Sandrine LOUIS
L’analyse bibliométrique est un outil essentiel pour fournir un outil de comparaison globale (à l’échelle d’un pays ou d’un organisme public par exemple), suivre l’évolution d’une discipline, identifier des réseaux de collaboration ou estimer l’impact des travaux d’un pays, d’un organisme ou d’un individu.
L’objectif de la présente fiche n’est pas d’utiliser la bibliométrie, controversée, pour juger l’activité des chercheurs, mais de l’utiliser pour optimiser les résultats d’une recherche ou d’une veille bibliographique.
Officiellement, la bibliométrie a été créée pour mesurer l’activité de publications des chercheurs. L’analyse bibliométrique, à travers l’exploitation statistique des publications, permet de mesurer la production scientifique d’un pays, d’un institut, d’un chercheur.
Mais la bibliométrie peut permettre de préciser une recherche, de trouver des pistes d’autres auteurs, mots-clés ou thèmes sur des sujets précis. Elle peut aussi permettre de pondérer, d’une certaine façon, les résultats d’une recherche bibliographique (ou d’une veille).
L’essor des objets connectés constitue un enjeu commercial important mais il suscite également de nombreuses interrogations.
Par définition, un objet connecté est un objet capable de communiquer et d’interagir avec un autre objet ou via internet. C’est un objet physique qui remplit une ou plusieurs fonctions dans le monde réel (par exemple, se laver les dents) mais qui, relié en numérique, propose de nouveaux services (les statistiques de brossage, des conseils bucco-dentaires).
Nous soulignons ici les grandes lignes de ces enjeux et de ces limites pour introduire les articles des experts sur le sujet.
L’activité de veille permet notamment de rester informé sur ces nouveaux objets qui prennent de plus en plus de place dans notre vie et qui évoluent au rythme des nouvelles technologies, quotidiennement.
On peut définir la « santé connectée » comme l’ensemble des moyens technologiques mis au service de la santé et du bien-être.
Le contexte actuel est favorable à l’émergence de ces nouveaux outils : vieillissement de la population (et prise en charge de ces personnes âgées), déserts médicaux dans les campagnes, ou même dans les villes où les services d’urgence sont bien souvent débordés, explosion des maladies chroniques (obésité, surpoids) nécessitant des traitements réguliers, problèmes d’observance ou d’erreurs médicamenteuses, pandémie de coronavirus. Tous ces paramètres favorisent le développement d’une offre pléthorique d’objets connectés.
Mais quels sont-ils ? Comment fonctionnent-ils et quelles problématiques posent-ils ?
Vous utilisez PubMed intuitivement pour chercher des articles, mais vous ne savez pas comment restreindre ou, au contraire, élargir vos recherches.
Cette fiche vous permettra de connaître les fonctions avancées de PubMed, et donc de pouvoir restreindre ou cibler une recherche bibliographique.
Les forces et les faiblesses de cette base de données seront rappelées pour comprendre comment affiner ses résultats.
Utiliser un outil de gestion de références bibliographiques payant présente des avantages dans l’optimisation d’utilisation de la base, l’utilisation des références pour rédiger un article (ou une thèse) et éventuellement son partage.
L’objectif de cette fiche n’est pas d’entrer dans la mécanique de la gestion des listes bibliographiques, mais d’avoir des conseils et des astuces pour optimiser la gestion des bases importantes en volume et/ou partagées au sein d’une entité (service, entreprise, laboratoire de recherche…).
Les exemples pris dans cette fiche font référence à EndNote X9. Il existe d’autres logiciels payants comme ReadCube, et gratuits comme Zotero.
Les conseils relatifs à la gestion bibliographique que vous trouverez dans cette fiche sont valables pour les autres outils de gestion de références bibliographiques.
Vous avez créé votre base de données bibliographiques au moyen des logiciels EndNote ou Reference Manager. Cette fiche vous guide maintenant dans la meilleure façon d’utiliser les outils d’exportation, rapidement, simplement, mais aussi de façon réversible. Par exemple, lorsqu’un article en soumission est refusé dans un journal, il est parfois nécessaire de refaire la liste bibliographique, pour l’adapter au style d’un autre journal dans le cadre d’une nouvelle soumission.
Des exemples vous seront donnés pour les deux logiciels de gestion bibliographique payants, en insistant sur les points forts et les points faibles de chacun d’eux.
Vous vous interrogez sur l’intérêt de réaliser un cahier des charges de bibliographie : Pour vous-même ? Pour des alertes mises en place pour d’autres ?
Lorsque vous établissez une veille bibliographique, vous pensez que, le moment venu, vous vous rappellerez à quoi elle sert, quand elle a été mise en place, pour qui, pour quoi… Or, ce n’est pas toujours le cas.
Établir un cahier des charges permet :
Des exemples concrets, proposés dans cette fiche, vous permettront de comprendre l’intérêt du cahier des charges bibliographique dans votre pratique quotidienne de veille bibliographique.
À l’été 2015, Google, le géant d’internet, se réorganise autour de ses acquisitions, pour devenir Alphabet. En 2014, Google avait fait l’acquisition de Nest, spécialiste des équipements intelligents de domotique pour la maison, notamment des thermostats et des détecteurs de fumée contrôlables à distance par un smartphone. En 2015, Google crée SidewalkLabs, qui ambitionne « d’améliorer la ville » et la vie urbaine dans les grandes métropoles, grâce à la technologie.
Mais Google est également présent dans le domaine de la Santé et de la vie, avec les objectifs ambitieux de lutter contre le vieillissement, de faire reculer la mort et de détecter les maladies avant qu’elles ne se déclarent.
L’analyse des relations ou collaborations entre auteurs est utile pour détecter les réseaux d’influence, l’émergence de nouveaux leaders d’opinion, ou encore simplement trouver les auteurs influents dans un domaine de compétence particulier ou dans une aire géographique particulière.
Divers outils payants ou gratuits existent pour réaliser ces analyses. Intellixir est une plate-forme web payante qui présente la particularité d’être très performante dans la représentation graphique des analyses de corpus important de notices bibliographiques.
Intellixir permet de définir plusieurs niveaux d’utilisateurs. Les « experts » ont toutes les autorisations, alors que le niveau « lecteur » permettra juste de prendre connaissance des rapports créés par les autres utilisateurs. D’autres niveaux intermédiaires existent entre les deux.
L’exemple choisi ici utilise un profil simple non expert, mais capable d’effectuer les analyses.
Vous souhaitez aller un peu plus loin qu’une simple recherche bibliographique biomédicale en limitant votre recherche à un secteur géographique, ou savoir quels sont les auteurs français qui publient le plus sur un sujet ? Vous ne disposez pas de moyens vous permettant l’utilisation d’un outil d’analyse payant ?
GoPubMed® est une bonne alternative, offrant des fonctionnalités différentes de celles de PubMed, mais fondée sur ses ressources bibliographiques puissantes (plus de 22 millions de références) et permettant d’extraire et d’analyser des informations supplémentaires. GoPubMed® permet également une recherche plus intuitive grâce à des concepts facilement repérables. Cet outil peut ainsi être utilisé par un néophyte n’ayant pas l’expérience de la recherche bibliographique.
GoPubMed® est une interface sémantique de la base PubMed et contient donc surtout des articles dans le domaine biomédical. Ses fonctionnalités laissent supposer qu’elle serait plus utile pour la recherche biomédicale (lien vers des sites marchands d’anticorps par exemple), mais son utilisation aisée la rend accessible à tous dans le domaine médical, chimique, biologique, biochimique, biotechnologique et, dans une certaine proportion, environnemental.