Pierre LE CLOIREC
Professeur émérite, directeur honoraire de l’ENSCR – École nationale supérieure de chimie de Rennes, France
La nécessité de réduire les composés organiques volatils présents dans l’air s’impose, au regard de la santé humaine et de la protection environnementale. Le choix d’un traitement est basé sur le type de COV, la concentration et le débit gazeux, ainsi que sur le coût d’investissement et de fonctionnement.
Le contrôle des émissions dans l’atmosphère s’inscrit dans une approche de protection de l’environnement et de la santé humaine. Découvrez la grande variété de technologies des méthodes d’analyse et des procédés de traitement des charges polluantes émises par les fumées.
Abordez dans son ensemble la problématique devenue aiguë des rejets dans l’atmosphère du dioxyde de carbone. La mise en œuvre de technologies spécifiques au niveau local impose la mobilisation immédiate des politiques, des scientifiques et des populations.
ARTICLE INTERACTIF
Les dioxines, furannes et polychlorobiphényles sont des produits organiques persistants dans l’environnement, et leur toxicité n’est plus à démontrer. Ces dernières années, un effort important a été conduit pour minimiser leurs émissions. Où en sont les avancées en termes de méthodes d’analyse et de procédés de dépollution de ces composés ?
Les composés organiques volatils émis naturellement ou par les activités humaines ont un impact fort sur l'environnement, en particulier sur la qualité de l'air. Apprenez à déterminer les débits de rejet et à effectuer une identification et une quantification de ces COV.
Les ions métalliques et les métalloïdes se rencontrent dans les eaux à potabiliser, les eaux usées domestiques et industrielles, ainsi que dans les eaux de ruissellement. La réglementation actuelle impose un meilleur contrôle de leurs teneurs. Les procédés physicochimiques et biologiques de traitement et d’épuration sont nombreux.
ARTICLE INTERACTIF
Le traitement des eaux usées est une des solutions permettant de combattre l’épuisement ou l’inaccessibilité des ressources en eau. Les législations des différents pays dévoilent sur ce sujet de grandes disparités. Ainsi, comment sont gérées les eaux grises : flux, composition, traitements et coût ?
Le contrôle des émissions dans l’atmosphère s’inscrit dans une approche de protection de l’environnement et de la santé humaine. Découvrez la grande variété de technologies des méthodes d’analyse et des procédés de traitement des charges polluantes émises par les fumées.
Découvrez les phénomènes de transfert et d’interactions d’un composé présent dans une phase gazeuse avec une surface poreuse. Les procédés d’adsorption permettent ainsi d’éliminer les molécules odorantes, les toxines ou encore les composés organiques volatils présents dans l’air.
Abordez dans son ensemble la problématique devenue aiguë des rejets dans l’atmosphère du dioxyde de carbone. La mise en œuvre de technologies spécifiques au niveau local impose la mobilisation immédiate des politiques, des scientifiques et des populations.
La préservation de la santé humaine et de l’environnement passent par un contrôle des émissions gazeuses industrielles canalisées. Lorsque les actions préventives sont inactives ou trop complexes à mettre en œuvre, des traitements curatifs sont envisagés, tels les procédés catalytiques, de dépoussiérage ou de désulfuration.
Les risques et les moyens de prévention à mettre en oeuvre lors de l'utilisation des filtres de charbon actif pour le traitement de l'air chargé en polluants et en particulier en COV font l'objet de cet article. Des exemples d'incidents sont recensés. Les mécanismes d'exothermicité et leur visualisation sont présentés. Afin de mieux comprendre les phénomènes et de les contrôler, l'influence des conditions opératoires sur le dégagement de chaleur, est décrite et analysée. Dans un but d'une meilleure compréhension et d'une prévision des températures locales lors de l'adsorption de COV sur charbon actif, des modèles déterministes sont proposés.
En ces temps de recherche d’énergies alternatives aux ressources fossiles, l'intégration des biogaz dans le paysage énergétique français est intéressante à plus d’un titre, d’un point de vue politique, économique et environnemental. En effet, la valorisation des résidus organiques domestiques, industriels et agricoles, ainsi que le traitement des eaux usées, s’inscrit aisément dans le cadre du développement durable et des énergies renouvelables. Néanmoins, l'intégration optimale de cette ressource dans les réseaux d'énergie existants possède certains défis techniques, comme la déshumidification du gaz et l'abaissement de la teneur en sulfure d'hydrogène. Autre difficulté, la présence des composés organiques volatils COV et des siloxanes constitue un risque de dégradation prématurée des installations, directement répercuté sur la balance économique de la filière.
Le compostage est une méthode de valorisation des déchets, qu'ils soient d'origine domestique, industrielle ou agricole. Cette technique biologique de transformation de la matière est constituée de deux phases : une fermentation aérobie relativement rapide, puis une maturation du compost d'une durée de plusieurs mois. Un traitement de qualité optimale nécessite une réelle approche scientifique et technologique, ainsi qu'une parfaite maitrise des principaux paramètres opératoires. Cet article couvre l'ensemble de ces notions. Il aborde en premier lieu les principes du compostage, en particulier la question des émissions gazeuses et des odeurs ainsi que les moyens disponibles pour limiter la gêne provoquée par ces effluents gazeux. Il indique ensuite les différents procédés de traitement. Enfin, un cas pratique issu de l'industrie est présenté, ce qui permet d'appréhender la méthode à appliquer.
L’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère est due en grande partie à l’activité humaine. En effet, cette teneur en gaz a subi une très forte croissance ces dernières années. Pour cette raison, la volonté de réduction des polluants atmosphériques est plus que jamais présente. Cette problématique permanente, abordée dans un contexte général, fait l’objet de cet article. Tout d’abord, la structure et les caractéristiques de la molécule sont rappelées. Puis différentes questions sont abordées, qu’elles traitent des sources d’émission, des impacts, de la métrologie, de la législation ou encore des solutions techniques existantes.
Les ions métalliques et les métalloïdes se rencontrent dans les eaux à potabiliser, les eaux usées domestiques et industrielles, ainsi que dans les eaux de ruissellement. A faible dose, ces éléments, naturellement présents, ne représentent pas une menace sur la santé et l'environnement, ce qui n'est bien sûr pas le cas lorsque les doses deviennent massives. Avant d'étudier leurs traitements (précipitation, coagulation, oxydation, réduction, échange d’ions, transfert liquide-solide, électrolyse, membranes, phytoremédiation), il faut pouvoir les analyser et au préalable résoudre la problématique de l'échantillonnage et de la conservation des échantillons.
Le contrôle des émissions dans l’atmosphère s’inscrit dans une approche de protection de l’environnement et de la santé humaine. Découvrez la grande variété de technologies des méthodes d’analyse et des procédés de traitement des charges polluantes émises par les fumées.
Les dioxines, furannes et PCB sont des composés complexes appartenant à la famille des produits organiques persistants. Ils sont présents notamment dans les émissions des incinérateurs d’ordures ménagères, sidérurgie, cimenteries et représentent un risque important de pollution. Après une présentation des structures et caractéristiques de ces molécules, cet article s’attarde sur l’impact sur la santé humaine. Sont exposées ensuite les méthodes d’analyse, relativement difficiles à conduire sur ces composés, puis les procédés disponibles de dépollution des fumées.
Ces dernières années, et en réponse malheureusement à des pollutions constatées ou à des accidents mortels, un effort important a été fait pour minimiser les émissions de dioxines, furannes et polychlorobiphényls. Cet article traite de la problématique générale de ces composés dans les émissions gazeuses et de la nécessité d’y apporter des solutions au nom de la santé humaine. Les différentes structures, les caractéristiques et quelques propriétés macroscopiques de ces molécules sont détaillées. Les évolutions temporelles et sectorielles permettent de conclure à une baisse des émissions de dioxine et de furanne en France. Par contre, les méthodes d’échantillonnages et d’analyses sont à améliorer.
Pour la préservation de la santé humaine et de l’environnement, il est nécessaire de traiter les émissions gazeuses dues aux activités humaines. Les polluants cibles sont généralement peu concentrés et en mélange complexe dans l’air ou le gaz. Sont abordés et discutés dans cet article les poussières – aérosols (liquides ou solides) – les pollens, les métaux (Hg, Cd, Pb...), les oxydes de soufre (SO2, SO3), les oxydes d’azote (NO, N2O, NO2), les oxydes de carbone (CO, CO2), les gaz et/ou aérosols acides (HCl, HF, H2SO4, HNO3), les composés organiques volatils (COV), les molécules odorantes, l’ozone (O3), les dioxines et furannes sous l’angle réglementaire et de procédés spécifiques de traitement. Quelques traitements émergents ou en développements industriels sont proposés.
Cet article est consacré au traitement des composés volatils (COV) présents dans l’air, en englobant tous les arguments d’une approche environnementale. Après une présentation des sources et des impacts des COV, il expose les méthodes d’échantillonnage et d’analyse ponctuelle, ainsi que les analyses en continu dans l’air ambiant. Il s’attarde ensuite sur les procédés de traitement classiques des émissions COV (ventilation et confinement) et de quelques traitements en émergence.
On recherche pour les procédés de traitement de l'air des procédés robustes, performants et économiques. Très utilisés en traitement des eaux usées, les bioprocédés sont relativement récents en traitement de l'air et semblent répondre à ces besoins de simplicité et d'efficacité. Cet article présente le principe et la mise en oeuvre des procédés biologiques les plus couramment utilisés en traitement de l'air. La valorisation potentielle des sous-produits issus de ces procédés est également abordée.