramment utilisés en traitement de l'air. La valorisation potentielle des sous-produits issus de ces procédés est également abordée.