Georges KOSSIAVAS
Professeur des Universités à l’Université de Nice-Sophia Antipolis Laboratoire d’Électronique, Antennes et Télécommunications, LEAT-CNRS UMR 6071
Les antennes imprimées de formes simples présentent des limitations telles qu’une faible bande passante, une directivité et un gain moyens, une taille de l’ordre de la demi-longueur d’onde, peu de flexibilité en termes de reconfiguration de polarisation, fréquence ou dépointage du faisceau rayonné, etc. Certaines techniques permettent d’améliorer une ou plusieurs de ces caractéristiques radioélectriques. Les principales applications de ces éléments rayonnants sont: communications par satellites, antennes pour l’aéronautique, téléphonie mobile, identification sans contact, antennes pour le biomédical, objets communicants, etc.
Une antenne imprimée est constituée d’une métallisation de forme géométrique appropriée, déposée sur une face d’un substrat diélectrique tandis que l’autre face est métallisée. L’antenne de base consiste en une métallisation partielle de forme simple pour l’élément rayonnant et une métallisation complète pour la partie inférieure du substrat. Aujourd’hui, on trouve des structures avec des motifs plus élaborés. C’est cette métallisation qui détermine toutes les spécificités de l’antenne c’est-à-dire ses performances et son type de fonctionnement.