Florence LAGARDE
Chargée de recherche au CNRS
A l'heure actuelle, il existe une forte demande pour des méthodes d'analyse rapides et peu coûteuses, permettant non seulement le suivi des polluants chimiques présents dans l'environnement, mais aussi l'évaluation de leurs effets toxiques. Certains outils biologiques à base de cellules, d'enzymes, d'anticorps ou d'ADN s'avèrent prometteurs, en complément ou en alternative aux méthodes chimiques classiques. Dans cet article, sont évoqués plus particulièrement les cas des biocapteurs et des biosorbants (principes, avantages, limitations), ainsi que leurs applications à l'évaluation de la qualité des eaux.