Caroline LAVARENNE

Adjointe au chef du service des systèmes et des risques - Pôle sûreté nucléaire - Institut de la radioprotection et de sûreté nucléaire

  • A la suite de l'accident de Fukushima, des évaluations ont été menées par les exploitants nucléaires français afin d'apprécier le comportement de leurs installations lors de situations extrêmes du type de celle rencontrée à Fukushima. Des dispositions complémentaires seront progressivement mises en place pour réduire les risques associées à ces situations. Ces dispositions comporteront des moyens fixes robustes, constituant le « noyau dur » permettant d'assurer la maîtrise des fonctions de sûreté des installations au moins pendant les premiers jours suivant l'accident, ainsi que des moyens mobiles pouvant être acheminés et installés sur le site par la Force d'action rapide nucléaire (FARN), constituée d'équipes entraînées aux interventions dans des conditions difficiles. Les plans d'urgence seront également adaptés pour faire face à une situation accidentelle susceptible d'affecter l'ensemble des installations d'un même site.